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Histoire et tourisme à La Fermeté
Page rédigée par : Paul de Haut, Augustin Vagne et Christian Mariller.
Ce patrimoine commun étant le vôtre, toute précision complémentaire sur votre commune sera accueillie avec intérêt.

Anlezy, Balleray, Beaumont Sardolles, Billy Chevannes, Bona, Cizely, Diennes Aubigny, Fertrève, Frasnay Reugny, Limon, Montigny aux Amognes, Ourouër, Saint Benin d'Azy, Saint Firmin, Saint Jean aux Amognes, Saint Sulpice, Trois Vèvres, Ville Langy.

La Fermeté

Altitude : 240 m
Superficie : 3560 ha
Population : 529 habitants appelés les Fermetois
Arrosé par : l'Ixeure, la Sardolle et le ruisseau des Perrins
Le chemin de fer à La Fermeté distant de 7 km de St-Benin d'Azy et 7 km d'Imphy par chemin de fer
Fête locale : Trinité, dimanche et Lundi de Pâques.


Hameaux et lieux-dits :

Le Bourg, Brosses, Bouchot, Cigogne, Francon, La Foultière ou Petit Cigogne, Les Cerisiers, Les Usages, La Croix, La Petite Forge, Les Grappes, Primage, Prye, Riat, Rompet, Thiernay, Traizaigle.

Origines :

La table d'un dolmen situé dans le bois du Gui-l'An-Neuf atteste de la présence de populations celtes sur la commune.
Les restes gallo-romains furent découverts près du Château de Prye, établissant l'ancienneté de son existence.
La paroisse de Prye-sur-Ixeure, fondée en 978, est offerte au Chapitre de Nevers par l'évêque Natrannus en 987.
La seigneurie de Prye donne son nom à une famille noble qui la possédait, puis passe aux La Platrière et aux La Grange d'Arquien.
La paroisse de Cigogne date de 1083 ; cette nouvelle seigneurie appartient aux familles Bolacre, Leclerc de Juvigny et de Rémigny.
En 1144 - 1145, parmi les cures dépendant de Thianges, on trouve la Maison-Dieu du Bouchot (domus DEI de BOLCET), un prieuré de bénédictines à "La Fermeté aux Nonnains" (PRIORATUS de FIRMITATE MONIALUM) et Prye (PRIA supra LIXURRAM).

Le "bordelage" issu des lois féodales permet à un "vilain" (paysan habitant une "villae") d'obtenir la jouissance d'un immeuble à bail perpétuel, après une somme payée une fois, plus une redevance annuelle fixée une fois pour toute ; ce droit reste acquis par héritage (pour un héritier "ayant vécu un an et un jour en commun avec lui, sous le même toit, près du même feu").
Ainsi, Les frères Duboux, installés à Prye, s'engagent à payer à Pierre de Vaulx, échevin de la ville de Nevers, trente sous et une "géline" (poule) pour leur maison et ses dépendances en ce lieu.


En octobre 1678, Dame Louise de Marcellages, Prieure du Carmel de La Fermeté, effectue une transaction sur une maison située rue Creuse à Nevers avec une Dame Marguerite Ollivier, veuve de Changy... (voir Ville-Langy).
En 1793, la collecte de Cigogne est réunie à celle de Prye-sur-l'Ixeure pour former la commune de La Fermeté.
En 1814, le cadastre napoléonien de 1814 établit que "le petit Cigogne" (La Fouletière), comptait 13 maisons.

La population de Cigogne a évolué ainsi :
En 1686 : 34 habitants, en 1709 : 52 h., en 1716 : 35 h., en 1720 : 40 h., en 1725 : 75 filles et 227 garçons, en 1726 : 77 filles et 267 garçons, en 1760 : 70 h., en 1764 : 77 h., et en 1789 : 50 habitants.


L'activité sidérurgique :

Il existait 2 petites forges sur la commune (au Pont d'Isy et à Francon) ; elles appartenaient à Monsieur Benoist d'Azy, et furent fermées vers 1840.

Une autre appartenait en 1770 à l'Abbaye de la Fermeté ; elle traitait les fontes de Charbonnières et du Deffend.

Située au dessous du confluent de l'Ixeure et de la Sardolle, la Forge de Prye est signalée en 1770. Elle appartenait au marquis d'Assy et se composait alors de 2 feux de forge et d'un martinet. En 1812, elle passa à la marquise du Bourg de Bozas et produisait annuellement 35 tonnes de fer en utilisant 52 tonnes de fonte et 135 tonnes de charbon de bois. C'est la Société d'Imphy qui la racheta pour l'utiliser au martelage du cuivre rouge à froid. Située sur une chute d'eau de 2 m, qui pouvait développer 35 CV compte tenu d'un débit de plus d'1 m3/seconde. En 1837, la société d'Imphy demanda le maintien en activité de cette usine, maintien qui fut accordé par ordonnance du 11 février 1845, sous réserve d'abaisser de 10 cm le niveau de la retenue d'eau, ce qui ramenait la puissance disponible aux environs de 33 CV.

Les archives font état d'une dernière forge « Le Fourneau de Cigogne » qui appartenait d'abord au Marquis de Rémigny, avant d'être racheté par M. Brière d'Azy en 1845.
Ce fourneau de petite dimension très ancien était situé sur le ruisseau de Saint Péraville. Vers 1770, le mémoire de Bouchu, le décrivait comme fondant pour moitié les mines des bois de Venille et de Cigogne et produisait 150 tonnes de gueuses par an. En 1810, ce haut fourneau est signalé en mauvais état et son étang en partie comblé, ce qui ne lui permettait guère de tourner plus de 4 mois par an. En fait, il n'a opéré que 2 mois en cette même année en produisant 80 tonnes et encore moins en 1811, avec seulement 50 tonnes, ce qui précipita la faillite de l'exploitant, le sieur Castain, qui possédait aussi à cette époque la Forge d'Azy. Cet étang s'étendait de l'autre côté de la route, construite sur l'ancienne digue, en contrebas du lieu-dit : Les Cerisiers. Les ruines encore visibles sur la rive droite de l'étang communal actuel, sont les restes de ce fourneau.

Le nouvel étang, est essentiellement constitué de remblai de «laitiers».

La commune compta jusqu'à 1062 habitants en 1820.

Activités économiques principales : cultures céréalières, élevage bovin et artisanat rural.

Etat des activités de la population en 1890 :
709 habitants
Maire
Comte du Bourg.
Adjoint
Frébault
Conseillers
Bardin, Blond, Blondon, Brusson, Courdavault, Desnoyers, Duvivier, Graillot, Petit, Pieuchot.
Secrétaire de Mairie

Trameçon.
Garde champêtre - Afficheur
Pannetier.
Instituteur
Trameçon.
Institutrice
Mlle Sertorrain
Curé
Defosse.


Professions
Aubergistes : Blond, Desnoyers, Diogène
Boulangers : Rouby-Roubeau
Charpentiers : Lécole aîné, Lécole cadet
Charron : Pique
Couvreur : Jolivet
Epiciers : Borderie, veuve Brissard, veuve Desnoyers
Journaux : L. Desnoyers
Machines à battre : J. Beaufils, Daillant
Maréchaux : Normand, Thomas
Sabotier : Simonot
Tabac : veuve Bardin
Tailleur : Roussillon.

Principaux propriétaires :
Marquis du Bourg, Comte du Bourg, Vicomte du Bourg (régisseur : Borlot).

non résidants :
Benoist d'Azy, Le Myre de Villers, Chenest, Néraud.

Répartition des familles dans les hameaux :
THIERNAY -- Rapin
PRYE (château) -- du Bourg
VAUX -- Grandjean
RANCY -- Bramard, Goby
ROBINET -- Lantier
Les BROSSES -- C. Frébault
Le BOUCHOT -- Alc. Ponceau, Bellard
CHIFFORT -- Daillant, Livet
JEUGNY -- Millien
Les GRAPPES -- Millien
MONT-de-PRIE -- Fleury
CIGOGNE (Château) -- Genest de Montaudoin, Beaufils
PRIMAGES -- Régnier
PONT-d'IZY -- Platet
FRANCON -- Beaufils
Le MAGNY -- Cornu
Le COUVENT -- Ragout.


Etat des activités de la population en 1956
Professions
Receveur-buraliste : Petit
Poids publics : Bidaut
Aubergistes : Poinet, Diogène, Theuriot, Lavache
Boulanger : Vannier
Cafés : Poinet, Diogène, Theuriot, Lavache
Charron : Grandjean
Epiciers : Poinet, Petit
Tabac : Petit
Maréchal : Leblanc

Principaux propriétaires
Château de PRYE -- Marquis du Bourg de Bozas
Château de CIGOGNE -- Billoué, L. Blondon.

non résidants :
Vicomte Benoist d'Azy, Néraud, Roussignhol, Bernachez.

Principaux agriculteurs
RANCY -- Rabdeau Thévenin
CIGOGNE -- de Givry
PRIMAGES -- Laboue
Au BOUCHOT -- Roy, Landrieux
ROBINET -- Laudet
COUVENT -- Darneau
La CROIX -- Bouillé
La FORGE -- Jamard
BOURG -- Bidaut
THIERNAY -- Bidaut, Bernachez
FRANCON -- Durand
PONT d'IZY -- de Givry
MAGNY -- Aubel
MONT de PRYE -- Kremer
CHIFFORT -- Mouthé Larivée
GRAPPES -- Petit
BROSSES -- Barbier
PRYE -- Alexandre.

Accés aux cartes postales anciennes de La Fermeté

La Fermeté au fil de ma vie (par Irène Clément)

Accès aux images actuelles de La Fermeté

A voir :

Les vestiges bénédictins à La Fermeté

  Les vestiges de l'Ancien prieuré bénédictin (XII - XV - XVIe siècle)

Cet ancien prieuré royal de Notre Dame de la Fermeté-sur-Ixeure, réservé aux femmes fut fondé en 1144, par Adélaïde, femme de Guillaume, comte de Nevers. Il était sous la juridiction du cardinal de La Rochefoucault, abbé commanditaire de l'étroite observance de Cluny et sous administration des « Soeurs de Crisenon ».
Un couvent d'hommes s'installe d'abord non loin du château sur les bords de l'Ixeure, avant d'être détruit par un incendie en 1234.
Puis ce sont des religieuses bénédictines qui s'installent dans ce qui reste du château-fort carolingien initial.
Suite à une longue série de dons ou de legs (en nature et en espèces, provenant de familles aussi illustres que celle des comtes de Roussillon, de Flandres ou de Nevers et des rentes du château de Châtillon) la communauté se retrouve bientôt à la tête de biens qui débordent largement les limites des Amognes : Beaumont Sardolles, Chazeau, Cigogne, La Chaume, Limon, Lugues, Marzy, Montigny, Nevers, Prie, Saint-Eloi, Saint-Gy, Tintury, Traizaigle... (Une bulle du pape Eugène III, datant du 19 janvier 1145, nous apprend qu'une ferme « aux cigognes », lui appartenait et servait à lui permettre de subvenir à ses besoins.)
Il était aussi appelé « Monastère de la Ferté » et il n'en reste aujourd'hui que quelques pans de murs, 2 tours en ruines, une tourelle d'angle.
En mars 1790, le prieuré comprenait une prieure titulaire à vie, 12 religieuses de choeur, dont 11 professes, une novice et 2 soeurs converses. La dissolution des communautés religieuses ordonné à cette époque sonne la fin de la congrégation.
L'église était située à l'est. Un ouvrage de 1840 (Le Nivernais), atteste que l'église et le cloître seuls sont du XIIe, alors que les bâtiments claustraux ont été construits par la suite.

Le couvent et ses dépendances ainsi que 23 boisselées de terre ont été vendus, le 29 prairial de l'an IV (17 juin 1796), à Barthélemy et Antoine Madignier frères, maîtres de forges à Azy, pour la somme de 6.200 livres.


Cigogne à La Fermeté

  Le Château de Cigogne (XIVe - XIXe siècle)


Au cours des temps, plusieurs orthographes ont existé pour nommer ce lieu : Cigogne, Cigognes, Sigogne, Cigoigne, Sigoigne, Sigongne... Ce qui ne facilite pas toujours les recherches.

Il s'agissait en fait d'une maison forte, dont il ne reste qu'une tour du XVe siècle, remaniée et une tourelle d'escalier de la Renaissance, flanquée d'une bretèche.
A remarquer les linteaux de fenêtre en pierre sculptée de cigognes, ornant la bâtisse bourgeoise de Cigogne.
Un inventaire des titres de Nevers, y fait allusion en 1333-1335, sous forme « d'Hommages pour la terre et maison-fort de Cigognes, par Dionis de Merry ».
En 1349, le fief de Cigoignes est dans les mêmes titres décrit comme appartenant à Louis de Mary, écuyer, fils de Dreux de Marie, chevalier, sire de Mary de Cigoignes et de Sency.
Du XVéme au XVIIéme siècle, le fief de Sigoigne est aux mains de la famille Bolacre qui donna successivement au nivernais : un brigandinier de l'armée du Comte, un président de la Chambre des comptes à Nevers, un lieutenant général au bailliage et un procureur du Roy.
Au XVIIéme siècle, Cigogne passa par alliance au marquis de Rémigny de Joux, Seigneur de Dumplum, (voir Billy-Chevannes) dont les descendants le possédaient encore en 1789.
Jacques Vyau de Baudreuille est né en 1712 au château de Cigogne.


La Fermeté et son château de Prye

  Le château de Prye (XIIIe - XVIIe siècle)


Reconstruit sur les ruines de l'ancienne forteresse féodale des Sires de Prye, cette demeure conserve les douves médiévales alimentées par l'Ixeure, sur un domaine de 156 hectares, clos d'un mur long de 7 km !
Le château visible de nos jours fut construit et aménagé entre le XVIIe et le XIXe siècle
Il ne reste de la construction originelle, qu'une tour d'angle et quelques substructions du XIIIe siècle.
La bâtisse actuelle, avec sa galerie Louis XIII et ses salons ornés de tapisserie, abrite de nombreuses pièces d'apparat.
Le château fut la propriété de Marie-Casimire de La Grange d'Arquien, qui devînt Reine de Pologne.
En 1771,à l'occasion du mariage de Louise-Marie de Las et d'Emmanuel du Bourg de Bozas, il passe à la branche aînée de la famille Du Bourg, celle des Marquis de Bozas, et c'est dans la seconde moitié du XIXème siècle qu'il est de nouveau remanié de façon importante.
Le faux chien-assis situé au dessus du pavillon d'entrée, porte les armoiries de la famille du Bourg, surmontées de la couronne comtale.

La vieille tour (XIVé siècle) face au château
A droite et à l'extrémité des bâtiments, une tour se dégage des anciennes douves - alors alimentées par l'Ixeure - vestige de la forteresse féodale primitive des Sires de Prye.
L'intérêt stratégique de cet emplacement pour y construire une maison forte était le croisement de deux routes importantes à l'époque : celle reliant Nevers à Anlezy par Thiernay et l'autre Imphy à St-Benin d'Azy, par La Fermeté. La route de Thiernay passait même sous le porche entre les deux corps du château.
C'est au XIXéme siècle que son tracé sera modifié pour permettre de clôturer le domaine.

Les façades ouest (XVIIé et XIXéme siècle) face au château
Elles ont été édifiées à partir de pierre de pays à la coloration jaune.
Elles remontent au XIXéme où le château a été l'objet de transformations importantes sous la direction de l'architecte Massillon-Rouvet, qui était architecte de la Nièvre sur proposition de Viollet-le-Duc.
Ce n'était pas forcément aisé d'alléger la bâtisse existante plutôt lourde et massive.
Le travail des ouvertures (portes et fenêtres) est l'oeuvre du sculpteur nivernais Ballet, en s'inspirant du style neo-gothique et neo-Renaissance.
Les toits sont surmontés de coupe-feu décoratifs en escalier ; les tours carrées sont entourées de mâchicoulis et et reliées par un couloirs de guet.
On retrouve à plusieurs endroits les lettres BB tournées l'une vers l'autre ou des fleurs de lys avec des épines entrelacées qui évoquent la devise de la famille du Bourg du Bozas.

La cour d'honneur
Après avoir passé les douves par un petit pont on passe sous le porche décoré d'un archer, d'un sanglier et de chimères.
Les douves sont alimentées en eau par une source souterraine.
La façade de la cour d'honneur est très ornementée avec des colonnes torsadées et des sculptures.
A gauche de la cour, une partie est de style plus moderne, moins chargée et à l'extrémité de l'aile centrale, se détache une grosse tour octogonale construite en 1888 par le marquis Antoine du Bourg de Bozas et abritant le grand salon ; elle est surmontée d'une statue de St-Georges, le saint-patron des cavaliers.

Le Grand salon (RdC, en entrant à droite)
De chaque côté de la porte, deux colonnes en bois sculpté et deux autres plus petites de la cheminée.
Le plafond est décoré et on profite de la vue sur le parc à travers d'immenses baies vitrées.
Des portraits des marquis Antoine et Antonin du Bourg de Bozas.

La chambre "du Roi" (à l'étage)
Marie de La Grange d'Arquian, qui fut propriétaire de Prye ayant épousé le maréchal polonais Jean Sobieski, ce dernier devient roi en 1673, après s'être illustré en repoussant l'invasion ottomane et avoir délivré Vienne assiégée par les troupes de Kara Mustapha, alors dernier rempart de la Chrétienté.
Marie resta ainsi reine de Pologne pendant 23 ans et une fois devenue veuve, elle revint en 1714 à Prye par bateau sur la Loire jusqu'à Imphy !
Dans cette chambre, subsistent un lit typique polonais, un portrait du roi et d'autres souvenirs polonais.

Le salon de passage
C'est un salon plutôt utilisé pour des évènements (concerts, séminaires, réceptions...) ; il est décoré avec de belles peintures sur bois avec des motifs classiques : épines, fleurs de lys...
Un tableau représente le vicomte Robert Du Bourg de Bozas à la chasse aux sangliers ; le gouvernement lui confia une mission scientifique en Afrique au début du XXéme siècle, et il y périt en 1902.
Son goût pour la chasse et l'Afrique explique d'ailleurs les nombreux trophées d'animaux qui décorent le domaine.

La galerie d'honneur
Y figurent les blasons des propriétaires, les "Du Bourg de Bozas" et des familles alliées : "de La Grange d'Arquian", ancien propriétaire et dont la fille "Marie-Casimire" suivra "Marie de Gonzague de Nevers" en Pologne.
Marie-Casimire de La Grange d'Arquian y épousera en secondes noces le héros national Jean Sobieski qui deviendra Roi de Pologne.
Au fond du couloir, se font face les blasons et premiers et actuels propriétaires du domaine de Prye.

La salle à manger
Sont inscrites sur les poutres la devise des seigneurs de Prye : " Prye à Chant d'Oyseaulx" et celle de la famille du Bourg de Bozas : "Lilium inter Spinas" (le Lys entre les épines).

Les écuries
Magnifiquement parées de marbre, édifiées en 1888 par le marquis Antoine du Bourg de Bozas, elles sont une copie de celles du Château de Versailles !

Le parc (XIXéme siècle)
Il s'agit d'un parc à l'anglaise dessiné à la fin du XIXé par l'architecte paysager Edouard André (auteur d'un traité général sur la composition des parcs et jardins aux éditions G. Masson - 1879), qui est classé.
C'est une bonne illustration du travail conçu par l'architecte sur "les percées".


Les éléments de la description détaillée du château sont inspirés de la plaquette réalisée par la famille du Bourg, à l'intention des visiteurs.
Le domaine accueille des réceptions, des séminaires et fait chambres d'hôtes (tel : 03 86 58 42 64).


Marie-Casimire de La Grange d'Arquien (née à Nevers en 1641 - morte à Blois en 1716).
Elle est emmenée en Pologne en 1649, alors qu'elle n'a que 8 ans par sa protectrice Louise-Marie de Gonzague, veuve du roi de Pologne Ladislas-Sigismond, qui vient de se remarier avec Jean-Casimir, frère et successeur de son défunt mari. Grâce à sa souveraine, Marie-Casimire épouse en 1658 Jacob Radzivil, Prince de Zamoski, alors qu'elle n'a que 17 ans. Devenue veuve à son tour, peu de temps après, elle se remarie le 6 juillet 1665 avec Jean Sobieski, grand Maréchal de Pologne et héros national, qui sera élu roi de Pologne en 1674.
23 ans plus tard, au décés de son mari, Marie-Casimire - qui n'est que reine élective - quitte le pays et après un séjour en Italie, rentre en France en 1714, passe quelques temps dans la Nièvre puis s'installe à Blois, où le roi met à sa disposition son château ; elle y finira ses jours le 30 janvier 1716.


Saint-Vincent à La Fermeté

  L'église Saint Vincent (XVIIe - XIXe siècle)


Construite en forme de croix latine, elle est située dans un enclos paroissial dont fait encore partie le cimetière.
Son porche est en avancée et son clocher, latéral.
Le plafond (XVIIe siècle), en lames de parquet est décoré de motifs peints constitués de rosaces et de soleils inscrits dans des losanges.
Le retable de la Crucifixion (XVIIIe siècle), en marbre gris et bois peint, de style baroque, est abrité par un encadrement à colonnes.


Saint-Vincent fut diacre de l'évêque de Sarragosse ; il souffrit le martyre sur ordre de gouverneur Dacien, et l'on dit que son corps, après sa mort, fut protégé des loups par un corbeau... Le gouverneur le fit alors jeter à la mer, lesté par une pierre, mais il remonta miraculeusement à la surface, et se retrouva sur le rivage.


Hameau de La Foultière sur La Fermeté

  La Foultière (XIIe siècle)


Une bulle du pape Lucius, de 1182, fait mention d'une chapelle de Cigogne.
Ce lieu-dit abritait une ancienne église en bord de la route actuelle (St-Sulpice de Cigogne) comme confirmé par Berger du Bouchat, prêtre et curé de Cigogne le 13 avril 1721, dans un reçu d'un legs de 100 livres, émanant de sire Bolacre.
Cette église eut pour curés successifs : Berger du Bouchat (1721), Joseph Parent (1744), François Bidaulr (1763).
Louis Mary de Rémigny, né en 1693, fait Chevalier de l'Ordre de St-Jean de Jérusalem en 1725, (plus connu sous le nom de l'Ordre de Malte), y fut inhumé le 17 février 1766.
Le 7 octobre 1793, la dite église, fut aliénée, et les cloches descendues pour la somme de 30 livres, puis conduites aux Carmes de Nevers.
Les restes de cette église ont certainement servi à construire l'édifice central de l'actuel grand bâtiment de la Foultière.
Un couvercle de sarcophage d'époque médiévale a été découvert il y a quelques années déjà par Christian et Léa Mariller, à proximité. Il sera authentifié par la DRAC le 20/10/2000.


Lavoir de la commune de La Fermeté

  Le lavoir (XIXe et XXe siècle)


Ce lavoir rectangulaire est clos de murets ; le bassin est entouré d'une margelle et d'une galerie de circulation.
Il est couvert complètement, avec un toit porté par une charpente peu courante dans ce type d'installation plutôt rudimentaire.


A faire :

- Randonner dans la forêt, (un guide de 25 parcours au Pays des Amognes est disponible chez Randonièvre : 03 86 36 92 98) en suivant plusieurs sentiers balisés,
- Pêcher dans l'étang communal ou l'Ixeure,
- Admirer la décoration et le fleurissement superbe des abords du « Pont d'Izy »
- Découvrir le magnifique jardin créatif et ésotérique de Léa, parler d'histoire et de légendes locales avec elle à la Foultière,
- Admirer l'élevage de chevaux percherons nivernais de Roger Petit, connu et titré dans toute la France, situé à Grappes (03 86 58 42 84).
- Adopter un chien ou un chat, au Refuge de Thiernay, si le coeur vous en dit.

Biliographie :

- Annuaires de la Nièvre édités par le Journal du Centre.


Accés aux aquarelles du peintre Arseni Scherbakoff

Présentation des associations de La Fermeté


Le village de La Fermeté

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