![]() |
Evénements Liens |
Altitude : 250 m Superficie : 2580 ha Population : 1238 habitants appelés les "Bénignois" ou "Béniniais" Arrosé par : l'Ixeure, le Barathon, le Rio et le ruisseau de Sauvry. ![]() Fête locale : dimanche après les 24 juin et 25 août Fête du quartier de la Gare : 3éme dimanche de mai. ![]() Carte de Saint-Benin en 1878 au 1/10.000éme Saint Benin d'Azy est le chef-lieu de canton et la capitale des Amognes. Hameaux et lieux-dits : Le Bourg, Bellevue, Chaume Temponelle, Chérault, Deux-Villes, La Chaume, La Filature, La Guesne, La Haute-Cour, La Mouille, Lavault, Le Fourneau, Les Bluzats, Les Gamards, Les grandes Chaumes, Le Vieil-Azy, Magereuil, Maison Blanche, Maison Rouge, Montgoublin, Montsavault, Mousseaux, Paillot, Rongefer, Rosange, Sauvry bas, Sauvry haut, Segoule, Trailles, Valotte, Vannay. Origine : Ce site Gallo-romain, ancien lieu de passage des bouviers et des bûcherons, tire la première partie de son nom de Saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne, bien connu à Dijon où sous l'empereur Marc Aurèle, un certain Térence lui fit infliger "de bien mauvais traitements".
Nombre d'habitants : - 2018 : 1269 habitants, - 2015 : 1347 habitants, - 2013 : 1306 habitants, - 2005 : 1250 habitants, - 1999 : 1207 habitants, - 1990 : 1243 habitants. Répartition (2005) : - Hommes : 47,6 %, - Femmes : 52,4 %, - Célibataires : 26,8 % ![]() (Chiffres de 2005) Activités : - Etudiants : 5,8 %, - Retraités : 28,1 % - Chômeurs : 9,7 % La viticulture En 1801, on compte déjà : 52 vignerons à Segoule, 15 à Mousseaux, 8 à Chérault, 2 à Montgoublin et 2 à Valotte. Les vignes occupent une partie des terres cultivées non négligeable, comme l'atteste l'inventaire de 1906 qui en recense 190 ha sur le canton. Le cadastre garde encore des traces de ces petits vignobles dans les hameaux de : Segoule, Mousseaux, Montgoublin, Sauvry et Valotte. Celui de Segoule et ses Monts "Savault" ou "Bert" ont été vantés à travers les poèmes de Paul Vacant, et faisait vivre au XIXéme siècle une partie non négligeable de la population. Celui de Valotte regroupait une quarantaine de petites parcelles à flanc d'un côteau argilo-calcaire, exposé plein sud, et sur lesquelles chaque habitant cultivait ses vignes. Ces parcelles étaient arpentées en "oeuvrées" de 4 ares 25. Cette période viticole va durer jusqu'à la première guerre mondiale. Le "Tacot", était pratique pour exporter notre jus de la treille dans d'immense barriques, que l'on retrouve sur certaines cartes postales anciennes, mais il s'en "roulait" aussi en voiture à cheval et dans les premiers fourgons de l'époque. Le "chti" vin obtenu, qualifié de "léger et agréable" était plus une fierté locale qu'une véritable cuvée reconnue, comme peuvent l'être le Pouilly ou le Sancerre, mais surtout le moyen d'en boire à bon compte pour ses propriétaires et leur famille. Quelques arpents de vignes demeurent encore sur la commune et leurs détenteurs les cultivent avec passion et fierté. La sidérurgie - le Fourneau d'Azy Situé sur le ruisseau de Sauvry, il appartenait au Comte de Prye. On y fondait les minerais de la Jarnosse, de Limon et du Bois d'Azy. Vers 1770, il produisait 250 tonnes par an. Par la suite, du fait du comblement de l'étang et du manque d'étanchéité du terrain constitué d'un sable argileux, il ne fonctionnait guère que 2 à 3 mois par an. En 1810, sa production n'était que de 50 tonnes de gueuses et l'exploitant : le sieur Castain, était contraint à la faillite. Repris par le propriétaire, le sieur Brière d'Azy, ce fourneau produira 75 tonnes en 1813. Une machine à vapeur y fut installée en 1841, pour suppléer au manque d'eau : chute possible de 11 m, avec roue de 8 m de diamètre. A cette époque, il utilisait les mines de Brosse, Limon et Sarazin en mélange avec des minerais du Berry. Il put produire alors 300 tonnes de fonte d'affinage mais arrêtera sa production en 1887. - la Forge de Valotte Elle existait dès 1627, date à laquelle elle appartenait à un sieur Gascoing. Léonor Brière d'Azy l'achète en 1840. Elle comportait un feu de mazerie et 2 petits feux d'affinerie, une soufflerie à soufflets et un martinet. Une soufflerie à piston remplaça un peu plus tard 2 groupes de soufflets en bois. La chute avait un dénivelé de 4 m, avec un débit faible mais régulier qui permettait à l'usine de tourner toute l'année. Elle pouvait produire, vers 1840, 60 tonnes de petits fers et aciers par an et consommait 250 tonnes de charbon de bois pour ce faire. Elle utilisait les fontes du fourneau d'Azy, distant de 2 km. - la forge des Gamards Son nom qui signifie (petites crevettes d'eau douce), était celui de ses propriétaires de l'époque. Cette petite forge comportait un feu de mazerie et 2 feux d'affinerie, à l'aide de soufflets en bois à liteaux et charnières, et d'un martinet. - la forge de la Guesne ou Guienne Elle appartenait Monsieur Léonor Brière d'Azy et comprenait un feu de Mazerie, 2 feux de forge, une soufflerie à cylindre et un martinet. - la forge du Paillot Ces forges appartenaient au Comte du Bourg, avant de devenir la propriété de M. Brière d'Azy. Les bois de Sauvry produisaient du minerai, qui alimenta, un temps le haut fourneau de Druy, sur le Gravot ; mais sa teneur en phosphore donnait des fers cassants et son utilisation fut bientôt abandonnée. Un recensement de 1815, dénombre 190 ouvriers occupés pendant le quatrième trimestre de 1814, dans les 2 fourneaux et les 8 affineries de Saint Benin d'Azy, La Fermeté et Limon. A la fin du XIXe siècle, le manque de main-d'oeuvre, la difficulté d'écoulement provoquée par la concurrence de la grosse industrie, contribuèrent peu à peu à la disparition presque complète des industries locales du fer, de la fonte et de l'acier. De même, dans les environs du bourg d'Azy, se trouvaient plusieurs carrières de pierre : - Celle de la Castinière (au dessus de Magereuil) où l'on exploitait la castine, un calcaire particulier utilisé dans l'élaboration de la fonte en haut-fourneau, comme fondant et épurateur. - Celle de Longeron (à droite en venant de Nevers, avant Maison Rouge), dont les pierres servaient à la construction des escaliers et au dallage des granges, dans lesquelles on battait les céréales au fléau. - Celle des Provencelles (non loin de Maison Blanche, avant d'entrer dans les bois), qui fournissait une pierre jaunâtre, utilisée dans la construction des maisons de nos villages. - Les silex qui couvraient nos bois et nos champs étaient ramassés et employés pour l'entretien des routes. Salaires : La Révolution Au moment de la Révolution, le village de St-Benin d'Azy fut presque entièrement détruit et son nom modifié en : Azy aux Amognes ; les révolutionnaires ayant voulu effacer "ce SAINT qu'ils ne voulaient voir" ! Bien que cette nouvelle appellation fut un bien joli nom, St-Benin d'Azy reprit plus tard ses droits. L'ancienne église St-Christophe entourée de son cimetière, construite à l'emplacement de l'actuel Hôtel St-Christophe, subit elle aussi la Révolution ; elle fut vendue comme bien national et rasée, ses cloches étant expédiées en bateau par la Loire vers Orléans pour y être fondues. Mousseaux-sur-Azy est rattachée à Saint-Benin-d'Azy, alors appelée Azy-sur-l'Ixeure, à la fin de l'année 1793. En 1801, le canton de Saint Benin d'Azy est créé. La nouvelle église, datant des années 1830 est édifiée par Gustave de St-Phalle, maire du village à cette époque ; les travaux étant financés à la fois par la commune et par le comte Denys Benoist d'Azy, qui fait don du terrain. Nouvelles rues en 1892 Dans sa séance du 19 juin 1892, le conseil municipal sous la présidence du maire M. Frébault (présents : Vacant, Rameau, Guyot, Pellé, Niot, Couillot, Jean-baptiste Cottard, Moreau, Amelaine, Louis Aubrilly) décide de baptiser les nouvelles rues et de rebaptiser certaines rues de Saint-Benin d'Azy. Il est intéressant de lire les justifications de l'époque pour ces créations ou modifications. - avenue Gambetta : l'avenue plantée de jeunes marronniers partant de la Maison Rouge et aboutissant à la nouvelle voie qui vient d'être créée à la suite de la construction de la maison d'école des garçons ; en souvenir de la visite que fit à Saint-Benin d'Azy ce grand patriote, le 23 octobtre 1877. - rue Paul Bert : la voie nouvellement plantée d'ormes de l'école des garçons semble indiquée pour porter le nom d'un autre grand citoyen qui s'est rendu illustre surtout par son dévouement à l'enseignement primaire, pour lequel il a créé un manuel civique qu'on trouvait dans toutes les écoles publiques laïques. - rue Thiers : la rue à la suite de l'avenue Gambetta, pour aboutir à l'angle nord de la place publique principale, pour celui qui fut le premier résident de la République et le libérateur de son territoire. - Place de la République : la place principale sur laquelle se trouve le bassin et la fontaine avec jet d'eau, entouré de quatre magnifiques platanes. - rue Claude Montaron : la rue allant de l'angle est de la Place de la République au cimetière pour ce modeste citoyen qui fut un ancien collègue, justifié par les souffrances qu'il a endurées en Afrique, comme victime du "deux décembre", l'intégrité de sa vie, et bien qu'il ne fut pas riche, le généreux don qu'il préleva de sa succession au profit du bureau de Bienfaisance. - rue Nationale : la rue de l'angle sud de la Place de la République à la dernière maison, dans la direction de Mousseaux. - avenue Victor Hugo : l'avenue plantée d'arbres variés, sycomores, marronniers, tilleuls, platanes, etc. allant de la dernière maison de la rue Nationale à l'extrémité de la chaussée de l'ancien étang, pour son plus illustre patriote et de nos grands poètes. - rue du Champ de Foire : la rue bifurquant avec la rue Nationale pour conduire au champ de foire. - rue Baudin : la rue bifurquant également avec la rue Nationale au même point que la rue du Champ de Foire, et aboutissant à la rue de la Fontaine - ci-après désignée - en souvenir du député Jean-Baptiste Alphonse Victor Baudin (dit Alphonse Baudin), défenseur de la Constitution qui paya de sa vie sur une barricade sa résistance au coup d'Etat du Deux décembre 1851, de Louis-Napoléon Bonaparte. - rue de la Fontaine : la rue partant de l'angle ouest de la Place de la République pour aller à l'ancienne fontaine et au lavoir qui, pendant si longtemps furent l'unique ressource du pays. - square de la Liberté : la petite place plantée de marronniers bordant en partie la rue de la Fontaine, au nord, qui coûta si cher à la commune pour maintenir sa propriété contre une tentative éhontée d'usurpation et aussi en souvenir de son origine, la Révolution de 1789. - place de la Gaieté : la petite place triangulaire bordant au sud-est la rue Nationale, habituellement vouée aux danses publiques et autres amusements du même genre. - ruelle de la Boucherie : la ruelle allant de l'angle nord de la place de la Gaieté à la rue de la Fontaine. - rue du 4 Septembre : la courte rue allant de la rue Thiers à la rue de la Fontaine en souvenir de la date mémorable de la proclamation en 1870 de la République et de l'organisation de la Défense nationale. La dépense couvrant les frais de plaque d'identification de ces nouvelles rues se montent alors à 150 francs. La rue de l'Huilerie portait auparavant, le nom de rue de la Beltherie (date inconnue). Etat des activités de la population vers 1900 1893 habitants Maire : Frébault. Adjoint : Vacant Conseillers : Ravisy, Amelaine, Niot, Moussy, Cottard, J-B Couillot, Pellé, Roumy, Mahu, Moreau, Aubailly, I. Couillot, Leblanc, Sautereau. Secrétaire de Mairie : Caffet. Garde champêtre - Afficheur : Martin Instituteur : Caffet. Institutrice : Mlle Delorme Ecole libre garçons : Frères Ecole libre filles : Soeurs Juge de Paix : de Monneront Greffier : Provot Huissiers : Morlet, Gaspard Notaire : Jaubert Percepteur : Marioton Receveur de l'enregistrement : Lebon Curé : Bourdillat Vicaire : Monsinjon. Professions Agriculteurs : Bourdeau, Jalasson. Armurier : Bory Aubergistes : Dumont, Renard, Lespinasse, Souverain, Veuve Petit, Delin, Veau, Proutot, Beaudot, Morin. Articles de Paris : Magdo, Goussot Assurances : Moreau (Confiance grèle), Creuset (La générale), Thoniard (La Nièvre), Provot (L'Abeille), Moreau (Le Soleil), Roblin (Le Monde), Vacant (L'Union de Zurich), Martin (Le Phénix). Banquiers : Frébault, Thoniard Bois & Charbons : Mirault Boulangers : Petit, Moutet, Bordet Bouchers : Veau, Boulé Briques et tuiles : Moreau Cafetiers : Raison, Martin, Bossu, Grangé Carrosserie : Brissard frères Chapeliers : Souverain, Boulé, Roblin Charpentiers : Bouziat, Couillot Charrons : Roumier, Guillemot Chaudronniers : Magne, Boudet Chaussures : Boulé, Roblin Chaux : Moreau Cordonniers : Bouillot, Boule, Roblin, Duplessis Couvreurs : Lussier, Petit Entrepreneurs : Cl. Vacant, L. Vacant, Tourand Epiciers : Goussot, Magdo, Lhoste, Mahuet, Dubois, Joly, Morin, Philippe, Aubailly, Robelin Ferblantiers : Amiot, Gobillot Fers : veuve Petit Graines : Chauve, Joly, Goussot, Magdo Grains et Farines : Chauve, Alexandre Hôtel : Veuve Moreau Horloger - photographe : Barrage Journaux : Magne, Sautereau Jardinier : Loreau Laines : Picard Machines à Battre : Brade, Prévost Maréchaux : Pénot, Lavot, Lardreau, Briffault Meuniers : Provost, Pescher Médecin : Billetou Merciers : Magdo, Goussot, Joly, Mahuet Messager : Charles Meuniers : Veuve Edmond, Alexandre Modistes : Mme Gauthier, Lelong Nouveautés : Pannetier, E. Pellé, E. Pellé Pharmacien : Poupet Plâtriers : Sergent, Monvoisin, Millot père & fils Quincailliers : Mahuet, Amiot Sabotiers : Niot, Souverain, Simonin, Guyot Selliers : Chauve, Pioux, Charpin Serrurier : Bory Tabac : Dubois Tailleurs : Roumy, C. Joly, E. Joly, Pellé Tonnelier : Robelin Vêtérinaire : Moreau Vignerons : Leblanc père & fils, Mousselin père & fils, E. Cornu, J. Cornu, Renault père & fils Vins en gros : Buisson, Martin Voitures Publiques : Charles, Bernard. ![]() Ouvriers des Ets. Ponceau, successeurs des Ets. Brissard. Si l'on se réfère aux recensements, plusieurs hommes de Saint Benin y travaillaient (charron, charpentier, forgeron, ajusteur, limeur, manoeuvre...) Le premier à droite en bas est Jean Daché, charron chez Brissard en 1911. Cette entreprise située rue Victor Hugo regroupait plusieurs corps de métier. (photo prise entre 1906 et 1915) Principaux propriétaires : Thoniard, Amiot, Vacant, Veuve Guttron, Lelong, Buisson, Jaubert, Marioton. Répartition des familles dans les hameaux DOMAINE BRULE -- Moreau MAISON-ROUGE -- Larose, Pellé VANNAY -- Millet DEUX-VILLES -- Ravisy PAILLOT -- Mignard. CHERAULT -- Colas, J. Frébault, E. Cottard. TRAILLES -- Thomas SEGOULE -- Pellé, Couillot, Amelaine MAISON-BLANCHE -- Beaudot MAGEREUIL -- Roche SAUVRY-BAS -- Frigolet, Masson, Leblanc SAUVRY-HAUT -- Alexandre, Girard MOUSSEAUX -- Bourdeau, Aubailly VIEUX-CHATEAU -- Baron Benoist d'Azy CHATEAU-NEUF -- Comte Benoist d'Azy LAVAULT -- Labonde, Moussy ROSANGES -- Jardelot FOURNEAU -- Colas Le PETIT-MOULIN -- Gitton MONGOUBLIN -- Vicomte de Saint-Phalle (Château), Courtoux, Potier. Les CHAUMES -- Lafoy Les GAMARDS -- Colas VALOTTE -- Colas. Au 20éme siècle En 1907, un marché couvert est aménagé dans les bâtiments de la cure ; le champ de foire qui se trouvait à la Chaume Temponelle, trop petit et éloigné du bourg, sera supprimé la même année et remplacé par l'enclos de la cure. Le 4 septembre 1944, le village faillit être rasé par les Allemands en déroute, et 12 otages fusillés, mais heureusement le pire fut évité : plus de précisions en cliquant sur ce lien. Etat des activités de la population en 1956 Professions Médecin : Franck-Bernard Pharmacien : Mlle. Thibier Notaire : Pouget Huissier : Point Greffier de la Paix : Gaillard Vétérinaire : Theuriot Assurances : - E. Meunier (La Confiance - incendie et vie) - E. Mouthé (Mutuelle du Mans, Les Travailleurs Français, Société de Toulouse) - M. Gachet de la Fournière (La Séquanaise) - Guyot (Mutuelles Agricole, La Nièvre) - Petit (Le Nord, La Cérès grèle, La D.I.A) - Point (Le Soleil) Caisse d'Epargne : Mlle. Roblin (sous caissière) Caisse locale Crédit Agricole : Petit Receveur-buraliste : Lagneau Poids Publics : Dugué Aubergistes : Bion, Léger, Terrolles, Piquier, Faussillon, Gauthier, Perron Automobiles : Petit, Piat, Faussillon, Brousseau Cycles : Petit, Piat, Faussillon Bière et limonade : Imbert, Gaulier Bois : Ponceau Bouchers : Thibaudat, E-J. Veau Boulangers : Beauvais, Duglet Cafés : Lagneau, Faussillon, Terrolles, Perron Carrossier : R. Ponceau (spécialité de voitures à bestiaux et remorques automobiles) Chapeliers : Gaugnard, Souverain Charbons de bois : L. Imbert Charpentier : Bouziat Charrons : Ducrot, Simonin Chaussures : Gaugnard, Souverain Chiffonnier : Loisy Coiffeurs : Ney, Mme. Petit Cordonnier : Girard Couvreur : Labonde Electricité - T.S.F : Massy, Bion Engrais : Loisy Entrepreneur maçonnerie : Vacant Entrepreneur sciage : Simonin, Ponceau Epicerie - Bonnetterie : Lacombe, Taine, Grenot (Economiques Troyens, Les Eco) Ferblantier : Amiot Graines : Loisy, Grenot, Taine (Economiques Troyens, Les Eco) Hôtels : Perron, Terrolles Instruments agricoles : Brousseau, Penot Journaux : Lagneau, Souverain Lingerie : Mlles. Roblin Machines à battre : Cl. Provost Marchands forains : Dailland, Gaugnard, Chailloux Maréchaux-ferrants : Penot, Brousseau Matériaux de construction : Ponceau Menuisiers : Renard, Bouziat, Ducrot Merciers : Grenot, Lacombe, Taine, (Economiques Troyens, Les Eco) Monuments funéraires : Vacant, Ferreira Moulin : Ferreira Articles de pêche : Lagneau Platriers : Monvoisin, Nivard Quincaillier : Amiot Sabotiers : Souverain, Gaugnard Selliers : Charpin, Gauthier Serruriers : Penot, Brousseau Tailleur : Dailland Tissus : Dailland, Challoux, Lacombe Véhicules agricoles : Ponceau Vins en gros : Gaulier. Principaux propriétaires Château de MONTGOUBLIN -- Gachet, de la Fournière Château du VIEIL-AZY -- Vicomte Denys Benoist d'Azy, Lacour, Rivé Château NEUF -- Prince de Croÿ Non-résidant : de St-Phalle Principaux agriculteurs TRAILLES -- Jean Beaudot VIEIL AZY -- Gaulier ROSANGES -- Schwing DOMAINE-BRULE -- Carniot MOUSSEAU -- Provost MONTGOUBLIN -- Pleuchot, Bigoret SEGOULE -- Pellé, Poirier, Alexandre DEUX-VILLES -- Loisy, Verner La CHAUME TEMPONELLE -- P. Bourdiaux VALOTTE -- Férien MAISON BLANCHE -- Jamard HAUTE-COUR -- Poncelet CHERAULT -- Bourdellat, Namy. L'agriculture et l'élevage du Charolais et du mouton sont les activités principales, complétées par une coopérative agricole et céréalière. Une briqueterie fut longtemps en activité à Lavault. La fontaine de la place de l'église, anciennement entourée de platanes, fut construite sur un ancien puits artésien. ![]() Communion aux "Saints Anges" (25 mai 1944) Figures locales Saint Benin d'Azy est le pays natal : - du peintre Paul-Louis Martin des Amognes (1850 - 1925) Né le 25 mai 1850 à St-Benin, et fils de Jacques Martin (non, il ne s'agit pas de celui auquel vous pensez !), il fait d'abord un apprentissage de sellier et peintre de voitures à cheval. C'est sur les conseils de ses aînés, les peintres Bouveault et Hector Hanoteau (1823-1890, frère du Général Hanoteau), qu'il se rend à Paris pour étudier la peinture dans l'atelier de ce dernier, puis dans celui de Paul-Joseph Blanc (1846-1904). C'est Hanoteau, qui le baptise "Martin des Amognes" pour le distinguer de ses homonymes. Il expose son premier tableau « un coin de jardin » au Salon de Paris en 1881, et les années suivantes. Le 25 mai 1899, il épouse Elisabeth Wadeking, peintre spécialiste dans la représentation florale. A la Mairie de St-Benin, une salle ornée par un de ses grands tableaux lui est dédiée, il s'y déroule entre autres des expositions d'œuvres d’artistes locaux.Le Musée Municipal Frédéric Blandin à Nevers, présente ses principales toiles.
Né le 1er juillet 1863, cet ancien élève du Lycée de Nevers entra dans l'administration et séjourna quelques temps en Corse comme receveur à l'enregistrement. Il finit par en démissionner et « vint terminer sa vie dans son village natal, où sa muse originale, gracieuse et légère, qui ne dédaignait pas de tremper ses lèvres dans le bon petit vin de Segoule ou de Montsavault, lui inspira des poésies d'une saveur locale particulière et bien personnelle. », comme le décrit L.M Poussereau. Pour lire quelques vers de Paul Vacant
Cet ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, né à St-Benin, enseigne dans les plus hautes institutions économiques ; il a écrit des ouvrages incontournables pour qui s'intéresse à la société industrielle du XXe siècle ; voici les principaux, dont certains écrits avec sa fille Jacqueline : « La réalité économique, Les 30 glorieuses, La comptabilité, Les conditions de l'esprit scientifique, Essai de morale prospective, Faillite de l'université ?, D'une France à une autre, Le grand espoir du XXe siècle, Pouvoir d'achat prix et salaires, Ce que je crois, Le rire – suite, Mémoires en forme de dialogue. » Pour en savoir plus sur Jean Fourastié
Natif de Biches, dans le Bazois, il fut l'exemple même de l'autodidacte éclairé. Après avoir été simple employé, puis chef de service à la houillère de La Machine, A la fois : poète, historien, archéologue et peintre de talent (il fut l'élève d'Hector Honeteau de 1879 à 1890) il consacra sa vie à célébrer le Nivernais, ses traditions et ses talents à travers des ouvrages, des conférences, et des communications sur l'histoire et la sociologie de notre pays, qui font référence, aujourd'hui encore ! La liste de ses ouvrages ou études est trop longue pour l'énumérer ici. Ami de tous les peintres, sculpteurs ou poètes nivernais, il les a toujours soutenu et même guidé dans leur parcours artistique. Il publie un livre sur Rosa Bonheur en Nivernais en 1925 et organise une fête à sa mémoire dans l'allée du parc du Château de la Cave, à Beaumont Sardolles. En 1921, il se retire à Saint-Benin. A la suite d'une longue et douloureuse maladie, il s'éteignait à Azy le 24 décembre 1931, âgé de 76 ans et fut inhumé à La Machine.
Alexandre Alphonse Potelleret est né le 3 septembre 1835 à Saint-Benin-d'Azy. Après une carrière dans la gendarmerie, il est nommé général de brigade en 1894, puis Président du comité technique de la gendarmerie l'année suivante. Il meurt le 23 mars 1915 à la Ferté-sous-Jouarre.
En 1788 : 1212 habitants, en 1820 : 1640 habitants, en 1829 : 1719 habitants, en 1885 : 1986 habitants, en 1890 : 1893 habitants, en 1895 : 1948 habitants, en 1925 : 1420 habitants, en 1931 : 1293 habitants, en 1934 : 1155 habitants, en 1999 : 1238 habitants, 1248 habitants en 2006... Accés aux cartes postales anciennes de Saint-Benin A voir
Le château médiéval fut construit par Gilbert de Saint-Père, puis détruit en partie au début du XVIIIe siècle par Michel de Las, (Seigneur de Prye) pour y reconstruire une aile plus confortable, terminée en 1722. Il ne subsiste de l'édifice initial qu'une tour.
Depuis cinq siècles, ces vieilles pierres, posées par des gens de l'art, maintiennent debout ce Manoir aux proportions simples et belles : deux tours rondes à l'est et à l'ouest, une carrée au nord en façade qui sert d'entrée principale. Cette dernière comporte un escalier de lourdes pierres qui tourne de gauche à droite, du côté étroit des marches. Un pigeonnier, a été reconverti en petite chapelle. Le fief de Valotte appartenait à Olivier de Chastelux, époux de Marguerite d'Amboise qui, devenue veuve, le vendit à Esne de Las (Seigneur de Valotte, en 1585). Valotte resta dans la famille de Las, avec son cousin germain Emmanuel de Bourg, jusqu'en 1771.
Construit en 1847 par le Comte Denys Benoist d'Azy après avoir laissé le Château du Vieil Azy à son cousin.
C'est une grosse maison appartenant à la famille de Saint-Phalle qui s'est illustrée à plusieurs reprises, Niki de
Saint-Phalle (1930 - 2002), la célébre plasticienne cinétique, y passait de temps en temps. Pour en savoir plus sur Marguerite Poradowska
C'est l'église actuelle, elle est d'architecture néo-classique et fut consacrée le 22 août 1836.
Construite pour 37.164 francs de l'époque, sur adjudication de travaux, du 16 août 1890, elle est symétrique. Devenue depuis Collège des Amognes, rénové de 2003 à 2005, tout en préservant ce bâtiment. L'école de fille fut installée dans l'ancien presbytère en 1907.
Héritière d'une très ancienne tradition de forges, la Nièvre est, à cette époque, l'une des régions de France les plus avancées sur le plan de la métallurgie. Les Brière d'Azy, sont en relations suivies avec Georges Dufaud et Emile Martin à Fourchambault et avec les Manby au Creusot. C'est dans ce contexte que Denys Benoist d'Azy se lance dans la carrière industrielle métallurgique après avoir démissionné de l'Administration.
Ornée d'un bas relief représentant un bélier, un métier à tisser et de 3 pelotes de laines, signale une ancienne filature au bas de la rue de la Fontaine, qui disparut avant la Première Guerre Mondiale. Elle appartenait à la famille Picard.
La ligne se prolongeait jusqu'à St Saulge (alors très prospère, car considérée comme la porte du Morvan), puis Corbigny. Elle passait par Bona où fut construite une gare intermédiaire (cliquez sur ce lien pour avoir plus de précisions sur les lignes d'intérêt secondaire de la Nièvre).
Anciennement au centre de la petite place à gauche de l'église (place Paul Doumer), il est constitué d'une colonne de pierre et de bronze, surmontée d'un coq gaulois chantant ; il a été déplacé récemment sur le côté vers l'église.
La municipalité a fait l'acquisition en 1999 et fait restaurer avec goût cette propriété du XIXe siècle qui appartenait à la famille Sornin. La peintre Rosa Bonheur (1822 - 1899) arrive pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'a alors que 26 ans, mais est déjà une peintre animalière confirmée.
A faire : Accés à toutes les cartes postales anciennes de St-Benin Accès aux images actuelles de St-Benin Présentation des associations de St-Benin ![]() |
Nous Ecrire
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Ce site traite des sujets suivants : Amognes, courrier lecteurs Nièvre, expos nièvre, repair café des Amognes, cartes postales amognes, picture Amognes, châteaux Amognes, centre enfouissement amognes, dossier compteur Linky, politique Amognes, dossier environnement Nièvre, dossier enquête publique, dossier maison de retraite de St-Benin, dossier aide aux personnes dépendantes, communauté de communes des Amognes, communauté locale militante, démocratie locale participative Amognes, humour Nièvre, associations amognes, blagues 58, histoire locale Amognes, magazine local amognes, visiter la nièvre, vacances en Nièvre, photos de Loire, politique St-Benin, presse locale de la Nièvre, patrimoine Amognes, maison retraite St-Benin, Bourgogne, Saint-Jean, tourisme en Nievre, petit Beninois, publications locales Nievre, recettes locales Morvan, Anlezy, Balleray, Beaumont Sardolles, Billy Chevannes, Bona, Cizely, Diennes Aubigny, La Fermeté, Fertrève, Frasnay Reugny, Limon, Montigny aux Amognes, Ourouër, Saint Benin d'Azy, Saint Firmin, Saint Sulpice, Trois Vèvres, Ville Langy, églises romanes des Amognes, Briffault, Rosa Bonheur, Marget, Paul Vacant, Gabriel Charles, Louis Simonet, général Sorbier, Jean Fourastié, Martin des Amognes, Benoist d'Azy, famille de Croy.