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Histoire et tourisme à Saint-Benin d'Azy
Page rédigée par : Paul de Haut, Augustin Vagne, M.D & Rose de Croÿ, P. J.& H. Drouillet, Raymond Colas et Christian Mariller.
Ce patrimoine commun étant le vôtre, toute précision complémentaire sur Saint-Benin sera accueillie avec intérêt

Anlezy, Balleray, Beaumont Sardolles, Billy Chevannes, Bona, Cizely, Diennes Aubigny, La Fermeté, Fertrève, Frasnay Reugny, Limon, Montigny aux Amognes, Ourouër, Saint Firmin, Saint Jean aux Amognes, Saint Sulpice, Trois Vèvres, Ville Langy.


Saint-Benin-d'Azy

Altitude : 250 m
Superficie : 2580 ha
Population : 1238 habitants appelés les "Bénignois" ou "Béniniais"
Arrosé par : l'Ixeure, le Barathon, le Rio et le ruisseau de Sauvry.
Saint benin d'azy et son Tacot distant de 19 km de Nevers par chemin de fer
Fête locale : dimanche après les 24 juin et 25 août
Fête du quartier de la Gare : 3éme dimanche de mai.


Plan de Saint Benin d'Azy à la fin du 19éme siècle
Carte de Saint-Benin en 1878 au 1/10.000éme

Saint Benin d'Azy est le chef-lieu de canton et la capitale des Amognes.

Hameaux et lieux-dits :

Le Bourg, Bellevue, Chaume Temponelle, Chérault, Deux-Villes, La Chaume, La Filature, La Guesne, La Haute-Cour, La Mouille, Lavault, Le Fourneau, Les Bluzats, Les Gamards, Les grandes Chaumes, Le Vieil-Azy, Magereuil, Maison Blanche, Maison Rouge, Montgoublin, Montsavault, Mousseaux, Paillot, Rongefer, Rosange, Sauvry bas, Sauvry haut, Segoule, Trailles, Valotte, Vannay.

Origine :

Ce site Gallo-romain, ancien lieu de passage des bouviers et des bûcherons, tire la première partie de son nom de Saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne, bien connu à Dijon où sous l'empereur Marc Aurèle, un certain Térence lui fit infliger "de bien mauvais traitements".
C'est probablement au XIIIe siècle que la paroisse est créée et reçoit ce nom qui efface jusqu'à la fin du XVe siècle le nom d'origine, comme le rapportent les savantes recherches de l'Abbé Jean-Marie Meunier (Origine du nom de lieu Saint-Benin-d'Azy Nièvre, par l'abbé J.-M. Meunier - 1907)
Le nom d'Azy provient d'un général romain s'appelant « Azyus », qui avait établi son camp dans cette région.

Dès les premiers siècles, le pays d'Azy comportait quatre paroisses : Mousseaux qui existe déjà en 1083, fut supprimée à la Révolution, et regroupe : Mousseaux et Lavault, Saint Bénigne (dont dépendaient : Le Château et une partie du Bourg d'Azy, Sauvry, Trailles, Cherault et Segoule), Saint Christophe qui fut réunie à celle de St Benin un peu plus tard (et dont dépendaient : une partie du Bourg d'Azy, Montgoublin et Valotte) et Saint Etienne, sur laquelle on n'a que peu de renseignements.

Au XIIIe siècle, les Sires d'Asnois font construire la forteresse de Rongefer à Sauvry. De cette seigneurie dépendaient la plupart des fiefs de : Montgoublin, Azy, Mousseaux, Segoule et Valotte.

Le Marquisat d'Azy fut érigé par lettres patentes du Roy Louis XV ; il englobait la plupart des fiefs du territoire de St-Benin : Cherault, Trailles, Azy, Mousseaux et Valotte.

Activités économiques
La population va vivre de la culture céréalière, de la vigne, et de la forêt, jusqu'au XVIIIe siècle, où une intense activité métallurgique se développe avec la création des compagnies de chemins de fer de Lyon et d'Orléans, puis le réseau secondaire de Chemins de Fer de la Nièvre.


Statistiques 1999
Superficie 35,8 km²
Densité 33 hab./ km²
Taux de chômage 8.40 %
Entreprises 3,89 %
Efficacité de la police 38,36 %
Propriétaires 59,48 %
Diplômés 10,93 %

Nombre d'habitants :
- 2018 : 1269 habitants,
- 2015 : 1347 habitants,
- 2013 : 1306 habitants,
- 2005 : 1250 habitants,
- 1999 : 1207 habitants,
- 1990 : 1243 habitants.

Répartition (2005) :
- Hommes : 47,6 %,
- Femmes : 52,4 %,
- Célibataires : 26,8 %

Pyramide des âges à Saint-Benin d'Azy
(Chiffres de 2005)

Activités :
- Etudiants : 5,8 %,
- Retraités : 28,1 %
- Chômeurs : 9,7 %


La viticulture
En 1801, on compte déjà : 52 vignerons à Segoule, 15 à Mousseaux, 8 à Chérault, 2 à Montgoublin et 2 à Valotte.
Les vignes occupent une partie des terres cultivées non négligeable, comme l'atteste l'inventaire de 1906 qui en recense 190 ha sur le canton. Le cadastre garde encore des traces de ces petits vignobles dans les hameaux de : Segoule, Mousseaux, Montgoublin, Sauvry et Valotte.

Celui de Segoule et ses Monts "Savault" ou "Bert" ont été vantés à travers les poèmes de Paul Vacant, et faisait vivre au XIXéme siècle une partie non négligeable de la population. Celui de Valotte regroupait une quarantaine de petites parcelles à flanc d'un côteau argilo-calcaire, exposé plein sud, et sur lesquelles chaque habitant cultivait ses vignes. Ces parcelles étaient arpentées en "oeuvrées" de 4 ares 25. Cette période viticole va durer jusqu'à la première guerre mondiale.

Le "Tacot", était pratique pour exporter notre jus de la treille dans d'immense barriques, que l'on retrouve sur certaines cartes postales anciennes, mais il s'en "roulait" aussi en voiture à cheval et dans les premiers fourgons de l'époque.

Le "chti" vin obtenu, qualifié de "léger et agréable" était plus une fierté locale qu'une véritable cuvée reconnue, comme peuvent l'être le Pouilly ou le Sancerre, mais surtout le moyen d'en boire à bon compte pour ses propriétaires et leur famille.

Quelques arpents de vignes demeurent encore sur la commune et leurs détenteurs les cultivent avec passion et fierté.


La sidérurgie
- le Fourneau d'Azy
Situé sur le ruisseau de Sauvry, il appartenait au Comte de Prye. On y fondait les minerais de la Jarnosse, de Limon et du Bois d'Azy. Vers 1770, il produisait 250 tonnes par an. Par la suite, du fait du comblement de l'étang et du manque d'étanchéité du terrain constitué d'un sable argileux, il ne fonctionnait guère que 2 à 3 mois par an. En 1810, sa production n'était que de 50 tonnes de gueuses et l'exploitant : le sieur Castain, était contraint à la faillite. Repris par le propriétaire, le sieur Brière d'Azy, ce fourneau produira 75 tonnes en 1813. Une machine à vapeur y fut installée en 1841, pour suppléer au manque d'eau : chute possible de 11 m, avec roue de 8 m de diamètre. A cette époque, il utilisait les mines de Brosse, Limon et Sarazin en mélange avec des minerais du Berry. Il put produire alors 300 tonnes de fonte d'affinage mais arrêtera sa production en 1887.

- la Forge de Valotte
Elle existait dès 1627, date à laquelle elle appartenait à un sieur Gascoing.
Léonor Brière d'Azy l'achète en 1840. Elle comportait un feu de mazerie et 2 petits feux d'affinerie, une soufflerie à soufflets et un martinet. Une soufflerie à piston remplaça un peu plus tard 2 groupes de soufflets en bois. La chute avait un dénivelé de 4 m, avec un débit faible mais régulier qui permettait à l'usine de tourner toute l'année. Elle pouvait produire, vers 1840, 60 tonnes de petits fers et aciers par an et consommait 250 tonnes de charbon de bois pour ce faire. Elle utilisait les fontes du fourneau d'Azy, distant de 2 km.

- la forge des Gamards
Son nom qui signifie (petites crevettes d'eau douce), était celui de ses propriétaires de l'époque.
Cette petite forge comportait un feu de mazerie et 2 feux d'affinerie, à l'aide de soufflets en bois à liteaux et charnières, et d'un martinet.

- la forge de la Guesne ou Guienne
Elle appartenait Monsieur Léonor Brière d'Azy et comprenait un feu de Mazerie, 2 feux de forge, une soufflerie à cylindre et un martinet.

- la forge du Paillot
Ces forges appartenaient au Comte du Bourg, avant de devenir la propriété de M. Brière d'Azy.

Les bois de Sauvry produisaient du minerai, qui alimenta, un temps le haut fourneau de Druy, sur le Gravot ; mais sa teneur en phosphore donnait des fers cassants et son utilisation fut bientôt abandonnée.

Un recensement de 1815, dénombre 190 ouvriers occupés pendant le quatrième trimestre de 1814, dans les 2 fourneaux et les 8 affineries de Saint Benin d'Azy, La Fermeté et Limon. A la fin du XIXe siècle, le manque de main-d'oeuvre, la difficulté d'écoulement provoquée par la concurrence de la grosse industrie, contribuèrent peu à peu à la disparition presque complète des industries locales du fer, de la fonte et de l'acier.

De même, dans les environs du bourg d'Azy, se trouvaient plusieurs carrières de pierre :
- Celle de la Castinière (au dessus de Magereuil) où l'on exploitait la castine, un calcaire particulier utilisé dans l'élaboration de la fonte en haut-fourneau, comme fondant et épurateur.
- Celle de Longeron (à droite en venant de Nevers, avant Maison Rouge), dont les pierres servaient à la construction des escaliers et au dallage des granges, dans lesquelles on battait les céréales au fléau.
- Celle des Provencelles (non loin de Maison Blanche, avant d'entrer dans les bois), qui fournissait une pierre jaunâtre, utilisée dans la construction des maisons de nos villages.
- Les silex qui couvraient nos bois et nos champs étaient ramassés et employés pour l'entretien des routes.


Salaires :
A cette époque, les salaires industriels variaient de 1 franc à 3,6 francs pour les hommes,
de 0,75 franc à 1,50 francs pour les femmes,
et de 0,50 francs à 1,25 francs pour les enfants...
Chaque spécialité était payée à un tarif différent.


La Révolution
Au moment de la Révolution, le village de St-Benin d'Azy fut presque entièrement détruit et son nom modifié en : Azy aux Amognes ; les révolutionnaires ayant voulu effacer "ce SAINT qu'ils ne voulaient voir" ! Bien que cette nouvelle appellation fut un bien joli nom, St-Benin d'Azy reprit plus tard ses droits.
L'ancienne église St-Christophe entourée de son cimetière, construite à l'emplacement de l'actuel Hôtel St-Christophe, subit elle aussi la Révolution ; elle fut vendue comme bien national et rasée, ses cloches étant expédiées en bateau par la Loire vers Orléans pour y être fondues.
Mousseaux-sur-Azy est rattachée à Saint-Benin-d'Azy, alors appelée Azy-sur-l'Ixeure, à la fin de l'année 1793.
En 1801, le canton de Saint Benin d'Azy est créé.
La nouvelle église, datant des années 1830 est édifiée par Gustave de St-Phalle, maire du village à cette époque ; les travaux étant financés à la fois par la commune et par le comte Denys Benoist d'Azy, qui fait don du terrain.


Nouvelles rues en 1892
Dans sa séance du 19 juin 1892, le conseil municipal sous la présidence du maire M. Frébault (présents : Vacant, Rameau, Guyot, Pellé, Niot, Couillot, Jean-baptiste Cottard, Moreau, Amelaine, Louis Aubrilly) décide de baptiser les nouvelles rues et de rebaptiser certaines rues de Saint-Benin d'Azy.
Il est intéressant de lire les justifications de l'époque pour ces créations ou modifications.
- avenue Gambetta : l'avenue plantée de jeunes marronniers partant de la Maison Rouge et aboutissant à la nouvelle voie qui vient d'être créée à la suite de la construction de la maison d'école des garçons ; en souvenir de la visite que fit à Saint-Benin d'Azy ce grand patriote, le 23 octobtre 1877.
- rue Paul Bert : la voie nouvellement plantée d'ormes de l'école des garçons semble indiquée pour porter le nom d'un autre grand citoyen qui s'est rendu illustre surtout par son dévouement à l'enseignement primaire, pour lequel il a créé un manuel civique qu'on trouvait dans toutes les écoles publiques laïques.
- rue Thiers : la rue à la suite de l'avenue Gambetta, pour aboutir à l'angle nord de la place publique principale, pour celui qui fut le premier résident de la République et le libérateur de son territoire.
- Place de la République : la place principale sur laquelle se trouve le bassin et la fontaine avec jet d'eau, entouré de quatre magnifiques platanes.
- rue Claude Montaron : la rue allant de l'angle est de la Place de la République au cimetière pour ce modeste citoyen qui fut un ancien collègue, justifié par les souffrances qu'il a endurées en Afrique, comme victime du "deux décembre", l'intégrité de sa vie, et bien qu'il ne fut pas riche, le généreux don qu'il préleva de sa succession au profit du bureau de Bienfaisance.
- rue Nationale : la rue de l'angle sud de la Place de la République à la dernière maison, dans la direction de Mousseaux.
- avenue Victor Hugo : l'avenue plantée d'arbres variés, sycomores, marronniers, tilleuls, platanes, etc. allant de la dernière maison de la rue Nationale à l'extrémité de la chaussée de l'ancien étang, pour son plus illustre patriote et de nos grands poètes.
- rue du Champ de Foire : la rue bifurquant avec la rue Nationale pour conduire au champ de foire.
- rue Baudin : la rue bifurquant également avec la rue Nationale au même point que la rue du Champ de Foire, et aboutissant à la rue de la Fontaine - ci-après désignée - en souvenir du député Jean-Baptiste Alphonse Victor Baudin (dit Alphonse Baudin), défenseur de la Constitution qui paya de sa vie sur une barricade sa résistance au coup d'Etat du Deux décembre 1851, de Louis-Napoléon Bonaparte.
- rue de la Fontaine : la rue partant de l'angle ouest de la Place de la République pour aller à l'ancienne fontaine et au lavoir qui, pendant si longtemps furent l'unique ressource du pays.
- square de la Liberté : la petite place plantée de marronniers bordant en partie la rue de la Fontaine, au nord, qui coûta si cher à la commune pour maintenir sa propriété contre une tentative éhontée d'usurpation et aussi en souvenir de son origine, la Révolution de 1789.
- place de la Gaieté : la petite place triangulaire bordant au sud-est la rue Nationale, habituellement vouée aux danses publiques et autres amusements du même genre.
- ruelle de la Boucherie : la ruelle allant de l'angle nord de la place de la Gaieté à la rue de la Fontaine.
- rue du 4 Septembre : la courte rue allant de la rue Thiers à la rue de la Fontaine en souvenir de la date mémorable de la proclamation en 1870 de la République et de l'organisation de la Défense nationale.
La dépense couvrant les frais de plaque d'identification de ces nouvelles rues se montent alors à 150 francs.

La rue de l'Huilerie portait auparavant, le nom de rue de la Beltherie (date inconnue).

Etat des activités de la population vers 1900
1893 habitants
Maire : Frébault.
Adjoint : Vacant
Conseillers : Ravisy, Amelaine, Niot, Moussy, Cottard, J-B Couillot, Pellé, Roumy, Mahu, Moreau, Aubailly, I. Couillot, Leblanc, Sautereau.
Secrétaire de Mairie : Caffet.
Garde champêtre - Afficheur : Martin
Instituteur : Caffet.
Institutrice : Mlle Delorme
Ecole libre garçons : Frères
Ecole libre filles : Soeurs
Juge de Paix : de Monneront
Greffier : Provot
Huissiers : Morlet, Gaspard
Notaire : Jaubert
Percepteur : Marioton
Receveur de l'enregistrement : Lebon
Curé : Bourdillat
Vicaire : Monsinjon.

Professions
Agriculteurs : Bourdeau, Jalasson.
Armurier : Bory
Aubergistes : Dumont, Renard, Lespinasse, Souverain, Veuve Petit, Delin, Veau, Proutot, Beaudot, Morin.
Articles de Paris : Magdo, Goussot
Assurances : Moreau (Confiance grèle), Creuset (La générale), Thoniard (La Nièvre), Provot (L'Abeille), Moreau (Le Soleil), Roblin (Le Monde), Vacant (L'Union de Zurich), Martin (Le Phénix).
Banquiers : Frébault, Thoniard
Bois & Charbons : Mirault
Boulangers : Petit, Moutet, Bordet
Bouchers : Veau, Boulé
Briques et tuiles : Moreau
Cafetiers : Raison, Martin, Bossu, Grangé
Carrosserie : Brissard frères
Chapeliers : Souverain, Boulé, Roblin
Charpentiers : Bouziat, Couillot
Charrons : Roumier, Guillemot
Chaudronniers : Magne, Boudet
Chaussures : Boulé, Roblin
Chaux : Moreau
Cordonniers : Bouillot, Boule, Roblin, Duplessis
Couvreurs : Lussier, Petit
Entrepreneurs : Cl. Vacant, L. Vacant, Tourand
Epiciers : Goussot, Magdo, Lhoste, Mahuet, Dubois, Joly, Morin, Philippe, Aubailly, Robelin
Ferblantiers : Amiot, Gobillot
Fers : veuve Petit
Graines : Chauve, Joly, Goussot, Magdo
Grains et Farines : Chauve, Alexandre
Hôtel : Veuve Moreau
Horloger - photographe : Barrage
Journaux : Magne, Sautereau
Jardinier : Loreau
Laines : Picard
Machines à Battre : Brade, Prévost
Maréchaux : Pénot, Lavot, Lardreau, Briffault
Meuniers : Provost, Pescher
Médecin : Billetou
Merciers : Magdo, Goussot, Joly, Mahuet
Messager : Charles
Meuniers : Veuve Edmond, Alexandre
Modistes : Mme Gauthier, Lelong
Nouveautés : Pannetier, E. Pellé, E. Pellé
Pharmacien : Poupet
Plâtriers : Sergent, Monvoisin, Millot père & fils
Quincailliers : Mahuet, Amiot
Sabotiers : Niot, Souverain, Simonin, Guyot
Selliers : Chauve, Pioux, Charpin
Serrurier : Bory
Tabac : Dubois
Tailleurs : Roumy, C. Joly, E. Joly, Pellé
Tonnelier : Robelin
Vêtérinaire : Moreau
Vignerons : Leblanc père & fils, Mousselin père & fils, E. Cornu, J. Cornu, Renault père & fils
Vins en gros : Buisson, Martin
Voitures Publiques : Charles, Bernard.

Les Etablissements Ponceau, anciennement Ets Brissard
Ouvriers des Ets. Ponceau, successeurs des Ets. Brissard.
Si l'on se réfère aux recensements, plusieurs hommes de Saint Benin y travaillaient (charron, charpentier, forgeron, ajusteur, limeur, manoeuvre...)
Le premier à droite en bas est Jean Daché, charron chez Brissard en 1911.
Cette entreprise située rue Victor Hugo regroupait plusieurs corps de métier.

(photo prise entre 1906 et 1915)


Principaux propriétaires :
Thoniard, Amiot, Vacant, Veuve Guttron, Lelong, Buisson, Jaubert, Marioton.

Répartition des familles dans les hameaux
DOMAINE BRULE -- Moreau
MAISON-ROUGE -- Larose, Pellé
VANNAY -- Millet
DEUX-VILLES -- Ravisy
PAILLOT -- Mignard.
CHERAULT -- Colas, J. Frébault, E. Cottard.
TRAILLES -- Thomas
SEGOULE -- Pellé, Couillot, Amelaine
MAISON-BLANCHE -- Beaudot
MAGEREUIL -- Roche
SAUVRY-BAS -- Frigolet, Masson, Leblanc
SAUVRY-HAUT -- Alexandre, Girard
MOUSSEAUX -- Bourdeau, Aubailly
VIEUX-CHATEAU -- Baron Benoist d'Azy
CHATEAU-NEUF -- Comte Benoist d'Azy
LAVAULT -- Labonde, Moussy
ROSANGES -- Jardelot
FOURNEAU -- Colas
Le PETIT-MOULIN -- Gitton
MONGOUBLIN -- Vicomte de Saint-Phalle (Château), Courtoux, Potier.
Les CHAUMES -- Lafoy
Les GAMARDS -- Colas
VALOTTE -- Colas.


Au 20éme siècle
En 1907, un marché couvert est aménagé dans les bâtiments de la cure ; le champ de foire qui se trouvait à la Chaume Temponelle, trop petit et éloigné du bourg, sera supprimé la même année et remplacé par l'enclos de la cure.

Le 4 septembre 1944, le village faillit être rasé par les Allemands en déroute, et 12 otages fusillés, mais heureusement le pire fut évité : plus de précisions en cliquant sur ce lien.

Etat des activités de la population en 1956
Professions

Médecin : Franck-Bernard
Pharmacien : Mlle. Thibier
Notaire : Pouget
Huissier : Point
Greffier de la Paix : Gaillard
Vétérinaire : Theuriot
Assurances :
- E. Meunier (La Confiance - incendie et vie)
- E. Mouthé (Mutuelle du Mans, Les Travailleurs Français, Société de Toulouse)
- M. Gachet de la Fournière (La Séquanaise)
- Guyot (Mutuelles Agricole, La Nièvre)
- Petit (Le Nord, La Cérès grèle, La D.I.A)
- Point (Le Soleil)
Caisse d'Epargne : Mlle. Roblin (sous caissière)
Caisse locale Crédit Agricole : Petit
Receveur-buraliste : Lagneau
Poids Publics : Dugué
Aubergistes : Bion, Léger, Terrolles, Piquier, Faussillon, Gauthier, Perron
Automobiles : Petit, Piat, Faussillon, Brousseau
Cycles : Petit, Piat, Faussillon
Bière et limonade : Imbert, Gaulier
Bois : Ponceau
Bouchers : Thibaudat, E-J. Veau
Boulangers : Beauvais, Duglet
Cafés : Lagneau, Faussillon, Terrolles, Perron
Carrossier : R. Ponceau (spécialité de voitures à bestiaux et remorques automobiles)
Chapeliers : Gaugnard, Souverain
Charbons de bois : L. Imbert
Charpentier : Bouziat
Charrons : Ducrot, Simonin
Chaussures : Gaugnard, Souverain
Chiffonnier : Loisy
Coiffeurs : Ney, Mme. Petit
Cordonnier : Girard
Couvreur : Labonde
Electricité - T.S.F : Massy, Bion
Engrais : Loisy
Entrepreneur maçonnerie : Vacant
Entrepreneur sciage : Simonin, Ponceau
Epicerie - Bonnetterie : Lacombe, Taine, Grenot (Economiques Troyens, Les Eco)
Ferblantier : Amiot
Graines : Loisy, Grenot, Taine (Economiques Troyens, Les Eco)
Hôtels : Perron, Terrolles
Instruments agricoles : Brousseau, Penot
Journaux : Lagneau, Souverain
Lingerie : Mlles. Roblin
Machines à battre : Cl. Provost
Marchands forains : Dailland, Gaugnard, Chailloux
Maréchaux-ferrants : Penot, Brousseau
Matériaux de construction : Ponceau
Menuisiers : Renard, Bouziat, Ducrot
Merciers : Grenot, Lacombe, Taine, (Economiques Troyens, Les Eco)
Monuments funéraires : Vacant, Ferreira
Moulin : Ferreira
Articles de pêche : Lagneau
Platriers : Monvoisin, Nivard
Quincaillier : Amiot
Sabotiers : Souverain, Gaugnard
Selliers : Charpin, Gauthier
Serruriers : Penot, Brousseau
Tailleur : Dailland
Tissus : Dailland, Challoux, Lacombe
Véhicules agricoles : Ponceau
Vins en gros : Gaulier.

Principaux propriétaires
Château de MONTGOUBLIN -- Gachet, de la Fournière
Château du VIEIL-AZY -- Vicomte Denys Benoist d'Azy, Lacour, Rivé
Château NEUF -- Prince de Croÿ

Non-résidant : de St-Phalle

Principaux agriculteurs
TRAILLES -- Jean Beaudot
VIEIL AZY -- Gaulier
ROSANGES -- Schwing
DOMAINE-BRULE -- Carniot
MOUSSEAU -- Provost
MONTGOUBLIN -- Pleuchot, Bigoret
SEGOULE -- Pellé, Poirier, Alexandre
DEUX-VILLES -- Loisy, Verner
La CHAUME TEMPONELLE -- P. Bourdiaux
VALOTTE -- Férien
MAISON BLANCHE -- Jamard
HAUTE-COUR -- Poncelet
CHERAULT -- Bourdellat, Namy.

L'agriculture et l'élevage du Charolais et du mouton sont les activités principales, complétées par une coopérative agricole et céréalière. Une briqueterie fut longtemps en activité à Lavault.

La fontaine de la place de l'église, anciennement entourée de platanes, fut construite sur un ancien puits artésien.

Les premières communions à saint benin d'azy
Communion aux "Saints Anges" (25 mai 1944)

Figures locales

Saint Benin d'Azy est le pays natal :

- du peintre Paul-Louis Martin des Amognes (1850 - 1925)

Né le 25 mai 1850 à St-Benin, et fils de Jacques Martin (non, il ne s'agit pas de celui auquel vous pensez !), il fait d'abord un apprentissage de sellier et peintre de voitures à cheval. C'est sur les conseils de ses aînés, les peintres Bouveault et Hector Hanoteau (1823-1890, frère du Général Hanoteau), qu'il se rend à Paris pour étudier la peinture dans l'atelier de ce dernier, puis dans celui de Paul-Joseph Blanc (1846-1904). C'est Hanoteau, qui le baptise "Martin des Amognes" pour le distinguer de ses homonymes. Il expose son premier tableau « un coin de jardin » au Salon de Paris en 1881, et les années suivantes. Le 25 mai 1899, il épouse Elisabeth Wadeking, peintre spécialiste dans la représentation florale. A la Mairie de St-Benin, une salle ornée par un de ses grands tableaux lui est dédiée, il s'y déroule entre autres des expositions d'œuvres d’artistes locaux.Le Musée Municipal Frédéric Blandin à Nevers, présente ses principales toiles.
Cet homme simple et modeste, meurt à Nevers le 30 juin 1925 (inhumé à St-Benin).
Pour en savoir plus sur Martin des Amognes


- du poète Paul Vacant (1863 - 1927)

Né le 1er juillet 1863, cet ancien élève du Lycée de Nevers entra dans l'administration et séjourna quelques temps en Corse comme receveur à l'enregistrement. Il finit par en démissionner et « vint terminer sa vie dans son village natal, où sa muse originale, gracieuse et légère, qui ne dédaignait pas de tremper ses lèvres dans le bon petit vin de Segoule ou de Montsavault, lui inspira des poésies d'une saveur locale particulière et bien personnelle. », comme le décrit L.M Poussereau.
Il mourut à Azy le 7 juin 1927.

Pour lire quelques vers de Paul Vacant


- de l'économiste et sociologue Jean Fourastié (1907 - 1990).

Cet ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, né à St-Benin, enseigne dans les plus hautes institutions économiques ; il a écrit des ouvrages incontournables pour qui s'intéresse à la société industrielle du XXe siècle ; voici les principaux, dont certains écrits avec sa fille Jacqueline : « La réalité économique, Les 30 glorieuses, La comptabilité, Les conditions de l'esprit scientifique, Essai de morale prospective, Faillite de l'université ?, D'une France à une autre, Le grand espoir du XXe siècle, Pouvoir d'achat prix et salaires, Ce que je crois, Le rire – suite, Mémoires en forme de dialogue. »

Pour en savoir plus sur Jean Fourastié


- du poète et historien Louis Mathieu Poussereau (1855 - 1931)

Natif de Biches, dans le Bazois, il fut l'exemple même de l'autodidacte éclairé. Après avoir été simple employé, puis chef de service à la houillère de La Machine, A la fois : poète, historien, archéologue et peintre de talent (il fut l'élève d'Hector Honeteau de 1879 à 1890) il consacra sa vie à célébrer le Nivernais, ses traditions et ses talents à travers des ouvrages, des conférences, et des communications sur l'histoire et la sociologie de notre pays, qui font référence, aujourd'hui encore ! La liste de ses ouvrages ou études est trop longue pour l'énumérer ici. Ami de tous les peintres, sculpteurs ou poètes nivernais, il les a toujours soutenu et même guidé dans leur parcours artistique. Il publie un livre sur Rosa Bonheur en Nivernais en 1925 et organise une fête à sa mémoire dans l'allée du parc du Château de la Cave, à Beaumont Sardolles. En 1921, il se retire à Saint-Benin. A la suite d'une longue et douloureuse maladie, il s'éteignait à Azy le 24 décembre 1931, âgé de 76 ans et fut inhumé à La Machine.
Pour en savoir plus sur Louis Mathieu Poussereau


- Du général Alexandre Alphonse Potelleret (1835-1915)

Alexandre Alphonse Potelleret est né le 3 septembre 1835 à Saint-Benin-d'Azy. Après une carrière dans la gendarmerie, il est nommé général de brigade en 1894, puis Président du comité technique de la gendarmerie l'année suivante. Il meurt le 23 mars 1915 à la Ferté-sous-Jouarre.


Evolution de la population

En 1788 : 1212 habitants, en 1820 : 1640 habitants, en 1829 : 1719 habitants, en 1885 : 1986 habitants, en 1890 : 1893 habitants, en 1895 : 1948 habitants, en 1925 : 1420 habitants, en 1931 : 1293 habitants, en 1934 : 1155 habitants, en 1999 : 1238 habitants, 1248 habitants en 2006...

Accés aux cartes postales anciennes de Saint-Benin

A voir

Vieil Azy à saint benin d'azy

  Le Château du Vieil Azy (XIVe - XVIIIe - XIXe siècle)

Le château médiéval fut construit par Gilbert de Saint-Père, puis détruit en partie au début du XVIIIe siècle par Michel de Las, (Seigneur de Prye) pour y reconstruire une aile plus confortable, terminée en 1722. Il ne subsiste de l'édifice initial qu'une tour.
Erigée en marquisat en 1738, la terre d'Azy est passée aux du Bourg de Bozas.
Léonor Brière d'Azy l'achète en 1795, et ce sont ses héritiers qui le transforment en ajoutant des éléments gothiques aux bâtiments existants, durant le XIXe siècle.
Par alliance, il devient la propriété de Denys Benoist d'Azy, qui le fait remanier à son tour en 1847.
De style Renaissance, il présente un corps de logis flanqué de 4 tours octogonales ornées de mâchicoulis.
La façade, est ornée de colonnes et de motifs sculptés au dessus de portes et fenêtres.


Saint Benin d'Azy et son manoir de Valotte

  Le Manoir de Valotte (XVe - XVIe siècle)

Depuis cinq siècles, ces vieilles pierres, posées par des gens de l'art, maintiennent debout ce Manoir aux proportions simples et belles : deux tours rondes à l'est et à l'ouest, une carrée au nord en façade qui sert d'entrée principale. Cette dernière comporte un escalier de lourdes pierres qui tourne de gauche à droite, du côté étroit des marches. Un pigeonnier, a été reconverti en petite chapelle.
Photos et historique disponibles sur le site de la Princesse de Croÿ : http://mimi.decroy.free.fr

Le fief de Valotte appartenait à Olivier de Chastelux, époux de Marguerite d'Amboise qui, devenue veuve, le vendit à Esne de Las (Seigneur de Valotte, en 1585). Valotte resta dans la famille de Las, avec son cousin germain Emmanuel de Bourg, jusqu'en 1771.
La Marquise du Bourg, née Las, vendit en 1794, une partie de ses terres à Léonor Brière, Maître de Forges, fils de Monsieur Brière, Maître de Forges du Comte d'Artois. Léonor Brière - dit d'Azy - eut de nombreuses activités : industrie, agriculture, bienfaisance et vénerie.
Le Marquis de Foudras le cite dans son livre «Les gentilshommes chasseurs». Ce fut en 1808, écrit l'auteur, inspiré par des sentiments d'utilité publique, qu'il fit refleurir la vénerie nivernaise, aidé de Monsieur Ladrey, directeur des Forges : 1 240 loups furent tués.
C'est à Valotte, en 1823, qu'il installa des fermiers anglais et fit des croisements «Short Horn» Nivernais-Charolais, couronnés de succès.
Brière d'Azy était le père d'Alexandrine Benoist d'Azy, grand-mère maternelle de la Princesse Marie-Dorothée de Croÿ, qui en hérita après avoir été la fermière exploitante des terres.
La propriétaire actuelle du Manoir de Valotte est sa nièce Léopoldine, née Charbonnaux.

Son studio d'enregistrement reste mondialement connu, depuis que Julian, le fils de John Lennon (du mythique groupe anglais "Les Beatles"), y a enregistré son album titré « Valotte »

saint benin d'azy et ses châteaux

  Le Château Neuf d'Azy ou Château d'Azy (1847)

Construit en 1847 par le Comte Denys Benoist d'Azy après avoir laissé le Château du Vieil Azy à son cousin.
Cet élégant château à l'architecture originale peu commune dans la Nièvre, le rend remarquable.
C'est un architecte angevin, Delarue, qui se chargea des plans et la Nièvre eut ainsi une demeure comme l'Anjou en possède des douzaines, mais qui, dans la région, est seule de son espèce. Viollet-le-Duc ne sévissait pas encore dans ce coin reculé et Delarue a préservé le château des fioritures médiévales, sans toutefois oublier les tours et les toits pointus, dans le ton romantique de la bataille d'Hernani et du lyrisme des Burgraves. C'est typiquement la résidence de campagne néo-classique, faite pour la vue et le repos, où la clarté et le confort sont dans toutes les pièces, dans cette construction soignée en beau matériau. Un escalier de pierre, avec sa rampe à balustres et ses pilastres finement ouvragés, part avec élégance du hall d'entrée, dont le carrelage bicolore est un joli travail. Evoquant son activité, des motifs d'ornementation de la façade représentent une forge et une locomotive. Si aujourd'hui ces motifs peuvent surprendre un visiteur non averti, ils symbolisaient, dans le contexte économique de l'époque, la légitime fierté d'un promoteur qui avait risqué sa fortune pour développer une industrie naissante et encore contestée.
Les Benoist d'Azy étaient des gens de goût et les dessus de porte, peints par Van Loo ou Boucher, en témoignent, comme les panneaux de papier peint, représentant la chasse, qui proviennent de l'Exposition de Londres de 1849 et décorent la salle à manger.
C'est le roi Charles X qui avait anobli en 1827, le comte Denys Benoist d'Azy. Descendant d'une famille angevine, il avait suivi d'abord les traces de son père qui, sous la Restauration, tint des postes élevés dans l'administration ; directeur général des contributions indirecte au ministère des finances, il appartenait au Conseil Privé du Roy. Il devient député de la Nièvre et vice-président de l'Assemblée Nationale en 1851.

Son fils, qui portait le même prénom que lui, fit pour sa part, de brillants débuts de carrière comme directeur de la Dette Publique et fréquenta autant les salons littéraires que les milieux financiers. En 1822, et alors qu'il est inspecteur des finances, il épouse Alexandrine, fille de M. Brière d'Azy, important propriétaire foncier et Maître de Forges à Vierzon et Saint-Benin. Ce dernier avait acquis, avant la Révolution, la Seigneurie d'Azy et avait pris le nom de sa terre pour devenir Benoist d'Azy.
M. Brière était entreprenant et, sous l'Empire, fit revivre la vénerie dans la Nièvre, formant une meute avec des chiens venus des Deux Sèvres ; il détruisit ainsi quelques 1.200 loups dans les bois du Nivernais. Il rêvait d'avoir des chevaux rapides et robustes et, avec ses étalons, obtint une race, connue sous le nom de race d'Azy. Décidément cette terre donnait son nom à tout le monde.

Son gendre, Benoist d'Azy, n'était pas moins actif, mais la politique était son occupation favorite. Il fut successivement député de la Nièvre en 1841, à Château-Chinon, comme légitimiste, contre Louis-Philippe, puis député du Gard, où il avait fondé les usines métallurgiques d'Alès, réélu en 1849. Entreprenant et populaire dans les deux départements, il fut en même temps, élu du Gard et de la Nièvre à l'Assemblée nationale de I87I et opta finalement pour la Nièvre, où il représentait le parti monarchiste et catholique. Membre éminent du « Comité de la rue de Poitiers », il soutient l'élection de Louis Napoléon à la présidence de la République.
Du riche domaine de son épouse (plusieurs milliers d'hectares) il fit une propriété digne de sa position politique. Cependant, des lettres adressées en 1873, à son fils le Vicomte Charles, révèlent qu'au cours des dernières de sa vie professionnelles, il s'était attaché à la rédaction d'un projet de Caisse de Retraite pour les travailleurs.

Marie-Guilhelmine Benoist (née Laville-Leroux et fille du dernier ministre de Louis XVI) habitait le Louvre, et ses 2 fils : Denys et Paul y sont nés ! C'était une peintre renommée, dont les oeuvres sont encore exposées au Musée du Louvre (Paris), et qui avait travaillé dans l'atelier de David.
Paul Benoist d'Azy, autre fils de Denys, dirigea dans la région les Forges de Fourchambault, de Torteron et d'lmphy, faisant figure de révolutionnaire parce qu'il accordait autant d'importance au bien-être social de ses ouvriers qu'à la bonne marche de ses affaires.


saint benin d'azy et son château de Mongoublin

  Le Château de Montgoublin (XVIIe-XIXe siècle)

C'est une grosse maison appartenant à la famille de Saint-Phalle qui s'est illustrée à plusieurs reprises, Niki de Saint-Phalle, la célébre plasticienne cinétique, y passait de temps en temps.
Il présente l'intérêt d'avoir de jolies écuries qui abritaient longtemps un magnifique équipage de chasse à courre.

Pour en savoir plus sur Niki de Saint Phalle

saint benin d'azy et ses églises

  L'église Saint Bénigne (1836)

C'est l'église actuelle, elle est d'architecture néo-classique et fut consacrée le 22 août 1836.
La fouille des fondations en 1835, permit d'y découvrir des cercueils chrétiens des premiers siècles. L'église précédente était recouverte d'un toit de chaume.
Le plan en croix, typique des églises romanes ou gothiques est constitué d'une nef, voûtée en plein cintre, se terminant par une abside sans déambulatoire, au chevet de laquelle s'érige le clocher carré.
Elle est flanquée de 2 chapelles latérales en saillie à l'extérieur, qui furent agrandies en 1867.


saint benin d'azy et ses écoles

  L'école communale de garçons (1890)

Construite pour 37.164 francs de l'époque, sur adjudication de travaux, du 16 août 1890, elle est symétrique. Devenue depuis Collège des Amognes, rénové de 2003 à 2005, tout en préservant ce bâtiment. L'école de fille fut installée dans l'ancien presbytère en 1907.


saint benin d'azy et ses moulins

  Le Moulin de la Guesne (XIXe siècle)

Héritière d'une très ancienne tradition de forges, la Nièvre est, à cette époque, l'une des régions de France les plus avancées sur le plan de la métallurgie. Les Brière d'Azy, sont en relations suivies avec Georges Dufaud et Emile Martin à Fourchambault et avec les Manby au Creusot. C'est dans ce contexte que Denys Benoist d'Azy se lance dans la carrière industrielle métallurgique après avoir démissionné de l'Administration.

Ce moulin à eau sur l'Ixeure, fut transformé en Forge au XVIIe siècle, utilisant le minerai de fer exploité dans les bois d'Azy (en moyenne 65 tonnes par an de petit fer sont produits). Le moulin restera en activité jusqu'à la dernière guerre.


saint benin d'azy au 19éme siècle

  La façade d'une ancienne filature (XIXe siècle)

Ornée d'un bas relief représentant un bélier, un métier à tisser et de 3 pelotes de laines, signale une ancienne filature au bas de la rue de la Fontaine, qui disparut avant la Première Guerre Mondiale. Elle appartenait à la famille Picard.


Saint benin d'azy et sa gare du Tacot

  L'ancienne gare du Tacot (construite vers 1910)

La ligne se prolongeait jusqu'à St Saulge (alors très prospère, car considérée comme la porte du Morvan), puis Corbigny. Elle passait par Bona où fut construite une gare intermédiaire (cliquez sur ce lien pour avoir plus de précisions sur les lignes d'intérêt secondaire de la Nièvre).
La loi du 11 juin 1842 tendait à établir un réseau ferroviaire national. Mais l'Etat se trouvait alors dans l'impossibilité de financer un tel programme de travaux public. Le projet fut donc repoussé et l'Etat se borna à acheter certaines lignes, telles que Paris-Chartres et Paris-Lyon. Pour les autres lignes, le gouvernement opte pour leur construction par des entreprises privées avec le soutien de l'Etat. Ce n'est qu'en 1937 finalement, que les compagnies françaises de chemins de fer sont nationalisées...


Saint Benin d'Azy et ses lavoirs

  Le lavoir de Chèrault

Lavoir campagnard typique, comme il en existait dans tous les hameaux de nos bourgs.


saint benin d'azy et son monument aux morts

  Le monument aux morts (1920)

Anciennement au centre de la petite place à gauche de l'église (place Paul Doumer), il est constitué d'une colonne de pierre et de bronze, surmontée d'un coq gaulois chantant ; il a été déplacé récemment sur le côté vers l'église.
Dès le mois d'octobre 1919, des subventions furent accordées aux communes pour la construction de monuments aux morts célébrant les victimes de la Première Guerre Mondiale ; l'année suivante, une loi stipula que le montant des subventions devait être fixé en fonction du nombre de soldats tués et de la richesse de la commune.


saint benin d'azy et le parc Rosa Bonheur

  La Nouvelle mairie et le parc Rosa Bonheur

La municipalité a fait l'acquisition en 1999 et fait restaurer avec goût cette propriété du XIXe siècle qui appartenait à la famille Sornin.
Elle y a installé la nouvelle Mairie, surnommée « Le Châtiau » par certains, le 31 mai 2000.
Cette construction bourgeoise en pierre est flanquée d'une petite aile avec tourelle, où étaient situés les communs.
Le fronton de l'ancienne Mairie (actuel Hôtel des Impôts, rue Thiers, datant de 1841) abritait une horloge autrefois.
La mairie intermédiaire déménagea ensuite place Paul Doumer.
Le Parc Rosa Bonheur est planté d'un magnifique cèdre multi-centenaire ; une partie a été équipée de jeux d'extérieurs pour enfants.


La peintre Rosa Bonheur (1822 - 1899) arrive pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'a alors que 26 ans, mais est déjà une peintre animalière confirmée.
« Mam'zelle Rosa » comme l'appelaient les gens du pays, les séduit vite par sa grâce, sa vivacité, sa simplicité et l'intérêt qu'elle porte au monde paysan.
C'est son tableau « Labourage nivernais » datant de 1849 (exposé au Musée d'Orsay à Paris) qui lance sa carrière et rend bientôt célèbre mondialement cette peintre des animaux et des hommes au travail, dont même le Bulletin paroissial de St-Benin vantera les mérites en 1973.
Un musée lui est dédié au Château de Fontainebleau en 1920, et ses oeuvres seront sculptées ou lithographiées par de nombreux artistes connus. Une plaque, rappelant que Rosa Bonheur y descendait de diligence lors de ses séjours, est apposée en 1929 sur l'ancien relais de Poste de Maison Rouge, à l'initiative de son grand spécialiste local : Louis-Mathieu Poussereau ; elle disparaîtra lors de la démolition du bâtiment en 1970.

Pour en savoir plus sur Rosa Bonheur

A faire :
- Faire étape avec votre camping-car sur l'aire réservée près du gymnase,
- Suivre une des randonnées balisées (un guide de 25 parcours au Pays des Amognes est disponible chez Randonièvre : 03 86 36 92 98)
- Découvrir les arbres singuliers (enlacés et en X) de la forêt de Sauvry,
- Acheter vos produits locaux à l'occasion du marché hebdommadaire,
- Découvrir la spécialité gastronomique : le Saupiquet des Amognes... (recette en cliquant sur ce lien)
- Pêcher dans l'Ixeure ou l'étang du Vieil Azy,
- Partager une partie de boules sur le terrain dédié,
- Se rafraîchir à la piscine découverte, pendant les mois d'été,
- Faire du tennis sur un des 2 courts extérieurs,
- Emprunter ou consulter les ouvrages de la médiathèque.

Bibliographie :
- Annuaires de la Nièvre édités par le Journal du Centre.
- Les Amognes (Edition Alan Sutton)
- Ouvrages de Jean Drouillet.


Accés à toutes les cartes postales anciennes de St-Benin

Accès aux images actuelles de St-Benin

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