Histoire et tourisme à Trois Vèvres Page rédigée par : Paul de Haut et Augustin Vagne. Ce patrimoine commun étant le vôtre, toute précision complémentaire sur votre commune sera accueillie avec intérêt
Altitude : 280 m Superficie : 765 ha Population : 244 habitants appelés les Trivévrois
distant de 10 km de St-Benin d'Azy, 10 km de Béard et 12 km de Decize par chemin de fer Fête locale : 1er dimanche d'août.
Hameaux et lieux-dits :
Le Bourg, Chouâtre, Crot Jonc, La Justice, La Lutherne, Les Blez, Les Charmes, L'Ouche, Maison Neuve, Tête aux Prêtres.
Origines :
Vient du celte puis du roman vobera (ruisseau souterrain, puis forêt humide)
Le village primitif était situé au lieu-dit : « Les Charmes »
Ce petit bourg datant de 1267, tire son nom de 3 rivières souterraines au caractère étonnant, puisque
s'écoulant dans 3 directions différentes.
Comme tant d'autres, la paroisse fut supprimée pendant la Révolution.
Une veine de charbon affleurant sur le territoire, une tentative d'extraction eut lieu à la fin du XVIIIe siècle.
L'étang de l'Abbesse ou Champ de Roche fut créé en 1867. Rénové par la Commune en 1986, sa superficie
est d'environ 50 ha, son sol est constitué de grès argilo-schisteux.
La commune compta jusqu'à 604 habitants en 1886.
Etat des activités de la population vers 1900 514 habitants Maire : Sautereau Adjoint : Charlon Conseillers : Labarre, Thomas, Pleuchot, Bailon, M. Grandjean, Parizot, A. Dauteloup, J.M Narquin, J. Grandjean. Secrétaire de Mairie : Flanneau Instituteur : Flanneau Institutrice : Mlle Picq Ecole libre filles : Soeurs
Professions Agriculteurs : F. Narquin, Moine, J. Grandjean, Sautereau, J.B Dauteloup, Valentin, Gobier. Aubergistes : Parizot, J. Dauteloup, Gougnol, Veuve Chambreux, F. Dauteloup. Bois : Parizot, Danjean. Boulangers : Charlon, Gautheron. Bouchers : Pradel, F. Dauteloup. Carriers : Dieu, Daillant. Chapeliers : Couperet, Pannetier-Sautereau, F. Dauteloup. Charrons : Colas, Rogue. Coiffeur : Lefèbvre Cordonniers : Labarre, Mathé Epiciers-Merciers : Couperet, Pannetier-Sautereau, Revirieau, Veuve Pannetier, Martin, F. Dauteloup Hôtel : Parizot Machines à battre : Rouby, Raison Maréchaux : Gougnot, Revirieau Nouveautés : Couperet, Pannetier-Sautereau, Revirieau, Martin, Dauteloup Sabotiers : Bouveau, Dieu Sellier : Martin Tabac : Linet Tailleurs : Couperet, Sautereau.
La Mairie actuelle est installée dans l'ancienne école qui accueillait les garçons et les filles dans des ailes différentes, comme cela se faisait à l'époque.
Etat des activités de la population en 1956
Professions
Boucher : Gaujour Bois : Fernand Colas Boulangerie : P. Daignault et fils Bourrelier : Martin Cafés : E. Labarre, Lehré, Mme. Charnot Charrons : E. Laloge et fils Coiffeur : Pieuchot Cycles et garage : R. Lehré Entreprise Maconnerie : A. Tissier Epiciers : E. Labarre, Pannetier Electricien-radio : L. Bellevault Machines à battre : N. Rouby Maréchal : Lehré Mécanicien : Lehré Peintre bâtiment : J. Godot Tabac : Labarre Tissus : Labarre, Charnot.
Principaux propriétaires CHATEAU -- Chaisy La LUTHERNE -- Simon Aux BIEZ -- Bellon BOURG -- F. Colas.
Principaux agriculteurs CHATEAU -- Chaisy La LUTHERNE -- Simon Aux BIEZ -- Bellon
F. Colas,
L. Peintre.
Evolution démographique de la population
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
247
227
189
198
242
280
267
301
310
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
378
420
462
484
544
578
604
546
514
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
528
525
495
468
429
361
344
361
368
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2012
343
337
302
241
258
240
241
241
237
A voir :
Le Presbytère (A droite de l'église)
Construit en 1878, avec les fonds offerts par Madame Poiré, il est devenu la Poste en 1911, puis logement communal en 1995.
L'église Saint Germain
En 1825, le clocher de la première église s'effondra. En 1857, Mme Gauthier (veuve Poiré), acheta un terrain sur lequel elle fit construire une école de soeurs et une église en forme de croix latine, entre 1860 à 1861, inaugurée par sa
Saint Germain
Saint Germain d'Auxerre (ou Germain l'Auxerrois) était évêque d'Auxerre et évangélisateur de la Bretagne insulaire.
Né à Appoigny (à 10 km au nord d'Auxerre) de Rustique et Germanille, qui étaient seigneurs d'Appoigny au IVé siècle
Il étudie à Auxerre (ou Autun), puis à Rome, et devient un avocat réputé.
Germain épouse Eustachie, puis rentre en Gaule, où il est nommé duc et gouverneur de plusieurs provinces dont la Marche Armorique, qui comprend les provinces romaines de la première et la seconde Aquitaine, la seconde et la troisième Lyonnaise, et la Sénonoise.
Avant sa mort, Amâtre (l'Evêque titulaire d'Auxerre, qui l'avait converti) désigne Germain (devenu entretemps diacre, puis prêtre) comme son successeur.
Germain fonde le monastère Saint-Cosme et Saint-Damien en face d'Auxerre, sur la rive droite de l'Yonne.
Il va lutter contre le pélagianisme (*), notamment en Bretagne où il fait deux voyages à 16 ans d'intervalle (430 et 448) ; c'est au cours de son premier déplacement en Bretagne, accompagné par saint-Loup (évêque de Troyes), qu'il rencontre une petite fille âgée de dix ans, qu'il consacre à Dieu et qui deviendra sainte-Geneviève.
Il meure à Ravenne (Italie) le 31 juillet 448, et son corps est ramené à Auxerre selon ses dernières volontés avant d'être enterré sur le Mont Autricus (ou Mont Artre), là où s'élève aujourd'hui l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre.
On lui attribue un miracle de son vivant : lors de son passage à Travianote en 447, son bâton planté en terre se serait transformé en un grand arbre verdoyant...
Il est fêté le 31 juillet.
(*) Doctrine professée au IVe siècle par Pélage ou Pelagius - un moine ascète breton (350 - 420) - et ses partisans, qui accentue au détriment de la Grâce divine le libre arbitre de l'homme ; le Pélagisme considère que tout chrétien peut atteindre la sainteté par ses propres forces et par son libre arbitre ; ce mouvement sera la première en date des hérésies de l'Occident chrétien.
Le Couvent (à gauche de l'église)
Construit de pierres et briques entre 1857 et 1859, grâce à la générosité de Madame Poiré, il est devenu une école privée gérée par les Soeurs, qui fonctionna jusqu'en 1920.
Il est ensuite utilisé comme salle paroissiale, avant d'être détruit dans sa plus grande partie par un incendie en août 1964.
A faire :
- Suivre une des randonnées balisées dans la forêt domaniale des Minimes (un guide de 25 parcours au Pays des Amognes est disponible chez Randonièvre : 03 86 36 92 98)
- Participer à la fête annuelle de la commune, le dernier dimanche de juillet.
- Faire étape au gîte rural.
Bibliographie :
- Annuaires de la Nièvre édités par le Journal du Centre.
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