Perles de la Police
Pas évident de taper des procès-verbaux toute la journée, en restant logique et précis !
Alors, de temps en temps, l'esprit déraille sous le képi et le doigt dérape sur le clavier.
Chassez la poésie, elle revient au galop !
Et c'est tant mieux, car cela nous vaut de bien jolies perles.
Voici quelques histoires policières...
Rapport de police
"Nous, brigadier Martin, de permanence au commissariat dans la nuit du 21 au 22 février avons été requis par téléphone et par un quidam de nous transporter à son domicile, car il affirmait entendre des hurlements en précisant que cela ressemblait à un porc qu'on égorge mais qu'il avait la certitude qu'il n'y avait pas de porc dans son immeuble..."
"Personne n'ayant donné les ordres nécessaires pour faire face à une telle situation, il n'était pas difficile d'y obéir et nous avons donc sauté dans la voiture de service. Après quelques vains et multiples essais de démarreur, la voiture, soudain, recula pour mieux avancer. Arrivés à destination, nous la fîmes avancer pour mieux reculer, afin de procéder au créneau réglementaire et de ne pas nous faire remarquer..."
"Le quidam nous attendait et nous entreprîmes aussitôt des recherches qui ont permis de retrouver rapidement les cinq cadavres de deux disparus. Les 9 coups de couteau à la gorge et sur le visage de l'une des victimes laissaient croire à une mort qui n'était pas naturelle, d'autant que la tête ne lui tenait plus que par la peau du derrière..."
"Nous interrogeâmes alors le quidam qui nous fit part de ses soupçons concernant un SDF que nous pûmes cueillir au petit matin quand il sortit enfin de chez lui. C'était un récidiviste qui n'avait jamais rien eu à se reprocher et pendant tout l'interrogatoire, il n'a cessé de nous dévisager avec ses propres yeux..."
"Le suspect opposait des négations à nos suppositions mais les défunts ont formellement reconnu leur agresseur et celui-ci, ne pouvant plus persister, rédigea lui-même son témoignage oral et fut assez lucide pour constater qu'il n'avait plus toute sa lucidité. Après quoi nous décidâmes qu'un car serré le conduirait à la Santé pour y être examiné..."
Quelques devinettes
Comment appelle-t-on un alcootest en terme culinaire ?
Un soufflé aux amendes.
Quelle est la différence entre un agent de police et une cocotte-minute ?
Aucune car pour tous les deux, dès qu'ils sifflent, c'est cuit !
Quelques histoires
Un gendarme fait stopper une automobile :
"- Vous n'aviez pas vu le feu rouge ?
- Si si ; c'est vous que je n'avais pas vu !"
C'est un agent de police qui fait signe à un automobiliste de s'arrêter et qui lui dit :
"- Bonjour, police nationale."
Et l'automobiliste lui répond :
"- T'avais qu'à travailler à l'école !"
C'est le grand jour car le fils aîné d'une famille de fermiers va à la ville passer les épreuves pour devenir gendarme.
Il revient tout fier le soir :
"- Papa, papa j'ai été reçu, je suis gendarme."
Le père :
"- Milmiliard d'vindiou faut fêter ça ! Mais qu'est-ce qu'ils t'ont demandé ?
- Ils m'ont demandé combien faisait 3 x 7 et j'ai répondu 20.
- Mais sacré nom d'une pipe 3 x 7 ça fait 21 !
- Peut-être papa, mais c'est moi qui était le plus près du résultat !"
Quelques perles
- Cinq des trois suspects ont été relâchés.
- La femme ayant été décapitée, il nous a été impossible jusqu'à présent de mettre un nom sur son visage.
- Aucun dégât n'est à déplorer à l'exception de la seule et unique victime.
- Selon ses dires, l'homme est mort vers 16h30.
- Interrogé par nos soins, l'homme a alors menacé de nous répondre si on continuait à l'interroger.
- L'homme sortit de son pantalon un engin avec lequel il frappa violemment l'inspecteur à la bouche.
- Le garçon de café était une femme.
- Le suspect nous a alors menacé en fronçant les sourcils.
- Le cadavre de l'homme qui nous a été présenté correspondait bien à la description de la femme qui avait été vue par les différents témoins.
- L'homme avait tenté de forcer toutes les issues de la femme sans parvenir à s'y introduire.
- L'homme nous raconta toute la vérité qui n'était qu'un tissu de mensonges.
- L'homme a refusé de reconnaître qu'il nous avait menti en affirmant qu'il était mort.
- Le prévenu a attendu d'avoir fini son repas pour commencer une grève de la faim.
- Face à face avec son adversaire, l'homme le prit en traître par derrière.
- Dans ce conflit, le rôle des forces de l'ordure a été déterminant.
- C'est alors que le suspect a eu l'audace de s'endormir pendant que nous l'interrogions.
- Seule l'autopsie pourra dire si l'homme est encore vivant.
- Non seulement la mère n'est pas morte comme le prétendent ses enfants, mais il a même été prouvé qu'elle est en vie.
- La femme resta ouverte jusqu'à l'arrivée de son mari.
- Son alibi ayant pu être vérifié, nous avons été obligés de constater que le suspect ne pouvait être présent à l'heure dite sur les lieux du vol qu'il avait commis.
- L'homme s'est pendu après s'être tranché la gorge.
- Dès que l'homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire.
- Il est probable que la suicidée a été lâchement assassinée.
- Le défunt confirma que son meurtrier avait bien agi seul.
- L'homme attendait l'autobus d'un oeil suspect.
- Les trois africains soupçonnés d'avoir trempé dans l'affaire ont tous été blanchis par l'enquête qui a suivi.
- Un violent coup sur la tête semblait indiquer une mort naturelle.
- Après identification, le corps fut rendu à sa famille dont personne n'a pu retrouver la trace.
- J'ai entendu un coup de feu et j'ai vu un type qui sortait comme une balle.
- Grièvement blessé, la vitrine s'effondra en morceaux.
- La mer était sa terre natale.
- Le trio des voleurs était composé de quatre hommes d'origine africaine.
- Le suspect étant sans domicile fixe, les policiers purent le cueillir quand il sortit enfin de chez lui.
- L'homme qui avait dérobé les miches s'en prit ensuite à celles de la boulangère.
- L'assassinat avait donc bien le crime pour seule et unique raison.
- On ignore les raisons qui ont poussé le désespéré à se faire assassiner.
- Après avoir déjà enfilé deux sens interdits, l'homme s'en est pris à la conductrice.
- Le défunt a formellement reconnu son agresseur.