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La vie rurale et les travaux agraires...

Les photos et cartes postales anciennes, sont un témoignage précieux sur le monde rural nivernais.
En 1835, dans "La France pittoresque", Abel Hugo, le frère de Victor, écrivait : "L'agriculture du département était aussi perfectionnée que le permet la pauvreté du sol. Toutes les parties fertiles sont parfaitement cultivées et produisent des céréales, des légumes, des fruits et des vins estimés. Grâce à l'abondance des eaux, les pâturages sont excellents, et l'élevage des bétiaux y donne de bons produits."
Voici quelques images qui les décrivent autour des années 1900...




Personnel de la ferme
Les ouvriers agricoles travaillaient 60 heures par semaine dans les fermes.
On y vivait beaucoup en autarcie, en utilisant toutes les ressources disponibles, et en pratiquant quelques métiers :
- Pour pouvoir les conserver intact, avant leur chute provoquée par le vent, les fruits étaient cueillis avec des cueilloirs en osier, au bout d'une longue perche.
- Le blé était cultivé, puis transformé en farine dans les moulins à eau. On faisait son pain toutes les semaines, tout en conservant un bout de pâte fermentée pour s'en servir de levain. Il était rangé dans les maies de chaque maison.
Chaque hameau et ensuite presque chaque maison avait son four à pain !
Il était garni de 7 à 8 fagots de bois. Quand les briques avaient blanchi sous la chaleur, on raclait les braises vers le cendrier, on passait un épais chiffon humide pour nettoyer les cendres résiduelles, puis on enfournait le les patons. Le pain cuit, on en profitait pour cuire aussi : un poulet, un rôti ou des prunes pour en faire des pruneaux.
- Avant les écrémeuses, le beurre se faisait en récupérant la crème qui se formait au dessus des pots à lait. Au bout de 8 jours, elle était battue avec un outil en bois et se transformait en beurre.
Les mottes obtenues, servaient à la consommation de la ferme, mais le surplus était marqué avec une empreinte à beurre personnalisée avant d'être emmené à la vente sur les foires.
En été, crème et beurre étaient descendus dans les puits pour les garder au frais.


Empreinte à beurre du début XIXéme

- On pressait son huile, à partir de noix, très courantes dans la région, ou de nouette (colza).
- On élevait son vin, à partir de parcelles de vigne que chacun possédait, jusqu'à l'arrivée du Phylloxera...
Il était livré en fûts de 100 litres et mis en bouteille ensuite.
- Les escargots étaient généralement mis à dégorger dans du son, puis cuit, mais il arrivait aussi qu'ils soient directement jetés dans le feu puis mangés en cassant juste la coquille...
- Les coqs étaient engraissés et enfermés dans l'obscurité avant d'être abattus.
- Les oies étaient plumées en cours d'élevage plusieurs fois pour leur duvet avant d'être consommées à la Toussaint.
- Les dindes, qui adorent manger les orties, étaient mangées à Noël, conformément à la tradition.
- Les lapins étaient écorchés soigneusement, pour ne pas abimer les peaux, que des marchands achetaient en faisant la tournée des fermes à vélo...
- On engraissait au moins un cochon, qu'on tuait à Mardi-Gras et dont on mangeait tout sauf la vésicule. Les morceaux étaient conservés dans des saloirs en terre cuite, préalablement aseptisés en déposant au fond, une tuile rougie au feu sur un mélange de poivre et de vinaigre. Quand le saloir était plein, on ajoutait une couche d'1 litre de vinaigre en guise de bouchon. Le reste était cuit à l'eau salée et mis en pots, couvert de bouillon et bouchonner hermétiquement à la graisse. La viande devait être évidemment déssalée à l'eau avant sa cuisson. Les jambons restaient 40 jours dans le sel, puis on les pendait à une poutre pour le laisser sécher. Le boudin était préparé et cuit dans des bassines spéciales.
- Les déchets et le son étaient systématiquement recyclés et servaient à nourrir les animaux : poules, cochons.
- On tissait ses habits, à partir du chanvre, couramment répandu à cette époque il était coupé puis assoupli pour pouvoir être travaillé.
- Le sel seul était acheté à l'extérieur.

En 2004 a été créé un nouveau fromage à pâte cuite : le "Nivernais" au... coeur fondant ! il s'agit d'un fromage de vache élaboré exclusivement dans la Nièvre, au lait cru frais. Sa grande originalité réside dans une marbrure de crème en son coeur qui lui confère un moelleux incomparable.
"Le Nivernais", sans doute un des plus anciens fromages régionaux, n'avait pas de nom, en tout cas pas de nom consensuel. Il s'appelait, en fonction des micro régions nivernaises, "queudrai", "essuie" ou encore "caniquet".
Son nom est maintenant protégé grâce à une marque collective.

La fête de la louée
La Louée des domestiques s'effectuait au cours des foires régulièrement organisées dans les bourgs les plus importants des Amognbes. C'était l'occasion d'engager : serviteur, valet, servante ou ouvrier agricole. Cette fête doit son nom aux accords qui se concluaient ce jour-là entre domestiques et maîtres. 
Ces véritables «agences pour l'emploi» de l'époque avaient généralement lieu avant les grands travaux d’été et le contrat pouvait expirer à la Saint-Martin.
A chaque spécialité correspondait un emblème distinctif que le prétendant à un emploi arborait de façon visible sur sa tenue : l’épi pour le moissonneur, le flocon de laine pour le berger, le fouet autour du cou pour le charretier tandis que le valet de ferme portait une feuille de chêne, la servante une plume de volaille et la femme de chambre une rose à son corsage…
Le contrat discuté et «topé», avant de participer à la fête et de rejoindre la ferme ou le domaine dont il allait désormais dépendre pendant quelques mois.


La noce amoignonne

Les fêtes de village étaient l'occasion de danser sur les airs morvandiaux : gigue, valse, bourrée, "chiberli" polka-piquée, branle, dégagée, etc, au son de la vielle, de la cornemuse, du piston et de la clarinette.
Sur les "parquets", qui pouvaient accueillir jusqu'à 1000 personnes, chaque danse était cloturée par un : "Embrassez vos Dames", qui en réjouissait plus d'un...
La " chanson des Jolées" permettait au fiancés de se compter fleurette, la veille de leur mariage...
Les bals étaient le principal moyen de se rencontrer, et de se fréquenter, pour les jeunes. Ils revêtaient donc à cette époque une grande importance.
Les filles étaient en robes longues et tenaient scrupuleusement un carnet de bal où elles consignaient les dates et les cavaliers qui les accompagneraient, car il était inconvenant pour une jeune-fille de sortir sans cavalier...
Les garçons portaient une tenue sombre avec cravatte sur chemise blanche.

Les lavoirs
Lieu d'échange et de convivialité, les lavoirs étaient très fréquentés.
On y amenait son linge sale, ou celui de ses patrons, dans des paniers d'osier, chargés sur des brouettes.
Véritable "forum" féminin populaire, les lavandières y échangeaient : blagues, rumeurs, et vraies informations !
Selon l'étude d'Evelyne Cointe, le canton de Saint-Benin d'Azy comptait au moins 68 lavoirs.

L'école
Il n'y avait que 2 années de maternelle avant la grande école.
L'école n'était pas mixte : un instituteur pour les garçons, une institutrice pour les filles.
L'instituteur assurait toujours en même temps les fonctions de secrétaire de mairie.
C'étaient les élèves qui étaient chargés d'amener du bois, de l'eau et d'assurer le nettoyage des classes.
Un éléve était chargé d'allumer le poêle et devait donc arriver une heure plus tôt que les autres pour le faire.
La tenue de rigueur était : des sabots aux pieds et un tablier noir ou une blouse grise, un béret sur la tête et des culottes courtes pour les garçons. Les filles portaient jupes ou robes à boutons, protégés par un tablier.
Les maîtres commençaient chaque classe par une leçon de morale et inspectaient la propreté des mains et des ongles.
Les enfants étaient protégés du froid et des intempéries par une pélerine à capuche.
Le bureau du maître trônait sur une estrade, devant les rangées de pupitres à 2 places, en haut duquel, tel des points d'exclamation horizontaux, étaient entaillés les emplacements des encriers en porcelaine en alignement avec la rainure servant à recevoir crayons et porte plume... Chaque élève possédait aussi une ardoise et un plumier.
Les murs étaient décorés de cartes de géographie mobiles, et des armoires en bois protégeaient les livres, rares donc précieux à cette époque.
Les élèves sages ou studieux avaient droit à des bons points ou des images, tandis que les cancres devaient aller au piquet et porter le "bonnet d'âne" pendant toute une journée !
Les punitions courantes consistaient à copier des lignes, conjuguer des verbes ou recevoir des coups de règle sur les doigts...
A la fin de l'année, les meilleurs étaient récompensés au cours d'une distribution des prix (billet d'honneur et un beau livre généralement).
L'école était aussi l'occasion d'apprendre le bricolage, pour les garçons, la cuisine, la couture et la broderie pour les filles.
La plupart des jeunes ne fréquentaient l'école que pendant les 6 mois de la mauvaise saison, et la quittait entre 10 et 12 ans, selon leur constitution physique et les besoins de la ferme familiale.

Le collège
Pour nous, c'était souvent celui de St-Cyr à Nevers.
L'entrée au collège était souvent l'occasion de découvrir à la fois le sport, la discipline et l'internat !
Ceux qui avaient réussi leur "Certificat d'études" entraient directement le niveau des 5éme.
Les culottes courtes étaient toujours de mise même si les élèves accompagnaient leur repas avec un verre de vin !

Les vacances scolaires
- 2 jours pour la Toussaint,
- 12 jours pour Noël,
- 2 jours pour Mardi-gras (on y tuait le cochon).

La communion
La journée de classe commençait (sauf les jours de congé du jeudi et du dimanche) tous les matins à 7h30, par une séance de catéchisme chez le curé de la paroisse.
La communion solennelle était précédée d'une retraite de 3 jours en costume et culotte courte.

Le mariage :
La coutume voulait que les parents de la mariée offrent les meubles de la chambre, et une horloge à balancier.
A l'époque, on épousait quelqu'un de son milieu. Une jeune fille qui se mariait à un gendarme devait lui apporter un cheval en dot. Il devenait sa propriété, quoiqu'il advienne de l'union !
Quand on déménageait, ce qui arrivait bien moins souvent qu'aujourd'hui, on le faisait avec des charriots, attelés de chevaux ou de boeufs.


Le métayage permettait de partager le revenu de la terre entre le propriétaire et celui qui l'exploitait.
Avant le début de la motorisation des outils de production, vers 1900, la moyenne des exploitations comprenait 6 à 12 vaches, 2 juments et un âne. Elles vivaient souvent en autarcie sur seulement quelques hectares de terre.

Au sortir de la 2éme guerre mondiale, l'inflation était telle, que le recours à l'emprunt permettait d'acheter une vache et de rembourser le prix d'un lapin !

La technique de l'assolement triennale était la règle selon l'alternance suivante : blé/ fourrage/ repos.
grace aux nouvelles variétés de blé (inversable de Bordeaux) aux engrais et aux désherbants, pour neutraliser le vulpin (Alopecurus : plante herbacée de la famille des graminées Poaceae qui comprend une vingtaine d'espèces), les chardons et la ravanelle (Raphanus raphanistrum ou Raifort sauvage, raveluche, pied de glène, rave sauvage, sanve blanche, moutarde blanche, faux-radis), les rendements bondirent : 40 quintaux à l'hectare, puis améliorée encore avec la variété "Capelle".

Les premiers tracteurs firent leur apparition après la guerre, et notamment le fameux "Vierzon" avec son mono cylindre 2 temps, puid diesel. Ils étaient équipés d'un brabant réversible 2 socs.
En Essence, c'étaient des Renault 2230, moins pratiques, car il obligeait sans cesse le conducteur à adapter la profondeur selon le terrain en réglant en continu la poignée de relevage.
Ensuite ce fut les : "Honomag", "Caze", "Ford", "Deutz", "Cormic" et "John Deere", de plus en plus élaborés...
A cette occasion, nous vous signalons une magnifique collection de tracteurs anciens qui se réunissent régulièrement sur le site de la commune de Saint-Honoré-les-Bains


Les galvachers se louaient avec leurs boeufs (les "barrés") pour charroyer la pierre, le bois ou les récoltes des exploitants des plaines.

Le ferrage des boeufs
Contrairement à celui des chevaux, le pied du boeuf se divise en 2 doigts recouverts d'un onglon de corne. Les fers y sont appliqués à froid et cloués dessous après un parage prudent.
Le boeuf, souvent difficile à ferrer, est soumis à diverses contraintes : cornes immobilisées, corde ou trousse-pieds pour maintenir de force le genou et le jarret fléchi, dans des "travaux à ferrer" qui existaient dans toutes les grandes fermes.

Desherbage
Les chardons étaient coupés dans les champs avant qu'ils ne grainent !
On éliminait aussi les vesce sauvages, et le vulpin qui envahissaient les cultures !


Un bon faucheur coupait environ 40 ares par jour !

Pour la Saint-Jean (24 juin), les ouvriers recevaient leur compte et avaient la liberté de se louer à quelqu'un d'autres.


En 1917 et février 1929, l'hiver fut si rigoureux que les blés ont gelé !
La même année, la grippe espagnole fit des ravages. On se soignait en posant des ventouses ou des sangsues alors abondantes dans les mares et les étangs.
Un fois fauché, le blé était lié par 20 épis.


Salaires :
A cette époque, les salaires industriels variaient de 1 franc à 3,6 francs pour les hommes, de 0,75 franc à 1,50 francs pour les femmes, et de 0,50 francs à 1,25 francs pour les enfants...
A chaque spécialité correspondait un tarif différent.

Presque tous les outils étaient fabriqués dans les fermes, sauf les aiguilles, achetés aux colporteurs.
Les outils en bois étaient travaillés à chaud (dans les fours à pain) puis fixés sur gabarit pour les former.

Les élections
Jusqu'à la 2éme guerre mondiale, c'était le préfet qui nommait le maire !
Il y avait souvent 2 listes qui s'opposaient et Mitterrand était souvent présent lors des réunions pour soutenir ses troupes.
Déjà élu de la Nièvre, il dirigeait à cette époque le P.R.L (Parti Républicain Libéral !)
Il est amusant de savoir qu'il était présenté comme d'extrème droite et avait le soutien du Clergé !




Le charron faisait les chariots et le maréchal ferrant, les cerclages des roues.
Cette opération consistait à faire un bon feu de fagots, à présenter le cercle dilaté par chauffage sur les moyeus mouillés des roues ; en refroidissant, ils prenaient leur place en s'incrustant dans le bois.
Le rémouleur passait dans les bourgs et dans les hameaux pour affûter les lames, mais aussi pour rétamer à l'étain les couverts usés et pour reboucher les bassines.


Chevaux et boeufs se commandaient à la voix !


Les batteuses à vapeur étaient amenées sur site, puis soigneusement calées.
On fermait alors les robinets, à mesure que la pression montait.
Une batteuse consommait environ 2 tonnes d'eau et 300 kg de charbon par jour !




Avec un petit poème d'Achille Millien...
L'usage voulait que l'on cultive 1/3 de terre et que le reste soit en prairie.
La sécheresse et le gel, ressentis comme une calamité sur le moment amélioraient pourtant la terre...
Si l'herbe avait été trop enrichie en engrais, elle fermentait et pouvait faire "éclater" le ventre des brebis (entérotoxennie).
La parade consistait à attendre que l'herbe durcisse.


Le Hongreur
Personnage important de nos campagnes, il castrait chevaux, cochons, ou veaux en opérant avec pour seul attirail un bistouri et de l'eau de javel ! C'était le véto de l'époque...
Mr. Bescheriau, de St-Jean aux Amognes, était bien connu et apprécié pour son savoir faire.

Poulinage
Une cloche accrochée au cou des juments avertissait del'imminence de l'arrivée du poulain quand le son qu'elle produisait devenait plus sourd, indiquant ainsi que celle-ci était couchée pour pouliner.


L'élevage
Au cours des années, l'habitude de vendre les bêtes sur les foires disparaît peu à peu vers la 2éme partie du XXéme siècle pour se substituer à des intermédiaires (rabatteurs ou marchands de bestiaux) qui connaissaient et suivaient les cheptels et passaient de ferme en ferme.
Le concours de bêtes de St-Benin avait lieu le 7 novembre, comme aujourd'hui les sociétés d'agriculture, il servait déjà à améliorer les troupeaux : le développement des races à viandes - comme la charolaise - très prisées en boucherie se fait au détriment des qualités laitières et obligent souvent au recours à la césarienne.
Les premières machines à traire furent abordables vers 1958.
En attendant sa collecte, le lait obtenu était maintenu au frais dans des bidons, eux-mêmes immergés dans de l'eau fraîche.
Deux abattoirs existaient à Saint-Benin d'Azy :
- celui de M. Veau (sur la route allant du cimetière à Maison-Blanche)
- celui de M. Boulet (sur l'ancienne route de Billy-Chevannes).
Après avoir vendu les meilleurs morceaux, les bouchers faisaient des tournées en voiture dans les villages pour écouler leur stock restant en le soldant !

La viande, ainsi que les légumes, étaient conservés pendant plusieurs mois au saloir, et les fruits à la cave.


Elevage charolais

Vers 1820, il y avait encore des loups, et les hivers rigoureux (quand la neige arrivait au ras du ventre), les faisaient s'approcher des exploitations et du bétail. Une race de chiens a même été créée spécialement pour les chasser : "Le griffon nivernais".
La chasse représentait un bon complément de ressources en viande pour les familles (lièvre, perdrix, chevreuil et sangliers...)
Le permis de chasse ne donnait droit qu'à 10 cartouches par chasseur que l'on ne pouvait tirer que le dimanche.


Avec un petit poème d'Achille Millien...

Exploitation du bois :
Pour préserver le renouvellement de bois de charpente, les coupes de bois étaient marquées sur les troncs selon le code suivant :
- 1 point de peinture par 20 ans,
- 1 coup de hache, si bon à abattre.
Au delà d'une longueur de 5,5 mètres les grumes étaient généralement réservés pour la construction navale.
Le peuplier servait à faire des chevrons, car son bois avait la précieuse qualité de ne pas être attaqué par les vers...

Le charpentier partait ensuite sur le site de construction, avec un âne et une charrette dans laquelle il entassait ses outils : scies, varlopes, cognées, coins et aussi les provisions de bouche, car il travaillait et vivait sur place...

Une fois la charpente posée, il repartait vers un autre chantier.


Les menuisiers fabriquaient les meubles à la demande, souvent à l'occasion des mariages.

Les maçons utilisaient la chaux en guise de ciment.
Ils la préparaient souvent sur place en creusant d'abord un puits monté avec des pierres comme un puits à eau, mais sur un terrain en pente pour pouvoir l'enfourner en haut et retirer la chaux, 5 à 6 mètres en dessous.
Cimenté à l'intérieur, on alternait une couche de charbon et une couche de pierres de petite taille avant d'y mettre le feu.
On produisait aussi de la chaux vive, qui était éteinte naturellement par l'humidité, en l'étalant pendant un mois à l'air libre.

Cliquez sur ce lien pour tout savoir sur l'histoite et la fabrication du charbon de bois



Cette horloge témoigne du savoir faire des artisans locaux.
Elle a été fabriquée à Saint-Benin d'Azy par M. Guibert, vers 1870.

Les jeux de cartes
Que ce soit à la maison ou le plus souvent au café, les hommes avaient l'habitude de se retrouver pour jouer aux cartes.
Le jeu de base comptait 54 (52 + 2 jokers) cartes dont voici l'origine purement agricole :
- 52 cartes pour les 52 semaines de l'année.
- 4 couleurs pour chaque saison et donc 13 semaines par saison.
- si l'on additionne chacune des cartes (as + as + as + as + les "2" + les "3", etc.) du jeu on obtient les 364 jours de l'année.
Le jeu de cartes est donc basé sur un calendrier agricole qui renseignait sur les semaines et les saisons.
Chaque nouvelle saison débutait par la semaine du roi, suivie de la semaine de la reine, du valet et ainsi de suite jusqu'à la semaine de l'AS qui changeait de saison et on recommençait avec une nouvelle couleur.
Les jokers servaient aux années bissextiles.



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