Recettes

Plantes

Tomate

Jardinier

Fabrication d'un bac à compostage
Dans la nature, les déchets organiques se décomposent grâce à une série de processus biologiques et chimiques. Des agents biologiques - vers, insectes, champignons microscopiques, bactéries et autres micro-organismes - «digèrent» ces déchets qui sont aussi transformés par oxydation (l'exposition à l'air), réduction et hydrolyse (l'exposition à l'eau).

Le bon fonctionnement de votre bac est assujetti à :

  • une bonne quantité d'eau et d'air pour activer les processus biologiques et chimiques.
  • une bonne température (Vos aliments se gâtent plus rapidement lorsqu'il fait chaud !). Par temps froid, le processus de compostage se ralentit. Au plus fort de la décomposition, le compost produit beaucoup de chaleur.
  • un bon rapport carbone-azote, améliore la décomposition. Le rapport idéal est de 30 unités de Carbone pour 1 unité d'Azote. L'herbe coupée, les détritus de plantes et les déchets de cuisine sont des matières riches en azote. Tandis que la paille, la sciure et les copeaux de bois ont une forte teneur en carbone. Il suffit de mélanger déchets de cuisine et détritus de jardin de façon à se rapprocher du rapport idéal.
  • un bac à compost adapté pour obtenir de meilleurs résultats, qu'un simple "tas de fumier". Vous pouvez le construire vous-même ou l'acheter mais certaines municipalités intelligentes offrent des bacs à compostage individuels pour encourager les gens à composter.
  • Principales caractéristiques d'un bon bac à compost

  • un couvercle pour le protéger de la pluie et de la neige et contrôler le degré d'humidité,
  • des orifices pour favoriser la circulation de l'air,
  • une trappe pour prélever le compost final.
  • Quelques exemples

  • Une simple boîte en grillage avec un panneau ouvrant à l'avant, fera l'affaire !
  • une boite à trois côtés, en agglos, en bois, en tôle... avec un accès à l'avant pour retourner et enlever facilement le compost,
  • un bac circulaire en grillage que l'on peut ouvrir pour en retirer le compost,
  • une boîte de bois avec un couvercle et des orifices pour l'aération,
  • un fût en métal ou une poubelle dont le fond a été enlevé et dans lequel on a percé des trous sur les côtés,
  • pour les amateurs spécialistes, un bac à plusieurs compartiments pour séparer le compost à différentes étapes de sa décomposition : matières premières, tas en pleine activité microbienne et compost final.
  • Placer votre bac sur une surface plane et bien drainée, directement sur le sol naturel pour que les vers de terre et autres mille-pattes puissent y accèder. Assurez-vous aussi de pouvoir y avoir accès en toutes saisons !

    Utilisation
    Pas besoin de courir au bac à compost chaque fois que vous pelez une pomme ! Jetez vos déchets organiques sous l'évier dans un bac en plastique muni d'un couvercle se fermant hermétiquement. Lorsqu'il est plein ou que les déchets sentent particulièrement fort, videz-le sur le tas de compost.
    - Pour vos détritus de jardin, trouvez le meilleur endroit où garder les matières organiques jusqu'à ce que vous puissiez les ajouter au tas de compost.
    - Lorsque vous ratissez les feuilles mortes, placez-les d'abord dans des sacs, puis ajoutez-les au tas de compost à intervalles réguliers, plutôt qu'une seule fois à l'automne.
    - Placez brindilles, branches, grosses tiges de plantes et autres matières plus volumineuses au fond du bac pour favoriser la circulation d'air dans le tas de compost.

    Ajoutez au maximum une couche de 15 cm de hauteur de matière organique à la fois. Couvrez chacune de 5 cm de terre de jardin. Celle-ci contient des micro-organismes qui accélèrent te processus de décomposition et sert aussi à masquer les odeurs.

    Arrosez le compost jusqu'à ce qu'il soit a peu près aussi humide qu'une éponge essorée.

    Retournez le tas de compost une fois la semaine pour bien le mélanger et l'aérer. Ajoutez au fur et à mesure d'autres matières organiques. N'oubliez pas d'y jeter à l'occasion une couche de terre et de maintenir le taux d'humidité.

    Si les conditions sont bonnes, votre tas de compost commencera à chauffer et la température interne chauffer éventuellement 60 à 70° C.

    En fait, le tas de compost sera chaud au toucher. Lors du ralentissement du processus chimique, la température diminuera à environ, 40 à 45° C, signifiant alors que le processus de décomposition est terminé. Le produit final sera un riche terreau foncé, répandant une bonne odeur d'humus.

    Autres conseils
    Chaque matière organique se décompose à son propre rythme, mais toutes finissent par se décomposer. Si vous désirer hâter le processus, hachez celle-ci en plus petits morceaux.

  • Lorsqu'elles sont détrempées, les feuilles et l'herbe coupée ont tendance à former une masse compacte. Il suffit donc de les laisser sécher un peu et de les ajouter au tas de compost en petites quantités à la fois. On peut également les mélanger à des matières organiques sèches.
  • Il est parfois pratique d'avoir deux bacs à compost : un pour les matières organiques fraîches et l'autre pour celles qui ont déjà commencé à chauffé.
  • Dans les régions où le température est plus clémente, la décomposition se poursuit parfois (bien qu'à un rythme plus lent) tout au long de l'hiver. dans les régions plus froides, vous pouvez continuer d'ajouter d'autres matières à votre tas de compost durant l'hiver. Lors d'une hausse de la température et au printemps, le processus de décomposition reprendra.
  • Lorsque vous disposez de suffisamment de compost, étendez-le sur les plate-bandes et le potager et mélangez-le à votre terre.

  • SOS compostage...

    Problème Cause Solution
    Le tas de compost ne chauffe pas Manque d'humidité ou d'azote Retourner et arroser le tas de compost
    Le compost sent mauvais Manque d'air ou excès d'humidité Ajouter une substance riche en azote comme de l'herbe, des feuilles, du fumier, de la terre ou de la poudre de charbon de bois.
    Le tas de compost est détrempé Surplus de matières humides Retourner le tas de compost pour l'aérer, ajouter des matières sèches.

    Retour au dossier déchets