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Les CONDITIONS METEO en FRANCE pendant la GUERRE 1939 - 1945
(Telles que présentées par les relevés de l'époque)


Quel temps faisait-il en France pendant la 2éme guerre mondiale ?

1939

L'été
est très pluvieux et très frais ; les températures dépassent rarement les 30°, y compris dans le sud. Les jours qui précédent la déclaration de la guerre sont cependant plus chauds.

octobre
Est également très humide ; c'est même l'un des mois d'octobre les plus pluvieux depuis 200 ans ; entre le 24 et le 28 octobre, le temps est hivernal ; des chutes de neige se produisent jusqu'en plaine et l'on en mesure 3 cm à Chartres et 7 cm à Besançon.

du 21 au 31 décembre, une vague de froid déferle sur la France un peu comme l'année précédente mais avec un peu moins d'intensité ; les gelées atteignent tout de même -21° à Dijon et Nancy, -18° à Lyon et Limoges ; une épaisse couche de neige recouvre toutes les régions du Nord et de l'Est.

1940


Janvier est le mois le plus froid depuis l'année 1838 ; une vague de froid exceptionnelle déferle sur le pays du 10 au 26 janvier ; si le nord et l'est sont particulièrement touchés, aucune région de France n'est véritablement épargnée ; il fait jusqu'à '24° à Metz et à Reims, -22° à Clermont Ferrand et St Etienne, -21° à St Quentin, -20° à Valenciennes et Compiègne, -18° à Lyon, -17° à Rennes, -15° à Paris et '3° à Antibes - la neige recouvre presque toute la France du 16 au 27 janvier ; la plupart des cours d'eau sont gelés.

Du 26 au 29 janvier : des pluies verglaçantes paralysent les communications dans le nord et le nord-est, y compris à Paris ; il s'agit des plus importantes pluies verglaçantes depuis l'épisode de la fin du mois de janvier 1879 ; la couche de glace mesure plusieurs centimètres d'épaisseur.

Du 9 au 18 février : une nouvelle vague de froid, un peu moins intense que la précédente concerne tout le pays ; il gèle partout, y compris sur la côte d'Azur et la Corse où d'importantes chutes de neige ont lieu le 18 février ; la température descend à -17° à Nancy, Valenciennes et Reims , -14° à Limoges, -13° à Beauvais, -12° à Lyon et -11° à Paris où il tombe 10cm de neige le 17 février.

14 mars : une tempête de la force d'un ouragan balaye toute la moitié nord du pays ; les rafales de vent sont incroyablement violentes ; le vent aurait atteint (valeurs non officielles) 216 km/h à Reims, 180 km/h à Beauvais et Nancy, 162 km/h à Limoges, 148 km/h à Rennes, 140 km/h au Havre et 137 km/h au Bourget (près de Paris).

18 avril : une très puissante vague orageuse provoque d'énormes chutes de grêle et de très violentes bourrasques de vent ; les rafales mesurées atteignent 176 km/h à Rennes, 144 km/h à Reims, 126 km/h à Limoges et 119 km/h à Caen.

17 octobre : Il tombe plus de 1000 mm de pluie en 24h à La Lau (Pyrénées orientales) soit l'équivalent d'un an de précipitations (la valeur exacte n'est pas connue car le pluviomètre de la station déborde à plusieurs reprises) ; il s'agit du record absolu mesuré en France métropolitaine - ces pluies diluviennes provoquent l'effondrement d'un pan de montagne, formant un barrage naturel sur le cours d'eau du Tech ; ce barrage cède et une énorme vague rase toute la région d'Amélie-les-Bains, inondant jusque la ville de Perpignan ; on compte 100 morts.

Les 11 et 16 novembre : de violentes tempêtes secouent le pays ; la bourrasque du 11 novembre, provoque un véritable raz de marée sur la Côte d'Azur alors que celle du 16 novembre, ravage les régions du Nord et notamment les Flandres.

Du 13 au 27 décembre : troisième vague de froid de l'année ; les températures sont particulièrement basses du 21 au 26 décembre ; il fait -19° à Lyon, -18° à Clermont Ferrand, -11° à Marseille et Toulouse.


1941


Janvier
La vague de froid qui s'est enfin interrompue au cours des derniers jours de l'année 1940, revient de nouveau sur toute la France du 1er au 18 janvier ; une tempête de neige paralyse tout le pays le 1er janvier ; il tombe 14 cm de neige à Toulouse, 15 cm à Paris et jusqu'à 40 cm à Moulins et Vichy ; cette neige tient au sol jusqu'aux environs du 20 janvier ; les températures descendent de nouveau très bas avec -20° à Clermont Ferrand, -19° à Vichy, -18° à Lyon, -17° à Moulins, -11° à Paris et -10° à Montpellier ; en région parisienne, la Marne charrie des glaçon à partir du 8 janvier et la colline de St-Cloud se transforme en une véritable station de sports d'hiver.

2 et 3 février : des chutes de neige collante provoquent d'importantes coupures d'électricité notamment en région parisienne ; cette neige très lourde forme des cylindres de glace de 5 cm sur les fils électriques ; la couche de neige au sol atteint 14 cm à Paris.

Début mai : le temps est très froid pour la saison ; des gelées jusqu'à -3° détruisent certaines récoltes maraîchères.

Du 18 au 28 juin : il fait très chaud ; les températures atteignent 36° dans le sud-ouest et 34° en région parisienne ; le 26 juin, un très violent orage inonde certains quartiers de Paris.

8 juillet : on dépasse 35° sur presque tout le pays avec 39° à Mont de Marsan, 38° à Bordeaux, 37° à Caen et 35° à Chartres.

Le mois d'août est très frais et pluvieux ; les températures dépassent rarement 25°.

Du 2 au 10 octobre : on observe une véritable vague de chaleur de type « été indien ; la température atteint 27° en Normandie.

Du 29 octobre au 5 novembre : après la chaleur de début octobre, un froid exceptionnellement précoce concerne toutes les régions ; il neige fréquemment en plaine et à basse altitude ; le 30 octobre, il tombe 5 cm de neige à St Etienne et le 4 novembre, on mesure 7 cm à Paris !

Fin décembre : un froid glacial envahit de nouveau l'est du pays ; le thermomètre affiche -15° à Grenoble et Besançon, -14° à Clermont Ferrand, -13° à Lyon et -12° à Bourges.


1942

Janvier
C'est le 3éme mois de janvier consécutivement froid ; une intense vague de froid se produit du 11 au 27 janvier ; on note une température minimale de -35° à Gelles, à l'ouest de Clermont-Ferrand, -23° au Puy, -22° à Clermont-Ferrand et à Moulins, -21° à Lyon, -20° à Vichy, -19° à Châteauroux, -18° à Limoges et Chartres, -15° à Lille, -14° à Paris et -11° à Montpellier. Le sol est recouvert de neige pendant environ 2 semaines dans la plupart des régions ; d'énormes avalanches se déclenchent dans les Alpes.

Février
C'est le mois de février le plus froid depuis 1895 ; le froid n'est pas exceptionnellement intense mais il persiste du début à la fin du mois ; on note des températures de -15° à Vichy et -12° à Paris où il gèle tous les jours et où le sol reste recouvert de neige durant 2 semaines ; le déficit thermique est de 6° sur le Bassin Parisien.

Du 22 au 24 février : une tempête de glace (pluies verglaçantes) paralyse les régions du nord et notamment Paris où la couche de glace atteint 5cm le même phénomène a été observé 2 ans auparavant, à la fin du mois de janvier 1940.

Du 11 au 13 avril : c'est déjà l'été ; sans atteindre les niveaux exceptionnels du mois d'avril 1939, le thermomètre affiche tout de même 28° à Angoulême, 27° à Limoges, 26° à Vichy et 25° à Nantes.

Nuit du 19 au 20 août : un terrible orage de grêle secoue l'est de Paris ; des grêlons de 70 g sont recueillis au parc St-Maur.

Du 23 au 30 novembre : un froid glacial et très précoce pour la saison envahit notamment le sud de la France ; il gèle absolument partout, y compris sur la Côte d'Azur et en Corse ; la température descend à -12° à Clermont Ferrand, -11° à Vichy, -8° à Toulouse et Bordeaux, -5° à Montpellier et -4° à Marseille.

Du 29 au 31 décembre : la neige recouvre tout le pays et surtout le Bassin parisien ; on mesure jusqu'à 20 cm à Meudon (ouest de Paris), 12 cm à Chartres et Moulins.

1943

Du 21 au 23 février : il fait presque chaud, notamment sur la moitié sud où l'on dépasse souvent les 20°.

Du 26 février au 24 mars : le temps est extrêmement sec ; il ne tombe pas une seule goutte d'eau à Paris.

L'hiver 1942-1943 est le plus doux depuis l'hiver 1936-1937 ; pratiquement aucune chute de neige n'est observée en plaine entre le mois de janvier et le mois de mars.

Les 17 et 18 avril : il fait encore plus chaud que l'année précédente à la même époque avec 28° à Chartres, 27° à Caen et Paris, et 26° à St-Quentin.

14 et 15 mai : une nouvelle vague de chaleur s'abat sur la moitié nord ; les valeurs mesurées se rapprochent des records avec 34° à Chartes et 32° à Lille ainsi qu'à Caen.

30 et 31 juillet : c'est la canicule sur toutes les régions du nord ; il ne fait pas moins de 38° à Chartres, 37° à Caen et à Paris, 36° à Amiens.

Du 17 au 20 août : un soleil de plomb règne sur toute la France ; on relève 40° à Mont-de-Marsan (Landes), 39° à Vichy, 38° à Lyon et Nantes, 37° à Moulins, 36° à Angoulême et 35° à Chartres.

La fin de l'année est plutôt douce ; des pluies diluviennes provoquent de fréquentes inondations dans les régions méditerranéennes.

1944

Janvier
est très doux ; aucune chute de neige n'est signalée en plaine.

Février est froid mais pas exceptionnel ; la neige est fréquente, surtout dans l'Est mais les températures ne descendent pas en dessous de -10°.

Le printemps est caractérisé par une longue sécheresse ; cette sécheresse devient exceptionnelle à la fin du mois de mai car les températures atteignent des niveaux records pour la saison sur toutes les régions du nord ; les 29 et 30 mai, on enregistre par exemple 36° à Chartres, 34°5 à Lille et Paris, 34° à St-Quentin et au Mans.

La période allant du 11 au 19 août est extrêmement chaude ; les températures dépassent 30° sur toute la France pendant plus d'une semaine ; les maximums sont de 39° à Mont-de-Marsan, 38° à Montpellier, 37° à Bergerac et Lyon, 36° à Besançon.

Novembre
est très pluvieux dans le nord et d'importantes inondations ont lieu sur tout le bassin de la Seine.

A partir du 24 décembre : un froid vif envahit toutes les régions du nord et de l'est ; cette situation ne s'était pas produite depuis la fin du mois de novembre 1942 ; il fait -11° du côté de Nancy , -10° à Caen et -9° à Lille.


1945


Le début de l'année est aussi froid que celui de l'année 1942, mais la neige est généralement beaucoup plus abondante ; l'épaisseur atteint 25 à 40 cm dans l'Est, 15 à 25 cm sur le reste de la moitié nord et dans le centre ; à Paris, une couche de 10 à 20 cm est mesurée pendant près de 3 semaines ; les températures descendent de nouveau très bas avec par exemple -21° à Vichy et Clermont Ferrand, -18° à Lille, -16° à Alençon, -13° à Paris, -12° à Angoulême, -9° à Montélimar, -6° à Toulon et -2° à Nice.

Février
est au contraire très doux à Paris, c'est le mois de février le plus doux après ceux de 1926 et 1937.

Du 19 au 24 mars : le temps est chaud ; on relève 23°5 à Paris et 21° à Brest ; c'est déjà l'été autour de la méditerranée.

Du 16 au 20 avril : la chaleur devient exceptionnelle avec 32° à Perpignan, 31° à Mont-de-Marsan, 30° au Mans, 29° à Angoulême, 29° à Toulouse et 28° à Paris et Rouen ; seule la vague de chaleur du mois d'avril 1934 a été plus forte.

Une semaine plus tard ; cette vague de chaleur est suivie d'une chute spectaculaire de la température ; la neige apparaît dans la journée du 30 avril et tient au sol dans l'extrême nord - du 1er au 3 mai : la situation météo devient tout à fait étonnante ; le 1er mai (soit, à une semaine de la signature de l'armistice) il neige sur presque tout le pays, jusqu'à Brest, Bordeaux, Pau ou Montélimar ; la couche de neige est parfois épaisse puisque l'on mesure 10cm en banlieue parisienne et 6 cm dans Paris - après un début de printemps chaud, la végétation en avance est très affectée par les fortes gelées ; les feuilles des arbres tombent sur certaines régions ; les pommes de terre, les fraisiers et les haricots gèlent ; la température descend à -6° vers Gap, -3° au Mans, Orléans, Alençon et Mont-de-Marsan, -2° à Montélimar, -1° à Pau, Chartes, Rouen, Lille et Nantes, 0° à Brest et 4° à Nice.

Du 12 au 17 mai : renversement de tendance ; il fait de nouveau exceptionnellement chaud avec 36° à Montpellier, 35° dans les Landes, 34° Lyon et 32° à Paris.

Fin juin : la canicule atteint des sommets dans le sud-est ; le thermomètre dépasse parfois 40° à l'ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu'à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) ; on mesure par ailleurs 37° à Nice ce qui constitue paradoxalement un record ; dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire ; des grêlons de 400 g ravagent la commune d'Antignac ; Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés.

Nuit du 9 au 10 juillet : les orages de grêle font de nouveau des ravages pratiquement dans les mêmes régions touchées 2 semaines auparavant ; des grêlons de plus d'un kilo auraient été ramassés à Souillac dans le Lot !

Du 14 au 18 juillet : la chaleur revient notamment dans tout le Sud-ouest où l'on mesure des températures comprises entre 37 et 39°.

L'année 1945 aura été la plus sèche depuis 1921 ; à Paris, il ne tombe que 475 mm d'eau (alors que la moyenne est de l'ordre de 625 mm) ; c'est également l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météo en 1873.

L'heure
On vivait à l'heure allemande, c'est à dire 2 heures en avance sur le soleil (notre heure d'été actuelle).


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