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Les CONDITIONS METEO en FRANCE pendant la GUERRE 1939 - 1945 (Telles que présentées par les relevés de l'époque) Quel temps faisait-il en France pendant la 2éme guerre mondiale ? 1939
L'été 1940 Janvier est le mois le plus froid depuis l'année 1838 ; une vague de froid exceptionnelle déferle sur le pays du 10 au 26 janvier ; si le nord et l'est sont particulièrement touchés, aucune région de France n'est véritablement épargnée ; il fait jusqu'à '24° à Metz et à Reims, -22° à Clermont Ferrand et St Etienne, -21° à St Quentin, -20° à Valenciennes et Compiègne, -18° à Lyon, -17° à Rennes, -15° à Paris et '3° à Antibes - la neige recouvre presque toute la France du 16 au 27 janvier ; la plupart des cours d'eau sont gelés. Du 26 au 29 janvier : des pluies verglaçantes paralysent les communications dans le nord et le nord-est, y compris à Paris ; il s'agit des plus importantes pluies verglaçantes depuis l'épisode de la fin du mois de janvier 1879 ; la couche de glace mesure plusieurs centimètres d'épaisseur. Du 9 au 18 février : une nouvelle vague de froid, un peu moins intense que la précédente concerne tout le pays ; il gèle partout, y compris sur la côte d'Azur et la Corse où d'importantes chutes de neige ont lieu le 18 février ; la température descend à -17° à Nancy, Valenciennes et Reims , -14° à Limoges, -13° à Beauvais, -12° à Lyon et -11° à Paris où il tombe 10cm de neige le 17 février. 14 mars : une tempête de la force d'un ouragan balaye toute la moitié nord du pays ; les rafales de vent sont incroyablement violentes ; le vent aurait atteint (valeurs non officielles) 216 km/h à Reims, 180 km/h à Beauvais et Nancy, 162 km/h à Limoges, 148 km/h à Rennes, 140 km/h au Havre et 137 km/h au Bourget (près de Paris). 18 avril : une très puissante vague orageuse provoque d'énormes chutes de grêle et de très violentes bourrasques de vent ; les rafales mesurées atteignent 176 km/h à Rennes, 144 km/h à Reims, 126 km/h à Limoges et 119 km/h à Caen. 17 octobre : Il tombe plus de 1000 mm de pluie en 24h à La Lau (Pyrénées orientales) soit l'équivalent d'un an de précipitations (la valeur exacte n'est pas connue car le pluviomètre de la station déborde à plusieurs reprises) ; il s'agit du record absolu mesuré en France métropolitaine - ces pluies diluviennes provoquent l'effondrement d'un pan de montagne, formant un barrage naturel sur le cours d'eau du Tech ; ce barrage cède et une énorme vague rase toute la région d'Amélie-les-Bains, inondant jusque la ville de Perpignan ; on compte 100 morts. Les 11 et 16 novembre : de violentes tempêtes secouent le pays ; la bourrasque du 11 novembre, provoque un véritable raz de marée sur la Côte d'Azur alors que celle du 16 novembre, ravage les régions du Nord et notamment les Flandres. Du 13 au 27 décembre : troisième vague de froid de l'année ; les températures sont particulièrement basses du 21 au 26 décembre ; il fait -19° à Lyon, -18° à Clermont Ferrand, -11° à Marseille et Toulouse. 1941 Janvier La vague de froid qui s'est enfin interrompue au cours des derniers jours de l'année 1940, revient de nouveau sur toute la France du 1er au 18 janvier ; une tempête de neige paralyse tout le pays le 1er janvier ; il tombe 14 cm de neige à Toulouse, 15 cm à Paris et jusqu'à 40 cm à Moulins et Vichy ; cette neige tient au sol jusqu'aux environs du 20 janvier ; les températures descendent de nouveau très bas avec -20° à Clermont Ferrand, -19° à Vichy, -18° à Lyon, -17° à Moulins, -11° à Paris et -10° à Montpellier ; en région parisienne, la Marne charrie des glaçon à partir du 8 janvier et la colline de St-Cloud se transforme en une véritable station de sports d'hiver. 2 et 3 février : des chutes de neige collante provoquent d'importantes coupures d'électricité notamment en région parisienne ; cette neige très lourde forme des cylindres de glace de 5 cm sur les fils électriques ; la couche de neige au sol atteint 14 cm à Paris. Début mai : le temps est très froid pour la saison ; des gelées jusqu'à -3° détruisent certaines récoltes maraîchères. Du 18 au 28 juin : il fait très chaud ; les températures atteignent 36° dans le sud-ouest et 34° en région parisienne ; le 26 juin, un très violent orage inonde certains quartiers de Paris. 8 juillet : on dépasse 35° sur presque tout le pays avec 39° à Mont de Marsan, 38° à Bordeaux, 37° à Caen et 35° à Chartres. Le mois d'août est très frais et pluvieux ; les températures dépassent rarement 25°. Du 2 au 10 octobre : on observe une véritable vague de chaleur de type « été indien ; la température atteint 27° en Normandie. Du 29 octobre au 5 novembre : après la chaleur de début octobre, un froid exceptionnellement précoce concerne toutes les régions ; il neige fréquemment en plaine et à basse altitude ; le 30 octobre, il tombe 5 cm de neige à St Etienne et le 4 novembre, on mesure 7 cm à Paris ! Fin décembre : un froid glacial envahit de nouveau l'est du pays ; le thermomètre affiche -15° à Grenoble et Besançon, -14° à Clermont Ferrand, -13° à Lyon et -12° à Bourges. 1942 Janvier 1943 Du 21 au 23 février : il fait presque chaud, notamment sur la moitié sud où l'on dépasse souvent les 20°. 1944
Janvier 1945 Le début de l'année est aussi froid que celui de l'année 1942, mais la neige est généralement beaucoup plus abondante ; l'épaisseur atteint 25 à 40 cm dans l'Est, 15 à 25 cm sur le reste de la moitié nord et dans le centre ; à Paris, une couche de 10 à 20 cm est mesurée pendant près de 3 semaines ; les températures descendent de nouveau très bas avec par exemple -21° à Vichy et Clermont Ferrand, -18° à Lille, -16° à Alençon, -13° à Paris, -12° à Angoulême, -9° à Montélimar, -6° à Toulon et -2° à Nice. Février est au contraire très doux à Paris, c'est le mois de février le plus doux après ceux de 1926 et 1937. Du 19 au 24 mars : le temps est chaud ; on relève 23°5 à Paris et 21° à Brest ; c'est déjà l'été autour de la méditerranée. Du 16 au 20 avril : la chaleur devient exceptionnelle avec 32° à Perpignan, 31° à Mont-de-Marsan, 30° au Mans, 29° à Angoulême, 29° à Toulouse et 28° à Paris et Rouen ; seule la vague de chaleur du mois d'avril 1934 a été plus forte. Une semaine plus tard ; cette vague de chaleur est suivie d'une chute spectaculaire de la température ; la neige apparaît dans la journée du 30 avril et tient au sol dans l'extrême nord - du 1er au 3 mai : la situation météo devient tout à fait étonnante ; le 1er mai (soit, à une semaine de la signature de l'armistice) il neige sur presque tout le pays, jusqu'à Brest, Bordeaux, Pau ou Montélimar ; la couche de neige est parfois épaisse puisque l'on mesure 10cm en banlieue parisienne et 6 cm dans Paris - après un début de printemps chaud, la végétation en avance est très affectée par les fortes gelées ; les feuilles des arbres tombent sur certaines régions ; les pommes de terre, les fraisiers et les haricots gèlent ; la température descend à -6° vers Gap, -3° au Mans, Orléans, Alençon et Mont-de-Marsan, -2° à Montélimar, -1° à Pau, Chartes, Rouen, Lille et Nantes, 0° à Brest et 4° à Nice. Du 12 au 17 mai : renversement de tendance ; il fait de nouveau exceptionnellement chaud avec 36° à Montpellier, 35° dans les Landes, 34° Lyon et 32° à Paris. Fin juin : la canicule atteint des sommets dans le sud-est ; le thermomètre dépasse parfois 40° à l'ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu'à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) ; on mesure par ailleurs 37° à Nice ce qui constitue paradoxalement un record ; dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire ; des grêlons de 400 g ravagent la commune d'Antignac ; Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés. Nuit du 9 au 10 juillet : les orages de grêle font de nouveau des ravages pratiquement dans les mêmes régions touchées 2 semaines auparavant ; des grêlons de plus d'un kilo auraient été ramassés à Souillac dans le Lot ! Du 14 au 18 juillet : la chaleur revient notamment dans tout le Sud-ouest où l'on mesure des températures comprises entre 37 et 39°. L'année 1945 aura été la plus sèche depuis 1921 ; à Paris, il ne tombe que 475 mm d'eau (alors que la moyenne est de l'ordre de 625 mm) ; c'est également l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météo en 1873. L'heure On vivait à l'heure allemande, c'est à dire 2 heures en avance sur le soleil (notre heure d'été actuelle). |
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