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Saint-Benin-d'Azy Altitude : 250 m Superficie : 2580 ha Population : 1238 habitants appelés les Bénignois ou Béniniais Arrosé par :
l'Ixeure, le Barathon et le Rio. Carte de 1878 au 1/10.000éme Hameaux et lieux-dits : Le Bourg, Bellevue, Chaume Temponelle, Chérault, Deux-Villes, La Chaume, La Filature, La Guesne, La Haute-Cour, La Mouille, Lavault, Le Fourneau, Les Bluzats, Les Gamards, Les grandes Chaumes, Le Vieil-Azy, Magereuil, Maison Blanche, Maison Rouge, Montgoublin, Montsavault, Mousseaux, Paillot, Rongefer, Rosange, Sauvry bas, Sauvry haut, Segoule, Trailles, Valotte, Vannay. Origine : Cesite Gallo-romain, ancien lieu de passage des bouviers et des bûcherons, tire la première partie de son nom de Saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne, bien connu à Dijon où sous l'empereur Marc Aurèle, un certain Térence lui fit infliger de bien mauvais traitements. C'est probablement au XIIIe siècle que la paroisse fut créée et reçut ce nom qui effaça jusqu'à la fin du XVe siècle le nom d'origine, comme le rapportent les savantes recherches de l'Abbé J.M. Meunier. Le nom d'Azy provient d'un général romain s'appelant « Azyus », qui avait établi son camp dans cette région. Dès les premiers siècles, le pays d'Azy comportait 4 paroisses : Mousseaux qui existe déjà en 1083, fut supprimée à la Révolution, et regroupe : Mousseaux etLavault, Saint Bénigne ( dont dépendaient : Le Château et une partie du Bourg d'Azy, Sauvry, Trailles, Cherault et Segoule) , Saint Christophe qui fut réunie à celle de St Benin un peu plus tard( et dont dépendaient : une partie du Bourg d'Azy, Montgoublin et Valotte) etSaint Etienne,sur laquelle on n'a que peu de renseignements. Au XIIIe siècle, les Sires d'Asnois firent construire la forteresse de Rongefer à Sauvry. De cette seigneurie dépendaient la plupart des fiefs de : Montgoublin, Azy, Mousseaux, Segoule et Valotte. Le Marquisat d'Azy fut érigé par lettres patentes du Roy Louis XV ; il englobait la plupart des fiefs du territoire de St-Benin : Cherault, Trailles, Azy, Mousseaux et Valotte. Activités économiques : La population vécut de la culture céréalière, de la vigne, et de forêt, jusqu'au XVIIIe siècle, où une intense activité métallurgique se développa avec la création des compagnies de chemins de fer de Lyon et d'Orléans, puis le réseau secondaire de Chemins de Fer de la Nièvre. Statistiques 1999 :
Nombre d'habitants : - 2005 : 1250 habitants, - 1999 : 1207 habitants - 1990 : 1243 habitants Répartition (2005) : - Hommes : 47.6 %, - Femmes : 52.4 %, - Célibataires : 26.8 % (Chiffres de 2005) Activités : - Etudiants : 5.8 %, - Retraités : 28.1 % - Chômeurs : 9.7 % La viticulture : En 1801, on comptait déjà : 52 vignerons à Segoule, 15 à Mousseaux, 8 à Chérault, 2 à Montgoublin et 2 à Valotte ! Les vignes occupaient une partie des terres cultivées non négligeable, comme l'atteste l'inventaire de 1906 qui en recense 190 ha sur le canton. Le cadastre garde encore des traces de ces petits vignobles dans les hameaux de : Segoule, Mousseaux, Montgoublin, Sauvry et Valotte ! Celui de Segoule et ses Monts "Savault" ou "Bert" ont été vantés à travers les poèmes de Paul Vacant, et faisait vivre au 19éme siècle une partie non négligeable de la population. Celui de Valotte regroupait une quarantaine de petites parcelles à flanc d'un côteau argilo-calcaires, exposé plein sud, et sur lesquelles chaque habitant cultivait ses vignes. Ces parcelles étaient arpentées en "oeuvrées" de 4 ares 25. Cette période viticole dura jusqu'à la première guerre mondiale. Le "Tacot", était pratique pour exporter notre jus de la treille dans d'immense barriques, que l'on retrouve sur certaines cartes postales anciennes, mais il s'en "roulait" aussi en voiture à cheval et dans les premiers fourgons de l'époque. Le "chti" vin obtenu, qualifié de "léger et agréable" était plus une fierté locale qu'une véritable cuvée reconnue, comme peuvent l'être le Pouilly ou le Sancerre, mais surtout le moyen d'en boire à bon compte pour ses propriétaires et leur famille. Quelques arpents de vignes demeurent encore sur la commune et leurs détenteurs les cultivent avec passion et fierté ! La sidérurgie : - le Fourneau d'Azy Situé sur le ruisseau de Sauvry, il appartenait au Comte de Prye. On y fondait les minerais de la Jarnosse, de Limon et du Bois d'Azy. Vers 1770, il produisait 250 tonnes par an. Par la suite, du fait du comblement de l'étang et du manque d'étanchéité du terrain constitué d'un sable argileux, il ne fonctionnait guère que 2 à 3 mois par an. En 1810, sa production n'était que de 50 tonnes de gueuses et l'exploitant : le sieur Castain, était contraint à la faillite. Repris par le propriétaire, le sieur Brière d'Azy, ce fourneau produira 75 tonnes en 1813. Une machine à vapeur y fut installée en 1841, pour suppléer au manque d'eau : chute possible de 11 m, avec roue de 8 m de diamètre. A cette époque, il utilisait les mines de Brosse, Limon et Sarazin en mélange avec des minerais du Berry. Il put produire alors 300 tonnes de fonte d'affinage mais arrêtera sa production en 1887.
- la Forge de Valotte Elle existait dès 1627, date à laquelle elle appartenait à un sieur Gascoing.Léonor Brière d'Azy l'acheta en 1840. Elle comportait un feu de mazerie et 2 petits feux d'affinerie, une soufflerie à soufflets et un martinet. Une soufflerie à piston remplaça un peu plus tard 2 groupes de soufflets en bois. La chute avait un dénivelé de 4 m, avec un débit faible mais régulier qui permettait à l'usine de tourner toute l'année. Elle pouvait produire, vers 1840, 60 tonnes de petits fers et aciers par an et consommait 250 tonnes de charbon de bois pour ce faire. Elle utilisait les fontes du fourneau d'Azy, distant de 2 km.
- la forge des Gamards Son nom qui signifie (petites crevettes d'eau douce), était celui de ses propriétaires de l'époque.
- la forge de la Guesne ou Guienne Elle appartenait Monsieur Léonor Brière d'Azy etcomprenait un feu de Mazerie, 2 feux de forge, une soufflerie à cylindre et un martinet.
- la forge du Paillot Ces forges appartenaient au Comte du Bourg, avant de devenir la propriété de M. Brière d'Azy.
Les bois de Sauvry produisaient du minerai, qui alimenta, un temps le haut fourneau de Druy, sur le Gravot ; mais sa teneur en phosphore donnait des fers cassants et son utilisation fut bientôt abandonnée.
Un recensement de 1815, dénombre 190 ouvriers occupés pendant le quatrième trimestre de 1814, dans les 2 fourneaux et les 8 affineries de Saint Benin d'Azy, La Fermeté et Limon. A la fin du XIXe siècle, le manque de main-d'oeuvre, la difficulté d'écoulement provoquée par la concurrence de la grosse industrie, contribuèrent peu à peu à la disparition presque complète des industries locales du fer, de la fonte et de l'acier.
De même, dans les environs du bourg d'Azy, se trouvaient plusieurs carrières de pierre : - Celle de la Castinière (au dessus de Magereuil) où l'on exploitait la castine. Ce calcaire particulier était utilisé dans l'élaboration de la fonte en haut-fourneau, comme fondant et épurateur. - Celle de Longeron (à droite en venant de Nevers, avant la Maison Rouge), dont les pierres servaient à la construction des escaliers et au dallage des granges, dans lesquelles on battait les céréales au fléau. - Celle des Provencelles (non loin de la Maison Blanche, avant d'entrer dans les bois), qui fournissait une pierre jaunâtre, utilisée dans la construction des maisons de nos villages. -
Les silex qui couvrent nos bois et
nos champs étaient ramassés et employés pour l'entretien des routes. Salaires : A cette époque, les salaires industriels variaient de 1 franc à 3,6 francs pour les hommes, de 0,75 franc à 1,50 francs pour les femmes, et de 0,50 francs à 1,25 francs pour les enfants... Chaque spécialité avait un tarif différent.
Au moment de la Révolution, le village de St-Benin d'Azy
fut presque entièrement détruit et son nom changé en : Azy aux Amognes
; les révolutionnaires ayant voulu effacer ce SAINT qu'ils
ne voulaient voir ! Bien que cette nouvelle appellation fut un bien joli nom,
St-Benin d'Azy reprit ses droits. Mousseaux-sur-Azy est rattachée à Saint-Benin-d'Azy, alors appelée Azy-sur-l'Ixeure, à la fin de l'année 1793. En 1801, le Canton de Saint Benin d'Azy est créé. La nouvelle église, datant des années 1830 fut
édifiée par Gustave de St-Phalle, maire du village à cette époque ;
les travaux étant financés à la fois par la commune et par le comte Denys
Benoist d'Azy, qui fit don du terrain. Modistes : Mme Gauthier, Lelong. LAVAULT -- Labonde, Moussy. L'agriculture et l'élevage du Charolais et du mouton sont les activités principales, complétées par une coopérative agricole et céréalière. Une briqueterie fut longtemps en activité à Lavault. La fontaine de la place de
l'église, anciennement entourée de platanes, fut construite sur un ancien puits artésien. Communion aux "Saints Anges" (25 mai 1944)
Figures locales : Saint Benin d'Azy est le pays natal : - du peintre Paul-Louis Martin des Amognes (1850 - 1925) Né le 25 mai 1850 à St-Benin, et fils de Jacques Martin (non, il ne s'agit pas de celui auquel vous pensez !), il fait d'abord un apprentissage de sellier et peintre de voitures à cheval. C'est sur les conseils de ses aînés, les peintres Bouveault et Hector Hanoteau (1823-1890, frère du Général Hanoteau), qu'il se rend à Paris pour étudier la peinture dans l'atelier de ce dernier, puis dans celui de Paul-Joseph Blanc (1846-1904). C'est Hanoteau, qui le baptise "Martin des Amognes" pour le distinguer de ses homonymes. Il expose son premier tableau « un coin de jardin » au Salon de Paris en 1881, et les années suivantes. Le 25 mai 1899, il épouse Elisabeth Wadeking, peintre spécialiste dans la représentation florale. A la Mairie de St-Benin, une salle ornée par un de ses grands tableaux lui est dédiée, il s'y déroule entre autres des expositions d'uvres dartistes locaux. Le Musée Municipal Frédéric Blandin à Nevers,
présente ses principales toiles. Pour en savoir plus sur Martin des Amognes
Né le 1er juillet 1863, cet ancien élève du Lycée de Nevers entra dans l'administration et séjourna quelques temps en Corse comme receveur à l'enregistrement. Il finit par en démissionner et « vint terminer sa vie dans son village natal, où sa muse originale, gracieuse et légère, qui ne dédaignait pas de tremper ses lèvres dans le bon petit vin de Segoule ou de Montsavault, lui inspira des poésies d'une saveur locale particulière et bien personnelle. », comme le décrit L.M Poussereau. Il mourut à Azy le 7 juin 1927. Pour lire quelques vers de Paul Vacant
Cet ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, né à St-Benin, enseigne dans les plus hautes institutions économiques ; il a écrit des ouvrages incontournables pour qui s'intéresse à la société industrielle du XXe siècle ; voici les principaux, dont certains écrits avec sa fille Jacqueline : « La réalité économique, Les 30 glorieuses, La comptabilité, Les conditions de l'esprit scientifique, Essai de morale prospective, Faillite de l'université ?, D'une France à une autre, Le grand espoir du XXe siècle, Pouvoir d'achat prix et salaires, Ce que je crois, Le rire – suite, Mémoires en forme de dialogue. » Pour en savoir plus sur Jean Fourastié
Natif
de Biches, dans le Bazois, il fut l'exemple même de l'autodidacte
éclairé. Après avoir été simple employé, puis
chef de service à la houillère de La Machine, A la fois :
poète, historien, archéologue et peintre de talent (il fut l'élève
d'Hector Honeteau de 1879 à 1890) il consacra sa vie à célébrer
le Nivernais, ses traditions et ses talents à travers des ouvrages, des conférences,
et des communications sur l'histoire et la sociologie de notre pays,
qui font référence, aujourd'hui encore ! La liste de ses ouvrages
ou études est trop longue pour l'énumérer ici. Ami de tous les peintres,
sculpteurs ou poètes nivernais, il les a toujours soutenu et même guidé dans
leur parcours artistique. Il publie un livre sur Rosa Bonheur en Nivernais
en 1925 et organise une fête à sa mémoire dans l'allée
du parc du Château de la Cave, à Beaumont Sardolles. En 1921,
il se retire à Saint-Benin. A la suite d'une longue et douloureuse
maladie, il s'éteignait à Azy le 24 décembre 1931, âgé de 76 ans et
fut inhumé à La Machine.
Alexandre Alphonse Potelleret est né le 3 septembre 1835 à Saint-Benin-d'Azy. Après une carrière dans la gendarmerie, il est nommé général de brigade en 1894, puis Président du comité technique de la gendarmerie l'année suivante. Il meurt le 23 mars 1915 à la Ferté-sous-Jouarre.
Cliquez sur ce lien pour accéder aux cartes postales anciennes de Saint-Benin ! A
voir
Erigée en marquisat en 1738, la terre d'Azy est passée aux du Bourg de Bozas. Par alliance, il devient la propriété de Denys Benoist d'Azy, qui le fit remanier à son tour en 1847. De style Renaissance, il présente un corps de logis flanqué de 4 tours octogonales ornées de mâchicoulis. La façade, est ornée de colonnes et de motifs sculptés au dessus de portes et fenêtres.
deux tours rondes à l'est et à l'ouest, une carrée au nord en façade qui sert d'entrée principale. Cette dernière comporte un escalier de lourdes pierres qui tourne de gauche à droite, du côté étroit des marches. Un pigeonnier, a été reconverti en petite chapelle. Photos et historique disponibles sur le site de la Princesse de Croÿ : http://mimi.decroy.free.fr
Le fief de Valotte appartenait à Olivier de Chastelux, époux de Marguerite d'Amboise qui, devenue veuve, le vendit à Esne de Las (Seigneur de Valotte, en 1585). Valotte resta dans la famille de Las, avec son cousin germain Emmanuel de Bourg, jusqu'en 1771. La Marquise du Bourg, née Las, vendit en 1794, une partie de ses terres à Léonor Brière, Maître de Forges, fils de Monsieur Brière, Maître de Forges du Comte d'Artois. Léonor Brière - dit d'Azy - eut de nombreuses activités : industrie, agriculture, bienfaisance et vénerie. Le Marquis de Foudras le cite dans son livre «Les gentilshommes chasseurs». Ce fut en 1808, écrit l'auteur, inspiré par des sentiments d'utilité publique, qu'il fit refleurir la vénerie nivernaise, aidé de Monsieur Ladrey, directeur des Forges : 1 240 loups furent tués. C'est à Valotte, en 1823, qu'il installa des fermiers anglais et fit des croisements «Short Horn» Nivernais-Charolais, couronnés de succès. Brière d'Azy était le père d'Alexandrine
Benoist d'Azy, grand-mère maternelle de la Princesse Marie-Dorothée
de Croÿ, qui en hérita après avoir été
la fermière exploitante des terres.
Son studio d'enregistrement reste mondialement connu, depuis que Julian, le fils de John Lennon (du mythique groupe anglais "Les Beatles"), y a enregistré son album intitulé « Valotte »
Cet élégant château à l'architecture originale peu commune dans la Nièvre, le rend remarquable. C'est un architecte angevin, Delarue, qui se chargea des plans et la Nièvre eut ainsi une demeure comme l'Anjou en possède des douzaines, mais qui, dans la région, est seule de son espèce. Viollet-le-Duc ne sévissait pas encore dans ce coin reculé et Delarue a préservé le château des fioritures médiévales, sans toutefois oublier les tours et les toits pointus, dans le ton romantique de la bataille d'Hernani et du lyrisme des Burgraves. C'est typiquement la résidence de campagne néo-classique, faite pour la vue et le repos, où la clarté et le confort sont dans toutes les pièces, dans cette construction soignée en beau matériau. Un escalier de pierre, avec sa rampe à balustres et ses pilastres finement ouvragés, part avec élégance du hall d'entrée, dont le carrelage bicolore est un joli travail. Evoquant son activité, des motifs d'ornementation de la façade représentent une forge et une locomotive. Si aujourd'hui ces motifs peuvent surprendre un visiteur non averti, ils symbolisaient, dans le contexte économique de l'époque, la légitime fierté d'un promoteur qui avait risqué sa fortune pour développer une industrie naissante et encore contestée. Les Benoist d'Azy étaient des gens de goût et les dessus de porte, peints par Van Loo ou Boucher, en témoignent, comme les panneaux de papier peint, représentant la chasse, qui proviennent de l'Exposition de Londres de 1849 et décorent la salle à manger. C'est le roi Charles X qui avait anobli en 1827, le comte Denys Benoist d'Azy. Descendant d'une famille angevine, il avait
suivi d'abord les traces de son père qui, sous la Restauration, tint
des postes élevés dans l'administration ; directeur général des
contributions indirecte au ministère des finances, il appartenait au Conseil Privé du Roy. Il devient député de la Nièvre et vice-président de l'Assemblée Nationale en 1851.
C'est l'église actuelle, elle est d'architecture néo-classique et fut consacrée le 22 août 1836. La fouille des fondations en 1835, permit d'y découvrir des cercueils chrétiens des premiers siècles. L'église précédente était recouverte d'un toit de chaume. Le plan en croix, typique des églises romanes ou gothiques est constitué d'une nef, voûtée en plein cintre, se terminant par une abside sans déambulatoire, au chevet de laquelle s'érige le clocher carré. Elle est flanquée de 2 chapelles latérales en saillie à l'extérieur, qui furent agrandies en 1867.
Construite pour 37164 francs de l'époque, sur adjudication de travaux, du 16 août 1890, elle est symétrique. Devenue depuis Collège des Amognes, rénové de 2003 à 2005, tout en préservant ce bâtiment. L'école de fille fut installée dans l'ancien presbytère en 1907.
La ligne se prolongeait jusqu'à St Saulge (alors très prospère, car considérée comme la porte du Morvan), puis Corbigny. Elle passait par Bona où fut construite une gare intermédiaire. (cliquez sur ce lien pour avoir plus de précisions sur les lignes d'intérêt secondaire de la Nièvre) La loi du 11 juin 1842 tendait
à établir un réseau ferroviaire national. Mais l'Etat se trouvait alors dans
l'impossibilité de financer un tel programme de travaux public. Le projet
fut donc repoussé et l'Etat se borna à acheter certaines lignes, telles que
Paris-Chartres et Paris-Lyon. Pour les autres lignes, le gouvernement opta
pour leur construction par des entreprises privées avec le soutien de l'Etat.
Ce n'est qu'en 1937 finalement, que les compagnies françaises de chemins
de fer furent nationalisées...
La municipalité a acquis et restauré avec goût cette propriété du XIXe siècle qui appartenait à la famille Sornin, en 1999. Elle y installa la nouvelle Mairie, que certains surnomment depuis « Le Châtiau », le 31 mai 2000. Cette construction bourgeoise en pierre est flanquée d'une petite aile avec tourelle, où étaient situés les communs. Le fronton de l'ancienne Mairie (actuel Hôtel des Impôts, rue Thiers, datant de 1841) abritait une horloge autrefois. La mairie intermédiaire déménagea ensuite place Paul Doumer. Le Parc Rosa
Bonheur est planté d'un magnifique cèdre multi-centenaire. La peintre Rosa Bonheur (1822-1899) arriva pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'avait alors que 26 ans, mais était déjà une peintre animalière confirmée. « Mam'zelleRosa » comme l'appelaient les gens du pays, les séduisit vite par sa grâce, sa vivacité, sa simplicité et l'intérêt qu'elle portait au monde paysan. C'est son tableau « Labourage nivernais » datant de 1849 (exposé au Musée d'Orsay à Paris) qui lança sa carrière et rendit bientôt célèbre mondialement cette peintre des animaux et des hommes au travail, dont même le Bulletin paroissial de St-Benin vanta les mérites en 1973. Un musée lui fut dédié au Château de Fontainebleau en 1920, et ses oeuvres furent sculptées ou lithographiées par de nombreux artistes connus. Une plaque, rappelant que Rosa Bonheur y descendait de diligence lors de ses séjours, fut apposée en 1929 sur l'ancien relais de Poste de Maison Rouge, à l'initiative de son grand spécialiste local : Louis-Mathieu Poussereau ; elle disparut lors de la démolition du bâtiment en 1970. Pour en savoir plus sur Rosa Bonheur
- Faire étape avec votre camping-car sur l'aire réservée près du gymnase, - Suivre une des randonnées balisées (un guide de 25 parcours au Pays des Amognes est disponible chez Randonièvre : 03 86 36 92 98) - Découvrir la spécialité gastronomique : le Saupiquet des Amognes... (Recette en cliquant sur ce lien) - Pêcher dans l'Ixeure ou l'étang du Vieil Azy, - Se rafraîchir à la piscine découverte, pendant les mois d'été, - Faire du tennis sur un des 2 courts. Pour accéder à toutes les cartes postales anciennes de St-Benin Pour accéder aux images actuelles de St-Benin Pour accéder à une présentation des associations de St-Benin |
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