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François-Joseph ARCHER (1883-1957)
Deux visions s'opposent : génie méconnu et aujourd'hui oublié qui s'installa dans les Amognes en 1919, ou modeste ingénieur qui exprima, les idées qui étaient dans l'air du temps...


L'HOMME
Né à Charolles (71), le jeune François-Joseph fait ses études au Collège privé de Saint Etienne, puis intégre l'école des Mines de cette même ville dont il sort avec un Diplôme d'Ingénieur...
C'était une forte personnalité qui impressionna beaucoup ceux qui eurent l'occasion de l'approcher.
Il avait reçu une éducation particulièrement spartiate en compagnie de son frère avec lequel il n'avait que onze mois de différence. Leur mère avait sur ce point des idées un peu particulières comme par exemple de faire marcher les deux garçons pieds nus dans la neige pour les endurcir. On peut supposer que les deux enfants ont été marqués à jamais par ces curieux traitements ; l'un François-Joseph étant resté toute sa vie un véritable ascète alors que l'autre s'est efforcé de se libérer en mordant dans la vie à pleines dents.
Marié à une amie d'enfance à Charolles, il eut dix enfants qui disent volontiers en parlant de leur père :
" Un génie 100 ans en avance,
des principes 100 ans en arrière
"
Il est vrai qu'une éducation particulièrement rigoureuse ne leur a pas laissé de leur enfance que de bons souvenirs. François-Joseph gouvernait son petit monde sur le modèle patriarcal, considérant que toute la famille devait s'aligner derrière lui pour l'aider à mener à bien l'oeuvre qui fut le moteur de toute sa vie et aussi la cause de tous ses déboires.
On peut facilement comprendre que des enfants soient plus sensibles aux marques éventuelles d'affection, voire d'intérêt qu'ils sont en droit d'attendre de leurs parents, plutôt qu'à de grands desseins, si méritoires, voire pertinents soient-ils, visant au salut de l'Humanité.
Ce grand homme manifestement affecté d'un fort déficit affectif a pourtant reçu jusqu'à la fin douloureuse de sa vie le soutien inconditionnel de son épouse qui lui vouait une dévotion qui ne s'est jamais démentie même dans les moments les plus difficiles.


Photo du mariage de leur fille ainée, Marie Thérèse.

La famille Archer habitait Neuilly-sur-Seine, et émigrait chaque automne, après la Guerre de 14-18, à Cizely, dans la Nièvre où elle possédait depuis 1919, une belle propriété.
Monsieur Archer pouvait s'y adonner à la chasse, qui était sa seule passion, et recevoir brillamment ses amis autour d'une table bien garnie...


La GUERRE 14-18
Mais avant d'en arriver là, quatre terribles années de fureur et de bêtise avaient traversé sa vie comme celle de tant d'autres, mais avec plus de force et d'acuité que s'il l'avait perdue.

Mobilisé en 1914 comme sergent d'Infanterie à 31 ans, il passa la Guerre de 14-18 à se battre contre l'Etat-Major de l'Armée, pour faire prévaloir les idées fort pertinentes qu'il avait pour mettre fin victorieusement au conflit qui s'enlisait.
Il est bon de rappeler que, très rapidement, les deux armées se retrouvèrent coincées face à face dans des tranchées, sans trouver le moyen de neutraliser ce système de défense.
Très vite, le GQG proclama comme une doctrine indiscutable, qu'il était possible de passer la 1ère ligne, voire la 2ème, mais jamais la 3ème.
Ce dogme une fois établi servit de justificatif à la tristement fameuse "guerre d'usure" dont la seule issue envisagée était que l'un des deux belligérants capitule par épuisement de ses ressources économiques. Les énormes quantités de canons totalement inadaptés et de munitions éparpillées n'importe où quand elles n'étaient pas simplement envoyées au rebut parce qu'inutilisables représentaient un enjeu économique énorme, c'est-à-dire d'énormes profits pour ceux qui les fabriquaient. On peut facilement imaginer qu'ils n'étaient pas pressés de voir l'affaire se terminer.
D'un côté, on avait l'incurie totale de l'Etat-Major jointe, voire liée pour certains aux appétits des autres, à laquelle il faut ajouter la participation très orientée de certains politiciens comme Monsieur LOUCHEUR, promoteur d'un char à chenilles en même temps qu'il occupait le poste de Secrétaire d'Etat aux Inventions. Dès 1915, l'intrusion d'un modeste sergent d'Infanterie, fut-il Ingénieur Civil, qui prétendait avoir la solution pour vaincre rapidement, apparaissait comme une énormité à laquelle il fallait mettre fin au plus vite. On ne pouvait à la fois admettre l'incompétence pourtant évidente des Officiers Généraux et la disparition d'une véritable mine d'or et il s'ensuivit une guerre où un certain nombre de nos Officiers se montrèrent pendant plus de deux ans beaucoup plus motivés et efficaces que pour combattre l'Armée Allemande.


Le CANON ARCHER
Il proposa de remplacer le petit canon de tranchée de 58 mm modèle n°1, imprécis, lent et facilement repérable par un canon de 85 mm de son invention, facilement déplaçable, peu coûteux, 10 fois plus rapide, très précis et capable de détruire successivement les rangs de tranchées, ce que l'Etat-Major déclarait ouvertement comme impossible, théorie qui justifia 3 ans de "guerre d'usure" et plus d'un million de morts inutiles.
La conception de cette pièce d'artillerie était révolutionnaire à plus d'un titre. Il se chargeait par la bouche et en utilisant une charge de poudre faible mais soigneusement calculée couplée à des projectiles munis d'ailettes on obtenait une trajectoire courbe qui permettait aux obus de plonger dans les tranchées assurant en même temps la destruction des occupants et du système de défense en totalité, quelque soit le nombre de lignes.
Les portées volontairement réduites alliées à la vitesse de tir permettaient une très grande précision et éliminaient tout risque de repérage et donc de réaction.
Cette arme facile à déplacer était destinée à accompagner en rangs serrés l'Infanterie qui pouvait ainsi s'assurer le contrôle total du front. Son challenger, un mortier que les services de l'Armement étudiaient déjà fut mis en service sous le surnom du : "Crapouillot". Doté d'un fort pouvoir destructeur, il n'avait pas la même maniabilité et une précision inférieure.
Le fameux "Canon Archer", tirait toutes sortes de projectiles, dont des obus de 75 réformés. Son coût de fabrication était faible, et les munitions disponibles en quantités énormes, presque gratuites.
Il fut testé avec succès dès 1915, puis en 1916 et 1917. A chaque fois les résultats des tests furent occultés ou les directives données pour faire aboutir le projet carrément ignorées par un groupe d'Officiers qui veillaient au grain mais qui n'ont jamais été jugés ne serait-ce que pour désobéissance.
Le Sergent Archer, lui, faillit passer en conseil de guerre pour ne pas avoir appliqué les Directives du Général Pétain. Renseignements pris, il s'avéra qu'il n'y avait pas de Directives, le Général n'ayant pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire.
Il fallut attendre 1917 pour que, le Président Clémenceau, ayant découvert ce qui se passait ordonnât la mise en fabrication immédiate de 2000 canons Archer, passant enfin outre l'opposition de l'Etat-Major, qui durait depuis 1915. Grâce une fois de plus à l'intervention sournoise d'un certain Dumézil, qui avait déjà détourné les différents essais, seulement 300 exemplaires furent fabriqués et aussitôt mis en service.


Servant portant un classique obus de 75

L'OFFENSIVE de REIMS
Le Général GOURAUD eut l'intelligence de revenir sur sa propre opposition, et en fait, obéissant enfin aux ordres, en juin 1917, il employa sans retenue le canon de 85 mm pour contrer l'offensive Allemande sur REIMS qui tournait au désastre. En trois jours les équipes Archer, qui avaient résisté sur le tiers du front auquel elles avaient d'abord été affectées se portèrent au secours du reste que les Allemands avaient enfoncé et reprirent une à une toutes les positions perdues. Cette victoire éclair sur un ennemi qui se voyait gagnant eut un effet décisif sur le moral de l'armée Allemande et par suite sur l'évolution du conflit, en faisant la démonstration que les tranchées ne constituaient plus une défense solide.

L'Ingénieur Archer avait par ailleurs proposé dès mai 1915, une auto-mitrailleuse, capable de soutenir l'infanterie en franchissant les tranchées et en transportant rapidement les troupes.
En fait, seule une section de 4 véhicules fut réalisée et affectée en 1915.à l'Armée d'Orient.
L'Auto-Mitrailleuse Archer, armée d'un canon de 85 mm, pouvait tracter une remorque blindée pour le transport des troupes, mais on lui préféra les engins à chenilles, lents et donc peu aptes à gagner rapidement les points du front où ils auraient pu être utiles. Il faudra attendre l'arrivée du char PANHARD pour que l'idée originelle refasse surface (après le lamentable épisode de la 2éme Guerre où nos blindés n'ont même pas été mis en route !
Le Sergent d'Infanterie (!) Archer avait aussi proposé d'utiliser des avions pour déplacer rapidement les troupes, en vain évidemment.


Le GENIE CIVIL
La Guerre enfin terminée, gràce à sa contribution - n'en déplaise à certains - Monsieur Archer se consacra à d'autres projets, à Cizely, dont il devint Maire à partir de 1920, puis plusieurs fois jusqu'en 1941 où il fut destitué par Vichy, c'est-à-dire par un Pétain qui s'était fait taper sur les doigts en 1917, pour avoir désobéi à l'ordre de mettre en service le "Canon Archer".

F.J. ARCHER entreprit l'électrification du Canton de St-BENIN grâce à une centrale de son invention. Le veto des pouvoirs publics (encore !) limita son entreprise à l'électrification de ses 9 fermes dans lesquelles il amena par ailleurs l'eau courante grâce à des pompes Archer, bien sûr !
Il inventa et mit en service un système complet de traitement rationnel des 30 % de bois plus ou moins laissé pour compte lors de l'exploitation traditionnelle de la forêt. Un astucieux procédé de récolte et de transport permettait de supprimer les multiples empilages-désempilages successifs habituels pour approvisionner une machine à tronçonner le bois en petits morceaux (surnommée la Guillotine). Les morceaux de 25 cm tombaient dans un caisson qui une fois plein, s'élevait et se déversait directement dans un four à charbon de bois de son invention. La mise en sac réalisée sur place permettait d'approvisionner les véhicules au "Gazobois" qu'il fabriquait.
Le procédé particulier utilisé pour la cuisson du bois à basse température produisait un charbon riche en gaz qui, selon l'inventeur, pourrait permettre de faire fonctionner une automobile sur la base de 6 kg aux 100 km contre 12 litres d'essence avec une autonomie de 2000 km. L'intégration de la vente des automobiles directement par le système coopératif qu'il proposait devait permettre de fournir gratuitement le charbon pour la vie du véhicule (environ 100.000 km) sans augmentation de prix. Cette invention était destinée à remplacer le fameux Gazogène qui avait rendu bien des services pendant la pénurie d'essence.
Il créa une carrière très moderne pour l'extraction de la pierre destinée à alimenter un four à chaux de son invention.
Il est aussi l'inventeur du Gyrophare dont sa fille se souvient qu'il équipait sa voiture.


POLITIQUE : le précurseur
En fait sa grande obsession était la recherche des moyens économiques, politiques et militaires de nature à établir durablement la Paix dans le monde. Vaste programme qui fit de lui la risée de ses contemporains.
Pourtant, il proposait tout simplement de créer une Fédération d'Etats Européens et il avait même créé à cet effet une monnaie mise en circulation sous l'appellation d'EUROPA et basée sur le travail et non plus sur l'or. Billets et pièces d'argent et de bronze soutenus par ses propres deniers ont circulé, mais il aura fallu plus de 40 ans pour que ces idées soient reprises sans un mot pour lui.

Il inventa un système qui déboucha plus tard sur les coopératives agricoles, le but étant de réduire le coût des principales denrées alimentaires, et d'apporter un bien-être qui devait, une fois généralisé, conduire à la Paix.



L'ENIGME de la GUERRE
Au cours de la 1ère Guerre, il avait fait circuler trois ouvrages où il développait l'ensemble de son programme de politique, d'armement et de stratégie militaire sous les titres de :
- "Vaincre, c'est prévoir" en 1915
- "Vaincre, c'est vouloir" en 1916
- "Vaincre, c'est agir" en 1917-1918
Pétain en avait interdit la lecture dans l'Armée.
En 1920, l'ensemble fut publié sous le titre "l'ENIGME de la GUERRE", maintenant introuvable, qui contient en plus, un nombre impressionnant de lettres de combattants et de personnalités de toutes tendances et de nombreuses citations obtenues par les servants du "Canon Archer", qui portent témoignage de la justesse des idées d'un homme de génie qui n'était que sergent !
Comment ne pas penser à la chanson qui dit :
"Ce jeune homme a dit la Vérité, il doit être éliminé".


QUE RESTE-t-il ?
Nous remercions pour ses précieux renseignements Madame BECK, fille de F.J. Archer, qui conserve pieusement les rares documents qui ont échappé à la destruction. Mme Beck a par ailleurs poursuivi sa vie durant, à Cizely, l'oeuvre de son père dans le domaine agricole, aidée en cela par son mari, Mr. Marc BECK qui occupa plusieurs fois le fauteuil de Maire de cette petite commune pour le plus grand bien de ses administrés.
Par ailleurs, un fils de Monsieur Archer, Jean-François, créa à Cizely une usine de fabrication d'échelles en aluminium qui constitue pour la population environnante un précieux gisement d'emplois dans une zone où ils sont particulièrement rares. Son fils Michel a ensuite repris l'affaire.

Rien, à notre connaissance, ne rappelle le souvenir de Monsieur ARCHER, ni plaque, ni rue, ni statue. L'oubli est total, même et surtout à Cizely où nombreux sont ceux qui d'une manière ou d'une autre, ont largement bénéficié, souvent à son corps défendant, des bienfaits issus du cerveau et de la bourse de cet inventeur de génie, doublé d'un philanthrope qui ne mérite vraiment pas la conspiration du silence qui accable sa mémoire.

Augustin VAGNE (d'après les archives familiales et la trilogie : "L'énigme de la Guerre").


Un autre avis sur l'aspect militaire de ce dossier :
Cette biographie rend responsables des échecs d'Archer les états-majors, les généraux, le ministre des armements Loucheur, les fabricants d'armes et de munitions.
Aucun de ceux-ci n'est à l'abri de la critique, évidemment, et certains ont commis de graves erreurs qui ont été mille fois analysées, tandis que d'autres ont fait du très bon travail...
J'ai rencontré beaucoup d'inventeurs, des bons et des moins bons, et parmi eux cette catégorie particulière d'hommes qui ne savent pas écouter, qui ne se remettent jamais en cause et qui rejettent la responsabilité de leurs échecs, soit sur les hautes autorités, soit sur le marché ("les clients n'ont rien compris à mon invention"). Un peu comme les mauvais généraux qui attribuent leurs défaites aux défaillances des soldats.
Les offices de brevets et les organismes de recherche reçoivent chaque jour des dossiers de prétendues inventions (qui généralement existent déjà ou sont inventées au même moment par dix personnes qui ont eu la même idée), soit carrément de projets absurdes. C'est aussi le cas en temps de guerre.

Les auto-mitrailleuses existaient depuis dix ans, on les avait bien employées en août 1914. Mais elles étaient inutilisables dans la guerre de tranchées (vous avez essayé de franchir un fossé ou des barbelés avec votre voiture ?). C'est évidemment des chars à chenilles qu'il fallait pour cela, et l'Etat-major a eu raison de les faire étudier dès 1915.
Monsieur LOUCHEUR était effectivement promoteur d'un char à chenilles en même temps qu'il occupait le poste de Secrétaire d'Etat aux Inventions", c'était son métier !
Et il a bien fait, puisque c'est précisément le char à chenilles, seul capable de franchir les tranchées et les réseaux de barbelés, qui a enfin permis de percer le front allemand en 1918.
On aimerait que tous nos politiciens soient aussi efficaces !

Aucun industriel n'était équipé pour produire des munitions en 1914. Le gouvernement français a dû supplier les patrons comme Renault de se lancer dans la production d'obus. Les industriels français ne voulaient pas une guerre, et une fois déclarée ils étaient pressés de la voir se terminer pour récupérer leurs ouvriers partis au front, et reprendre leurs activités civiles normales.
Les canons français, comme le 75, le 105 ou les 155, avaient 20 ans d'avance et étaient très efficaces. Les Américains les adoptèrent, les Allemands les copièrent. Quand au gaspillage de munitions, il est inévitable dans toute guerre.
Ce n'est pas l'absence d'un type particulier de canon qui a prolongé la guerre de trois ans. Un canon de ce genre existait d'ailleurs, c'était le canon de 75. Mais un bon appareil de ce genre est forcément coûteux à fabriquer ! Le fait qu'Archer ait affirmé que ce serait "peu coûteux" (comme le font presque toujours les inventeurs, avant de réviser leurs devis à la hausse) confirme son manque de réalisme.

Il y avait d'excellents EM et des généraux remarquables comme Mangin, Pétain, Micheler, Fayolle, Franchet d'Esperey, etc., et des médiocres, mais pas plus que dans les autres armées. En gros, la France avait l'armée qu'elle méritait. Cet Etat-major avait quand même infligé une défaite retentissante aux Allemands, sur la Marne en septembre 1914 ; et a fini par les vaincre en 1918."

Hélas, au contraire : les Etats-majors croyaient qu'une offensive d'infanterie vigoureuse était capable de percer le front. D'où les sanglants échecs de Lorraine, de Champagne, d'Artois, du Chemin des Dames."
Seuls quelques généraux, notamment Pétain, avaient vite compris cette réalité, et ont favorisé le développement de chars et d'avions
- Il n'y a pas eu de "terrible offensive Allemande sur REIMS en juin 1917" (en juin 1917, les Allemands se remettaient péniblement de la terrible offensive française du Chemin des Dames.)

Votre page attribue au général Pétain le rejet d'un projet d'Archer (il faudrait déjà vérifier si Pétain en a eu seulement connaissance et l'a effectivement barré. Pétain commandait alors une armée, puis l'Armée française ; excusez du peu !). Il avait été l'un des rares officiers, dès l'avant-guerre, à comprendre l'impact des nouvelles armes et à mettre en garde contre la meurtrière doctrine de l'offensive à outrance. Pour épargner le sang des soldats, il eut le courage de continuer à s'opposer à cette doctrine officielle, ce qui lui valut d'être bloqué dans sa carrière jusqu'à la guerre où il se révéla : combien de généraux étaient capables, comme lui, de s'exposer au feu en 1ère ligne pour donner l'exemple à ses hommes ? Combien de technocrates, aujourd'hui, auraient le courage de risquer leur carrière par civisme ? Les poilus savaient de quoi ils parlaient, quand ils lui donnèrent massivement leur confiance et leur estime. Ces qualités ne sont nullement entachées par le drame de 1940-44, où ce vieillard fut entraîné à prendre de mauvaises décisions dans des circonstances désastreuses.

Yves KUHN


Bibliographie :
- L'ENIGME de la GUERRE de François-Joseph Archer - Editions Ernest Leroux - Paris - 1920,
- Synthèse de Stéphane Audoin-Rouzeau,
- Synthèse de Pedroncini,
- TEMOINS (Jean Norton Cru) où cet ancien officier du front présente une analyse méthodique des témoignages de guerre.
- Livres de Georges Blond, sur la Marne et sur Verdun,
- Archives militaires (Vincennes et Chatellerault).


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