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Vos réactions !
(visitez les sites consacrés aux mêmes problèmes, en fin de page)


31/05/07
Je viens de lire votre enquête sur le CSDU.
Je ne fais pas partie du personnel de SITA mais j'aimerais quand même vous faire part de quelques réflexion :
1) La Nièvre ne possédant pas de CSDU ceux-ci vont dans les départements (ceux qui le veulent encore) limitrophe d'ou : Transport des déchets, donc Pollution due au transport, coût élevé des déchets pour une valorisation égale à 0.
2) SITA ne respecte pas la législation car nous parlons de déchets ultimes hors les biogazs (qui ne sont pas des déchets) doivent donc être valorisés par une production d'énergie et non brulé par une torchère.
3) Une alternative peut encore être proposée : une station d'incinération par thermolyse. Les ordures y sont brulées à très haute température, donc pas de création de Dioxine ni de gaz polluants (voir les cimenteries) ; le brûlage produit un déchet appellé Coke qui peut être ré-utilisé dans le four en cas de pénurie d'ordures.
Seul problème ce four ne fonctionne que pour 5000 Equivalent-Habitant, ce qui semble insuffisant pour le département.
Dans tous les cas il est vrai que le tri et le compostage valent mieux que l'enfouissement pour des siècles.
Amicalement

M. Charles

25/08/05
Sita n'a plus de terrains à Tanarès
Dans une lettre adressée au maire de Riols, Monsieur Carayon annonce la résiliation de la convention qui liait sa société à Sita Sud pour la mise à disposition de terrains à Tanarés.
Cette convention précisait que "la constitution de nouvelles servitudes" était un motif de résiliation.
Sita Sud ayant demandé d'utiliser l'entrée de la carriére pour accéder à Tanarés, il y a en effet constitution d'une nouvelle servitude, d'où motif de résiliation.
Rappelons que Monsieur Carayon n'avait accepté ce projet que devant l'insistance du futur candidat aux élections législatives. Depuis, il a compris que ce projet était néfaste pour la région et unanimement rejeté par la population.
Nous avons été entendus et aujourd'hui Sita Sud ne dispose plus des terrains nécessaires à la réalisation de son projet à Tanarés.
L'association Patanarés se réjouit de cette nouvelle situation et remercie Monsieur Carayon au nom de toute la population du Saint-Ponais.


17/08/05
J'ai reçu comme tous les amognards, une lettre nous invitant à venir retirer un seau et et un bac de 120 litres à l'occasion de la mise en place en septembre de la nouvelle collecte de bio-déchets !
On nous amorce en mettant en avant "les normes réglementaires en matière de traitement des déchets".
Les mêmes avaient utilisé cet argument fallacieux pour tenter de nous imposer le CSDU à Saint-Jean. Rappelons pour mémoire que sous la houlette de notre conseiller général, l'ensemble des conseils municipaux avait, en son temps, voté pour ! (reprenez les délibérations de l'époque, cela évitera toute polémique sur les faits...)
La mobilisation générale contre ce projet, avait imposé un virage à 180 degrés aux mêmes élus, qui se sont retrouvés dans l'obligation de lutter contre une décision qu'ils avaient prise...
On aurait pu croire que la leçon fut profitable ? Hé bien non !
Les mêmes, mettent en place, un système qui sera coûteux, non adapté à notre environnement rural, et aura des effets pervers :
- Alors que les habitants demandaient de maintenir un ramassage d'encombrants annuel, qui paraît-il coûtait trop cher, la Communauté de Communes lance un ramassage supplémentaire au porte à porte, qui implique de façon régulière un nouveau camion, un renforcement significatif de l'équipe de ramassage et de traitement sur zone des déchets receuillis ! Quand la facture arrivera, vous comprendrez mieux de quoi je parle.
- Cette formule, moins mauvaise solution en milieu urbain, n'est sûrement pas adaptée à notre zone rurale, où presque tout le monde a un bout de terrain, et la possibilité d'installer un bac à compost. Beaucoup des habitants que je fréquente le font déjà, comme leurs ancêtres depuis toujours...
Ils étaient réputés avoir des légumes, des fruits et des fleurs magnifiques, avec le terreau qu'il avaient eux-mêmes produit. Ceux qui possédaient des animaux : poules canards, lapins, cochons... étaient ravis de pouvoir ainsi donner une seconde utilité à leurs bio-déchets !
- L'ADEME, préconise le compostage individuel pour des zones comme la nôtre, et explique avec des fiches adaptées comment faire un bon compost ! (A ce sujet, les textes réglementaires n'imposent pas de faire le ramassage des bio-déchets, mais de ne pas les mélanger avec les autres ordures, au cours de la collecte ! Ce n'est évidemment pas la même chose !).
Des effets pervers sur l'environnement sont prévisibles :
- Ceux, et notament les anciens, qui compostent sur place leurs bio-déchets vont croire qu'il faut maintenant les faire ramasser ! Augmentant ainsi le volume à collecter et à traiter.
- Ceux, et ils sont nombreux, qui utilisent du terreau pour leurs plantations, vont plus naturellement en acheter que faire le trajet vers la plateforme à compost, créant ainsi avec les contenants en plastique, de nouveaux déchets à traiter réputés dégager du chlore et des dioxines !
- La collecte, le transport vers la plateforme, puis pour récupérer le compost, est source de pollution !
- Le lavage régulier du seau, et du bacs de 120 litres est source de surconsommation d'eau, et de rejet supplémentaire d'agents lessiviels !
- Dés qu'il fera chaud, ces fermentiscibles entassés pendant une semaine, dégageront une odeur insupportable, alors qu'un bac à compost au fond du jardin n'est pas une nuisance significative...
La solution : beaucoup de groupements de communes rurales, tant en France qu'en Europe, l'ont déjà mise en place ! Distribuer des bacs à compost individuels, et informer les habitants sur la façon optimale de l'utiliser.
Il ne coûte pas plus cher que l'ensemble seau + poubelle-bio, et il n'y a ni investissement à réaliser (camion, infrastructure), ni charges de fonctionnement.
J'invite donc tous les amognards sensibilisés à l'augmentation vertigineuse des taxes d'ordures, et/ou à la qualité de leur environnement, à réagir de la façon la plus vive contre ce dispositif.

Paul de Haut.

08/06/05
Bonjour,
Je vous contact après avoir lu votre dossier sur Sita. Je reste perplexe car Sita est implanté depuis à peu près un an près de chez moi.
Je me lance dans la communication sur les pollutions et donc je visite les structures en rapport.
Aujourd'hui, le CSDU faisait porte ouverte. Personnelement, même si ce n'est pas parfait, je trouve que ce centre est malheureusement une solution adéquate à la situation sur les déchets.
Je pense que dans le domaine c'est ce qui ce fait de mieux. Personnelement c'est ce qui me gène. En effet, si l'effort écologique était réel, les CET ou CSDU ne seraient pas nécessaire. Je trouve que le seul tort de ces gens est de manger de nos défauts, ce qui est déjà mal, et une communication fermée dont je commence à comprendre les raisons en vous découvrant.
Il est certain que ce système d'enfouissement, de stockage, ne doit pas s'étendre car il reste un problème même si les déchets disparaissent. Finalement, je trouve que le haut de l'iceberg disparaît et c'est ce qui le rend dangereux.
Mais encore, le responsable m'a très justement fait remarquer que Sita ce contente d'enfouir ce qu'on lui amène en accord avec la loi puisqu'ils sont iso 14001.
Le problème ce n'est pas eux, c'est nous, tout le monde. Le stockage des déchets est la fin du processus. Alors plutôt que s'attaquer à eux, ne vaut-il pas mieux s'attaquer à la source, c'est à dire nos modes de production. L'industrie doit fournir des produits propres, respectueux de l'environnement sinon tout ce qui va suivre est prédeterminé malgré les solutions de plus en plus coûteuse.
Merci de me lire, tout ceci pour vous demander votre opinion sur cette entreprise que vous semblez connaître, et le cas écheant comment réagir.

A. Julien, Association les Pollutions et leurs Remèdes.

06/06/05
L'Association de Défense de St-Escobille souhaite vous informer que deux documents de référence ont étés mis en ligne sur son site (http://www.adse-saintescobille.com):
1 - Présentation au Préfet de l'Essonne (aujourd'hui 6 juin), devant les élus et SITA, aussi en PJ
2 - Dossier Thermolyse.
Dans les deux cas, s'agit d'un travail de fond de deux ans qui a demandé beaucoup d'efforts de synthèse et de recoupements objectifs...
Nous espérons que sa teneur vous donnera encore plus d'espoir et surtout une force supplémentaire de conviction, comme élu ou citoyen.

Emmanuel Desurvire.
Responsable communication ADSE

Le 22/10/04
Le projet d'installation d'un CSDU sur la commune de Guipy (site de Prévosse) vient d'être abandonné par la COVED.
C'est bien pour les habitants puisque cette implantation (en faisant abstraction du concept même complètement dépassé !) était une abberration géologique.
Il n'en reste pas moins que cela remet sur la sellette celui de St-Jean aux Amognes, qui n'aurait pu se mettre en place sans la bienveillance de nos élus locaux, même s'ils veulent s'en défendre aujourd'hui, après avoir senti la forte mobilisation de la population.
Vigilance donc ! Restons prêts à réagir contre un projet dangereux, à de nombreux endroits, et dépassé techniquement.
Des solutions alternatives existent et sont mises en oeuvre ailleurs, dans une politique globale de traitement des déchets, malheureusement pas encore mise en oeuvre dans les faits sur notre département.

Paul de Haut.

18/10/04
Je viens de lire votre dossier sur les CET. Bien que totalement d'accord avec vous sur les nuisances, et même les dangers que la mise en décharge, avec ou sans géo membrane, fait peser sur les populations et l'environnement, je m'insurge violemment contre le paragraphe suivant :
"De vraies solutions d'avant-garde pour le traitement "inoffensif" et non polluant des déchets existent bien (incinération en four à lit fluidisé, vitrification par torche à plasma, biométhanisation, hydropulpeurs, thermolyse simple ou intégrée*,..), et sont déjà mises en oeuvre dans de nombreux pays d'Europe, et même en France sur une timide mais courageuse échelle."
Considérer les traitements thermiques, incinération, torche à plasma, et thermolyse comme sans danger relève de la désinformation totale.
Vous vous dites membres du CNIID, procurez vous-y les infos sur la dangerosité de ces traitements : création et diffusion dans l'atmosphère, le sol et les nappes phréatiques de dioxines, métaux lourds et autres polluants persistants, organiques ou non, bioaccumulables, cancérigènes, tératogènes, détruisant le système nerveux, transmissibles à la descendance quand ils n'occasionnent pas la stérilité, plus quelques inconvénients mineurs, communs avec les décharges : perte de la valeur foncière des terrains environnant et perte des labels agricoles.
Seul et unique avantage des traitements thermiques comparés aux décharges puantes : ils ne puent pas et n'attirent pas les rats. Alors bien sur, si l'écologie consiste simplement à ramasser les sacs plastiques qui traînent, c'est parfait !
Entendons nous bien : il n'y a aucune méthode "inoffensive" de gestion des déchets. La moins mauvaise n'est certes pas l'incinération, encore moins la thermolyse qui ne fait que reculer le problème : 10 fois moins de polluants que lors d'une incinération lors du traitement proprement dit, la fabrication de charbon d'ordure comme on fabrique du charbon de bois, mais émission sans aucun contrôle des polluants restants lors du brûlage de ce "charbon".
De toutes façons, 10 fois moins de polluants c'est encore beaucoup trop. Et ne me faites pas rigoler avec les "nouvelles normes d'émission pour des incinérateurs propres", elles changent sans arrêt et ne reposent sur aucune réalité scientifique.
Mais alors si nous sommes d'accord : ni décharges, ni traitements thermiques, que nous reste-t-il ?
D'abord la réduction à la source bien sûr.
Ensuite un tri sévère des fermentescibles. Tout ce qui pourrit, moisit, pue et coule doit être complètement banni des centres d'enfouissement.
A part ça ? Parce que c'est bien joli tout ça, mais c'est un futur improbable, pour ne pas dire utopique. Les déchets résiduels, mélange d'ordures puantes, auxquelles nous, les administrateurs et élus du pays, devons faire face, gérer au quotidien, on en fait quoi ? Trois systèmes sont actuellement disponibles sur déchets résiduels :
La méthanisation.
Le compostage accéléré (type Laserec)
L'addition de chaux (type Oxalor).
Les trois devant, dans l'idéal, être suivi d'un tri mécanique et d'un lavage.
Dans les trois cas se pose le problème du résidu organique restant. On ne va tout de même pas l'utiliser dans les champs, il a été en contact avec des toxiques !
Vous en ferez ce que vous voudrez, y compris l'enfouir si ça vous amuse. Sachez simplement que le résidu oxalor a vérifié les normes d'engrais organique. Je ne sais pas pour les autres. N'avez-vous pas confiance dans les normes? N'acceptez-vous pas les pesticides, les engrais chimiques, le sulfate de cuivre dans les champs ?
Dans tous les cas :
Plus le tri des fermentescibles sera bien fait à la source, plus la part de résidus organiques dans les ordures résiduelles sera faible.
- Les fermentescibles triés font pour leur part un excellent compost, avec ou sans méthanisation.
- Mieux les toxiques seront trié, meilleur sera le substrat organique issu des résiduels.
Il ne faut pas non plus perdre de vue que la méthode de traitement des résiduels choisie :
- Ne doit pas encourager la production d'ordures résiduelles par l'octroi d'un marché juteux ( incinérateurs ou mieux encore torches à plasma!). Sur le plan technique il convient donc de privilégier une méthode ne nécessitant que peu d'investissement et ne générant pas de profit.
- Doit responsabiliser les gens à un bon tri de leurs déchets fermentescibles et toxiques.
- Doit être la moins polluante possible.
- N'a pas pour objectif de faire du compost bio.
Le traitement dans de petites unités, avec enfouissement localement a l'avantage de mettre les populations face à leurs déchets et donc d'en diminuer la quantité, de supprimer les pollutions dues aux transports et d'être moins tentant pour les multinationales qui aiment tout faire en grand.
Vous n'allez pas mettre des décharges partout sans tenir compte de la nature des sols, c'est revenir au début du siècle !
Le fait de n'enfouir que des déchets propres, compressés et triés, diminue très fortement les nuisances des décharges.
L'idéal serait d'entreposer ces petits restes au sec, de manière réversible, bien sur, ce qui va augmenter les coûts. Mais même sans argile avec géomembrane et drainage/surveillance des eaux de ruissellement, ça n'a rien à voir avec les décharges de classe II actuelles.
Il ne tient plus alors qu'à nous de réduire ces déchets à enfouir à la portion congrue.
C'est de l'utopie, ça va coûter très cher à nos administrés et nous ne serons pas réélus !
Bon, si ce côté là vous intéresse je vous passerai un copain. Moi je l'ai pas étudié, mais il dit que c'est trois fois moins cher qu'un incinérateur. Quel dommage, ça va faire baisser le PIB !

M.F

24/09/04
Pour faire écho à l'alerte sur Guipy, et alors que l'on avait entendu dire que "la solution" la moins mauvaise envisagée au final était l'extension de la décharge de La Fermeté (côté Imphy)...
Nous venons d'apprendre qu'un propriétaire riverain de l'emplacement initial pour le projet de centre d'enfouissement sur la commune de Saint-Jean, avait été approché récemment pour tenter de lui faire vendre ses terres.
Est-ce un simple écran de fumée stratégique à départ multiple ? Ou un vrai retour vers les Amognes de la patate chaude, pour tester si la mobilisation de la population est toujours active ?
Il est plus qu'urgent de ne pas laisser croire le contraire...


22/09/04
On croyait l'affaire enterrée et le projet de CSDU dans la région de Guipy définitivement abandonné.
Il n'en est rien, puisque la COVED vient de rendre public son projet de stockage de déchets ultimes au bois de Prévosse ! C'est d'autant plus préoccupant que la source d'Ardan alimente 11 communes sur le Corbigeois et 10 sur le Brinonnais, soit pas moins de 6000 compteurs d'eau !
Les études précédentes ont établi des risques de pollution en aval vers la Tannaysie.
Tout renseignement complémentaire et soutien auprès de l'ADSAE (03 86 29 63 32)


01/08/04
Ici dans notre région d'Alsace nous connaissons le problème d'épandage des boues dans les champs et c'est vraiment l'horreur (avec les odeurs épouvantables). Et cerise sur le gâteau nous avons la société SEDE qui est installée chez nous et c'est horrible question odeurs pestilentielles. De nombreuses pétitions afin d'arrêter ce problème sur notre environnement. Au début on vous promet que tout va aller, pas d'odeur, confinement, que les techniques sont bonnes, etc. Il ne faut surtout pas laisser faire et monter au crénau. Bon courage et à bientôt.
G.M

25/07/04
Demeurant en Alsace (68), je puis vous dire que l'écologie n'est pas une affaire de couleur politique : l'Alsace étant quasiment à droite à 95 %, pourtant c'est une des régions qui a pris conscience de l'importance du tri selectif des ordures. J'habite une commune de 900 âmes, et nous trions nos déchets dans des bacs distincts : le verre, le papier, le plastique. Nous avons une déchetterie pour une communauté de 4 communes pour les objets encombrants ou les piles par exemple ; des projets pour des sources d'énergies propres sont en cours. C'est une région trés peuplée, si nous ne faisions pas ce tri, que ferions-nous de nos ordures ? Votre région est surtout agricole, donc vos élus soignent leur électorat ce qui ne va pas forcément dans le sens de l'écologie.
O.M

11/05/04
J'habite AUDENGE en Gironde à plus de 500 mètres d'un centre d'enfouissement des déchets ; l'odeur actuellement est insoutenable !
J-L.M

06/04/04
Les Forêts, une alternative au recyclage des boues d'épuration ?
En France, le traitement des eaux usées génère l'équivalent de 50 grammes de matière sèche par jour et par habitant, sous forme de boues. Entre 55 et 60 % d'entre elles sont épandues en agriculture, tandis que 20 à 25% sont mises en décharge et 15 à 20 % sont incinérées. Certaines parcelles boisées pourraient être utilisées pour recycler les boues, par exemple des plantations forestières destinées à la production de biomasse ligneuse. Sur des sites-ateliers faisant l'objet d'un suivi intensif, l'Inra et ses partenaires (Université de Besançon, CNRS...), étudient les impacts environnementaux de l'épandage des boues sur l'écosystème forestier.
La forêt communale d'Ychoux, à environ 60 km de Bordeaux, en pleine forêt landaise abrite l'un des "sites-ateliers" étudiés par l'Inra. Des pins maritimes plantés en 1992 émergent d'un sous-bois de bruyères, ajoncs et molinie bleue. Sur une petite partie des 2.000 ha de forêt communale, les chercheurs étudient depuis 1999 les effets à moyen et long terme d'épandages réguliers de faibles quantités (3 tonnes de matière sèche par hectare et par an) de quatre types de boues (boues liquides, pâteuses, chaulées et compostées).
Une croissance des arbres et de la biomasse accrue.
Au bout de 3 ans, ils observent qu'avec les boues liquides la croissance des arbres augmente de 16%. Cette croissance est vraisemblablement due à l'amélioration de la nutrition minérale, surtout phosphatée, mise en évidence en analysant les aiguilles de pin. Mais l'effet le plus spectaculaire est visible sur le sous-bois, avec une augmentation de biomasse de 300 % avec les boues liquides, 150 % avec le compost.
Pour les deux autres types de boues, aucun résultat significatif n'a encore été obtenu. Cependant, les épandages de boues apportent des quantités non négligeables d'éléments minéraux dont il importe de suivre le devenir. Il s'agit en particulier des "éléments traces métalliques" (ETM), dont certains sont des oligo-éléments indispensables à faible dose (zinc, cuivre), pouvant devenir toxiques au-delà d'une certaine concentration ; d'autres sont des éléments toxiques même à très faible concentration (cadmium, plomb, mercure).
A Ychoux, les chercheurs observent que les ETM s'accumulent dans une couche superficielle du sol de 0 à 20 cm. Seul le lessivage du zinc vers les nappes phréatiques est significativement modifié par les épandages : il diminue car il serait en partie retenu en surface par la matière organique des boues.
L'épandage en forêt, socialement acceptable ?
Un autre aspect de cette étude concerne le volet de l'acceptabilité sociale de ces épandages. Un comité national de pilotage coordonné par l'Inra a été mis en place par les ministères de l'agriculture et de l'écologie afin de définir et d'évaluer les conditions d'épandage en milieu forestier. Ce comité poursuit ses travaux à Ychoux et sur d'autres sites forestiers dans le cadre du réseau national ERESFOR, où interviennent plusieurs partenaires (INRA, AFOCEL, CEMAGREF, IDF, ONF...) et qui bénéficie du soutien de l'ADEME.
Le but de ces recherches : constituer une base de donnée sur l'impact des épandages de boues en sylviculture et élaborer des recommandations techniques. Un consensus semble se dessiner en faveur de l'épandage des boues liquides issues du traitement des eaux usées de petites communes rurales forestières et, pour des communes plus importantes, de l'épandage de boues compostées. Parallèlement à cet espace d'échange, s'est constitué un "forum informel", autour du CETEF (Centre technique des études forestières), du CRPF (Centre régional de la propriété forestière) et d'associations environnementales comme FNE (France Nature Environnement).
Ce forum joue un rôle de vigilance en soulevant des questions telles que "changement de la flore et de la biodiversité", "qualité du bois", "présence de métaux lourds" "ou "écocertification"... qui sont autant d'interrogations à prendre en compte afin d'élaborer le futur arrêté sur l'épandage des boues en conditions forestières, prévu par le décret du 8 décembre 1997.
Thomas Quéguiner (d'après Presse info Inra, mars 2004)

Le 01/03/04
Après le CSDU, voilà un autre cadeau empoisonné avec l'épandage des boues de station d'épuration.
Le sujet est trop grave pour être traité de façon épidermique et non réfléchie. Mon métier d'agriculteur ne me permet pas de l'aborder avec la rigueur scientifique d'un chercheur de l'INRA. Par contre ma connaissance de la nature, de la terre m'autorise à dire que ces pratiques sont terriblement dangereuses :
- pour ceux qui utilisent ces boues,
- pour l'ensemble de la profession et sa survie,
- pour le monde rural, et l'environnement.
Notre société de consommation produit, malheureusement, de plus en plus de déchets, et les consommateurs que nous sommes ne se préoccupent que rarement du devenir de ces derniers. Il est souhaitable que chacun se sente concerné par ce problème.
Les stations d'épuration des villes, et maintenant de chaque village, génèrent des boues dont il faut bien se débarrasser.
Il était très pratique de se servir des agriculteurs pour les recevoir, les épandre, et les recycler…
Ces boues, "nivernaises ou parisiennes" représentent un réel danger. On ne connaît pas ce qu'elles contiennent exactement : métaux lourds, microbes, bactéries, résidus d'antibiotiques ? Dans quelles proportions, sous quelle concentration ? Mais ce que l'on sait déjà implique avant tout d'appliquer le principe de précaution :
- Leur valeur fertilisante reste encore à prouver, s'agissant de résultats significatifs mesurés au niveau du sol.
- L'académie Nationale de Médecine, attire l'attention sur une contamination possible des eaux…
>Autre fait troublant, pourquoi les boues "parisiennes" ne sont-elles pas épandues sur les terres du bassin parisien ? Pourquoi, la Suisse refuse-t-elle de le faire sur son territoire ?
Avec certains collègues, j'ai créé l'association "IXYONE Communication" dans le but de promouvoir l'agriculture, en tissant des liens étroits entre les agriculteurs et la population qui vit parmi nous. Nous avons voulu cette nouvelle relation basée sur la confiance et la transparence. C'est ensemble que nous devons décider de ce qui est bon pour notre terroir, pour notre environnement, pour les produits que nous élevons et qu'ils consomment, avec un souci de qualité toujours plus exigeant.
En tant que conseiller municipal, j'ai demandé que soit joint à la facture d'assainissement de chacun, une analyse technique des boues produites par la station d'épuration de St Benin d'Azy.
Je pense que cette histoire d'épandage des boues d'épuration est une raison supplémentaire de réunir autour d'une table, tous les acteurs de l'environnement, sous les conseils éclairés d'experts indépendants, pour enfin établir un plan de collecte et de traitement de nos déchets, qui réglementera de façon cohérente et complète l'ensemble de la chaîne, et dans lequel chacun se retrouvera. Il s'agira ensuite de l'expliquer et de le faire appliquer à l'ensemble de la population du département.
Méfiez-vous enfin des écologistes d'opportunité, qui mélangent sans vergogne les boues nivernaises et parisiennes à des débris végétaux qu'ils vous vendent comme compost. En utilisant de tels fertilisants pour vos jardins, vous prenez le même risque…
Jean-Luc Gauthier.

24/02/04
Nous sommes un petit groupe à tenter de sensibiliser nos proches (amis, voisins...) sur les conséquences que pourrait avoir l'épandage de boues comme le décrit l'enquête publique consultable actuellement en mairie et préfecture.
Nous allons tenter de nous y opposer et de le faire savoir avec nos moyens.
Nous envisageons deux types d'action :
L'une sera de tenter de trouver une faille de procédure ou de forme dans cette enquête (de type bassin versant de site Natura 2000 sans étude d'impact...), après avoir mieux pris connaissance du contexte législatif, nous irons consulter l'enquête en profondeur ce vendredi.
L'autre partie de notre action sera de type sensibilisation des pouvoirs publics.
Cette sensibilisation sera assise sur le concept suivant : "je vis en Nièvre qui est un pays vert et sain, les contraintes y sont nombreuses (desesrtification, pôles culturels éloignés, difficultés d'organisation des loisirs...) mais elles sont compensées par le cadre de vie dont je profite et que je propose à mes enfants. Le tourisme est par aileurs basé sur ces mêmes valeurs. Si ce cadre de vie disparaît, quelles seront les vraies raisons de vivre en Nièvre ? ". Pour cette sensibilisation nous allons proposer à nos amis et nos voisins d'écrire aux élus qui sont en effervescence électorale et parrallèlement, nous ferons circuler une pétition qui leur sera adressée.
Nous vous écrivons aujourd'hui pour savoir si votre association est intervenue sur ce dossier, si elle a décelé des vices de forme ou de procédure qui pourrait reporter les échéances dans un premier temps, si elle peut nous donner des contacs utiles à nos projets.
Merci.

Y.M

19/02/04
Les agriculteurs, membres du G.D.A. (Groupement de Développement Agricole) du Centre Nivernais, engagés depuis plusieurs années dans l'amélioration de la qualité de leurs produits, par un suivi technique rigoureux et transparent, tout en reconnaissant la valeur fertilisante des boues de station d'épuration, optent pour le strict principe de précaution.
Le seul respect de la réglementation en vigueur en matière d'épandage sur les terres agricoles, ne nous apparaît pas comme suffisant. En acteurs responsables, de la qualité de l'environnement de nos exploitations, nous souhaitons avoir plus d'information sur les conséquences de cette fertilisation.
Nous en appelons à la responsabilité de chacun dans l'utilisation de ces produits et insistons pour que l'obligation d'un plan d'épandage soit maintenue, renforcée, et validée par tous les contrôles préalables nécessaires.
Enfin nous pensons que ces pratiques sont préjudiciables à l'image de notre métier et de nos produits.

Pour le G.D.A Centre Nivernais.
Le Président
Jean-Luc Gauthier

16/02/04
La même chose vient de se faire dans le département de l'Aisne et à une échelle infiniment plus importante...
La commission d'enquête était composée de gens qui avaient manifestement été achetés... à tel point que cela en était grotesque...
Malgré l'opposition de la quasi totalité des communes concernées, une forte mobilisation des populations, un refus très net de la profession agricole et du conseil général, le CDH a donné un avis favorable !
Tout cela s'est passé sans que la presse en fasse état... incroyable !
Il y aurait matière à écrire un livre quant à la façon dont cela s'est passé...
Les intérêts en jeu sont énormes... et on touche là aux limites de la démocratie...
Les parisiens produisent de la merde et il faut bien qu'ils s'en débarassent au meilleur coût...
La province est une poubelle... et si en plus il y a moyen de se faire du pognon...
Courage...

J-L D
Secrétaire de mairie.

14/02/04
ENQUETE PUBLIQUE sur l'EPANDAGE des BOUES d'EPURATION !
Il existe bel et bien un projet d'épandage des boues de la station d'épuration d'ACHERES, dans les YVELINES sur 27 communes de la Nièvre dont : Alluy, Anlezy, Bitry, Bouhy, Châreau-Neuf-Val-de-Bargis, Chatillon-en-Bazois, Ciez, Cosne-sur-Loire, La Charité-sur-Loire, Mesves sur Loire, Couloutre, Franay Reugny, Garchy, La Celle-sur-Loire, La Charité-sur-Loire, Mesvres-sur-Loire, Montapas, Montigny-aux-Amognes, Myennes, Perroy, Rouy, Saint-Vérain, Saxi-Bourdon, Saint-Jean-aux-Amognes, Saint-Quentin-sur-Nohain, Sainte Colombe-des-Bois, Sully-la-Tour, Varennes-lès-Narcy, Ville-Langy.
Le prestataire de ce "service" serait la société la SEDE qui traite les déchets de l'agglomération parisienne...
Une enquête d'utilité publique, s'ouvrira Lundi 16 février et seulement pendant 3 semaines dans les 27 communes concernées !
Il devient évident maintenant, qu'un plan d'élimination des déchets, cohérent, rationel,écologiquement et économiquement supportable, doit être étudié - en éliminant de prime abord aucune possibilité, ou expérience mise en oeuvre ailleurs, et sans préférence de nature politicienne ou commerciale... pour la Nièvre. En l'ouvrant largement au plus grand nombre de partenaires intéressés et spécialistes indépendants.
En attendant, que chacun se mobilise à travers son propre réseau amical, familial et professionnel, pour que cette enquête reçoive l'expression de votre souci de vivre dans un environnement sain.
Consultez utilement le dossier "Enquête Publique, mode d'emploi" sur ce site pour rendre dans la forme et avec le plus d'efficacité possible votre participation.
2 petites réflexions pour finir :
- Les agriculteurs qui acceptent que ces boues soient épandues sur leurs terrains ne savent pas forcément que cet engrais "bon marché" est bien entendu "fertilisant", mais qu'il contient une quantité importante de métaux lourds (concentrés préalablement par l'alimentation des humains) que leurs animaux vont concentrer à leur tour, et qui, outre les problèmes de santé qu'ils finiront par occasionner à leur animaux, les rendront inconsommables et donc invendables, et ceci sans avoir de recours, car ce sera l'environnement de leur exploitation qui sera contaminé !
- Si pour finir, les boues d'épuration devaient être épandues quand même... contentons-nous d'utiliser celles que nous produisons déjà, sur le département, plutôt que d'initier leur importation ! Ce serait déjà un moindre mal !

Paul de Haut.

25/12/03
Bonjour,
Voilà, je suis née à ... en aout 1943, ma soeur y est née, Maman y est née en 1923 (ses frères et soeur également) et ma grand'mère maternelle y était née en 1893. J'ai des souvenirs d'enfance merveilleux dans ce petit village, des ballades l'été dans les champs de blé et de maïs que mon grand père possédait, des tours sur ce que l'on appelait alors "la gadoue" (la décharge publique où l'on nous interdisait d'aller) ; connectée depuis peu à Internet, j'y ai fait un tour pour retrouver mon village natal (où j'y reviens de temps en temps, retrouver mes souvenirs d'enfance, voir la ferme où je suis née) et j'apprends avec horreur ce qu'ils veulent en faire (un immense dépôt d'ordures) c'est inadmissible.
Comment puis-je participer pour voter contre ce projet ?

L. C-D

23/11/03
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous informer que notre association de défense contre un projet de CET est maintenant dotée d'un site web :www.adse-saintescobille.com que nous vous laissons découvrir. Vous y verrez que nous avons créé des liens avec le site de votre association et vous demandons la possibilité que vous fassiez de même. Vous pouvez bien entendu exploiter les informations exposées dans notre site, qui vous sembleraient utiles ou appropriées (en particulier l'Annexe 2 concernant les nuisances et risques, que nous avons compilé à partir de différentes sources, dont le rapport accablant de Mt-St-Guibert en Belgique).
Nous serions heureux de pouvoir pleinement collaborer avec vous sur le sujet, et derrière cette cause. N'hésitez pas à nous contacter à cet effet, et à nous fournir vos commentaires comme vos questions.
Nos actions d'information et de responsabilisation via l'Internet vont donner un sens nouveau à ce combat "contre les ombres" et surtout sensibiliser les communautés aux vrais problèmes de l'environnement et de la santé, passé la simple dénonciation des risques et la protestation associative locale. Nous vous appuyons complètement dans votre démarche locale, et espérons sincèrement pouvoir faire bloc avec vous pour une cause essentielle, sinon vitale.
Bien cordialement,

ADSE webmestre.

Le 26/07/03
Je viens de lire un texte intéressant de DAVID LAROUSSERIE, dans "Sciences et avenir" Août 2003 n° 267-678, page 11, dont voici un extrait :
"... Jean-François Viel, de l'université de Besançon, a montré que les personnes vivant dans les zones les plus exposées aux dioxines ont 2,3 fois plus de risques que la normale de développer un certain cancer, le lymphome non-hodgkinien (LNH)."
"...L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie... souligne : "une augmentation de certaines malformations congénitales au voisinage des usines d'incinération"
"Une étude qui sera lancée dans quelques semaines par l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des aliments) et l'INVS (Institut national de veille sanitaire) dans un programme ambitieux comportant 3 volets vont tester 600 personnes :
- Habitudes alimentaires,
- l'épidémiologie,
- mesures d'imprégnation aux dioxines par des analyses sanguines.
Si ce travail établit un lien entre exposition aux dioxines et pathologies, les responsables politiques et industriels qui pendant des années, ont laissé brûler n'importe quoi, n'importe comment, ont du souci à ce faire..."

J.M

Le 17/07/03
Je viens d'apprendre que les POMPIERS de Saint-BENIN, pourtant aux premières loges en cas d'incident majeur au CSDU de St-JEAN aux Amognes, avaient donné officiellement un AVIS FAVORABLEà l'installation de cette décharge sur leur secteur !
Sachant qu'ils sont chargés de la Protection Civile de la population, ils me font penser aux pompiers pyromanes !
Espèrent-ils des moyens supplémentaires pour leur caserne en favorisant ainsi l'implantation d'un tel risque majeur pour la population, au service de laquelle ils sont pourtant sensés intervenir et faire de la prévention ? Je dois dire qu'il y a là-dessous une forme de logique qui m'échappe un peu.
C'est de toute façon un très mauvais calcul, car il est certain qu'ils ne pourraient pas intervenir sur l'empoisonnement diffus de l'air et de l'eau à laquelle nous exposerait une telle installation, et dont rien ni personne ne saurait les protéger eux non plus ainsi que leur famille qui vivent comme nous sur le secteur.
A la fin de l'année, quand ils passeront dans nos foyers pour leurs calendriers, je leur donnerait un bon savon, en guise d'étrennes, et vous invite à en faire autant.

P.H

Le 13/05/03
Réponse à B.N (voir courrier des lecteurs)
Le point sur la réunion du 16 mai à St JEAN :
Après l'annonce surprise mais bienvenue du retrait de M. de FAVERGES dans l'implantation d'un CSDU sur son terrain, M. VINCENT, relayé par M. de Faverges, a tenté de discréditer le rôle qui a été le mien dans cette affaire, à la grande satisfaction de M. GRAILLOT, trop heureux de saisir cette occasion pour exhaler sa rancoeur chronique à mon égard.
Aux « questions » que vous évoquez, j'ai répondu clairement ce soir-là, en racontant ce qui s'était réellement passé :
- Début janvier 2003, ayant eu vent du projet, j'ai rencontré Mr de Faverges et Mr Parsy (SITA) pour m'informer des donnéestechniques, des implications éventuelles en terme d'emploi (nombre et qualifications et répartition entre les communes limitrophes), des implications financières en matière de coût et de retombées pour les communes, l'Intercom et les contribuables.
J'ai précisé que dans l'hypothèse où le projet se réaliserait, il me paraissait juste d'envisager : que les habitants du canton ayant à supporter les inévitables nuisances, bénéficient d'une taxe allégée par rapport au reste du département, que les emplois et les retombées financières prévisibles soient réparties équitablement entre les communes limitrophes du site. (Alors qu'il était prévu que tout revienne à la commune de St JEAN !)
J'ai également demandé à Messieurs de Faverges et Parsy d'organiser le plus rapidement possible des réunions d'information pour que la population des Amognes puisse se faire une opinion sur ce dossier. A la fin, j'ai précisé que je ne pouvais pas leur dire, en l'état des informations que je possédais, si je soutenais ou non, le projet.
- Le 18 février, je suis retourné dire à M. de Faverges que son projet présentait de gros risques pour notre canton et ses habitants, que je m'y opposais et je lui ai demandé de le retirer, ce qu'il a refusé.
- Le 14 mars à St Benin, au cours de la réunion publique que j'ai organisée, j'ai pris position contre ce projet, et à partir de là, j'ai toujours aidé l'équipe qui a créé « Vital'Amognes » par différents moyens, et sans la moindre ambiguïté.
Bien que simple conseiller municipal, il se trouve donc que je suis le premier et le seul élu à avoir réagi et oeuvré contre ce projet. Je suis consterné, mais pas forcément surpris, que d'autres élus, d'un rang, à priori plus élevé, aient brillé par leur absence et leur inertie.

Jean-Luc Gauthier.

Plusieurs agriculteurs des Amognes nous demandent de publier que le paragraphe intitulé : « Impacts sur les milieux périphériques » de la page 59 de l'étude d'impact du « Dossier de Demande d'autorisation d'exploiter un CSDU à Saint-Jean aux Amognes » stipule :
« . Par ailleurs, la création du Centre de Stockage de Déchets Ultimes peut conduire éventuellement à une modification des pratiques actuelles : arrêt de l'élevage aux abords immédiats, voire à quelque distance (d'où enfrichement), modification de la circulation des personnes et du bétail. Dès lors, les points d'eau et zones humides, situés pratiquement sur la limite Nord, peuvent être concernés. Ils peuvent même être perturbés lors des travaux d'implantation (clôtures, circulation d'engins aux abords.) »

FIN de CITATION

Le 11/05/03
Pour un soi-disant défenseur du bien-être des habitants des AMOGNES, humblement à la manière de nos poètes patoisants :
Enourme ! Grou coum'an abreuvouère pour aléfants
Sale, Puant coume les chausses du père Louis
Vlà dans peu d'temps c'que nous attend
D'aprés le ch'tit gars de Montigny.

Mais quédon qu'çé coume fourbi qu'un Sita coume ça ?
A pouvint dont pas y mette ailleure
Qu'ou bou miyeu des prés d'ceux gars
Qu'on ben déjà assez d'malheure.

Pour trois quat vra, les vla dejà montré du doué
Eux qu'on trimé toute leur chiane de vie
Et j't'les malmène, et j'te vole leur boué
Et pi pu d'bete, c'est pu parmis.

Leu ch'tits pourront pu biser les gatières
Cachés dans les traces d'yeux grand'pères
Des foués qu'a fougasseraient les corbeaux
Ou qu'a se brateraient pour une Margot

Des gars coume toué c'est ben fini
J'en voulins pu dans mon pays
Vas don vouère ailleure si j'y suis
Mon poure ch'tit gars de Montigny.

L.M

Le 11/05/03
Amognarde depuis 5 ans, je suis heureuse de trouver ici ce que je cherchais : calme, air pur, qualité de vie.
Et voilà qu'une bombe éclate dans mon jardin : le trou est gigantesque (17 ha).
Au début,j'envisage tout... un étang avec des cygnes, une plage pour nos bambins, un Center Park type "Soupe aux choux" !
Catastrophe c'est un Centre de Stockage pour déchets ultimes.
Mais qu'est -ce que c'est que ce machin ? Tout de même pas une poubelle. Pas de cette taille !
Et bien si, les cygnes serons corbeaux, l'eau claire noir : lixiviat. Au secours j'étouffe !
Mes nuits sont peuplées de cauchemars, des montagnes d'ordures glissent inexorablement. Les Amognes sont englouties.
De Saint-Benin, il ne reste que le haut du clocher sur lequel est perché un corbeau ressemblant à un vautour.
Mon esprit combattant se réveille et me voici Jeanne Hachette des temps modernes, engonssée dans une combinaison d'égoutier et pourfendant des armées de rats.
Mais point d'Excalibur ni de Durandal, je n'ai que ma voix, mon indignation et ma plume.
Messires les enquêteurs, soyez mes preux chevaliers qui bouteront hors de nos Amognes cette horde de barbares puants et magouilleurs.
Que le profit des Seigneurs ne passe pas avant le bien-être du peuple, qui soucieux des enjeux écologiques planétaires, trie ses déchets, catalyse les rejets de ses voitures et s'acquitte en général de bonne grâce de son impôt gabelle-poubelle.
Après 1789 la loi ne serait-elle encore pas la même pour tous ?
Merci d'avoir écouté la bergère Amognarde que je suis devenue et n'autorisez pas le loup à entrer dans nos prairies.

M.V (La Pucelle des Amognes)

Le 27/04/03
Je suis allée vendredi soir 24 avril à la réunion de Vital'amognes. J'avais déjà suivi les réunions d'infos organisées auparavant. Je vous fais part de ma réaction. Le débat s'est centralisé sur les élus, le rôle qu'ils "n'ont pas joué" ; sur ce point-là, tout le monde est d'accord. La question qui pour moi reste sans réponse, c'est quand même : pourquoi un terrain privé avec une entreprise privée alors que la gestion des déchets est de la compétence des communes et dans notre cas de l'intercommunalité. Monsieur Graillot était présent et a répondu à cette question, je cite : "nous avons à notre charge la collecte des déchets et non pas le traitement". Donc nous collectons et après...
J'ai été conseillère municipale, effectivement j'ai entendu pendant 6 ans le même discours, que certainement beaucoup d'élus reconnaîtront : "les déchets coûtent chers, et c'est que le début, nous les emmenons dans un autre département , il nous faut un centre, etc."
Pendant ce temps une usine d'incinération a vu le jour à Fourchambault ; pas pour nous apparemment, le centre d'enfouissement a été mis aux normes sur la commune de La Fermeté, géré par la SADE, toujours pas pour nous.
Les priorités au sein d'une commune à l'heure actuelle, ne sont peut-être pas les places avec les fontaines dont chaque maire raffole, les superbes lampadaires qui coûtent une petite fortune (renseignez-vous, vous serez surpris), les parterres de fleurs de plus en plus grandioses ou encore l'enfouissement des lignes téléphoniques. Je ne suis pas contre, c'est charmant mais il y a urgence ailleurs.
C'est à vous, conseillers municipaux et surtout vous"délégués à l'Intercomm", d'être vigilants et de faire passer le message auprès de vos maires afin de redéfinir les priorités.
Juste une question de bon sens !
Maintenant j'ai quelques questions : Où en est la collecte des fermentescibles ? Des déchets verts ?
Où en est-on avec la plate-forme de compostage ? Ne pourrait-on pas organiser une collecte d'encombrants sur chaque commune, en effet ceci se faisait mais depuis que la déchetterie est ouverte cela a été supprimé ; C'était pourtant un bon exemple de service public réussi. Si vous aussi vous le pensez et bien réclamez !
Si vous avez des réponses n'hésitez pas à les donner.
J'en connais déjà une : ça coûte cher ! d'accord, mais alors s'il vous plait, payez la note avec "les économies" citées ci-dessus et ne touchez pas trop à la redevance surtout que déjà 30 % des foyers ont des difficultés à payer la note, ce n'est pas moi qui le dit mais madame Lereu à la réunion des élus, et repris hier soir par Monsieur Graillot.

G.P

Le 22/04/03
Le 14 avril dernier, nous sommes passés voir le site de Sauvigny le Bois, près d'Avallon ; il se situe en dehors du village, entre la forêt et l'autoroute.
En arrivant, une odeur nauséabonde vous prend au nez, insupportable, à ne pas pouvoir rester pour regarder plus de 2 minutes, hors de la voiture !
Une grande bâche blanche est étalée et en son milieu : un tas de détritus, papiers, plastiques volants ainsi qu'une bâche noire flottant au vent.
Des corbeaux rôdent au dessus de nos têtes.
Juste à côté du site en service, un centre Ecospace ainsi qu'un deuxième en face. (On se demande ce qu'il avait trié, sur le tas présent !)
Nous sommes repartis très surpris et choqués de ce spectacle.
Maintenant, nous savons exactement ce qui nous attend à St-Jean.

M et B. P

Le 08/04/03
La position dans le dernier bulletin municipal de Saint-Benin du premier élu de la commune, faisant planer la menace d'une augmentation de la taxe d'ordures ménagères si un autre choix que l'enfouissement devait être adopté, et l'impression de vouloir prendre en marche le train des opposants (tout en restant sur le marchepied du wagon) me semble assez contradictoire ?
Les élus des communes vont-ils enfin prendre une position claire ?


Le 08/04/03
Veuillez trouver ci-jointe copie de la lettre envoyée sur ma demande par un député extérieur au département, à Madame Le Ministre de l'environnement, pour solliciter son intervention et empêcher l'implantation du CSDU sur ma commune.
Il est quand même malheureux que notre propre député n'a engagé aucune action dans ce sens.
Vous pouvez la publier, mais je vous demande de ne pas mentionner le nom et les coordonnées de l'expéditeur, ni le mien...
Cordialement.

« ASSEMBLÉE NATIONALE
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITÉ
À :
Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN
Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable
20, avenue de Ségur - 75700 Paris

le 02 avril 2003
Madame le Ministre,
Mon attention a été attirée par le projet de création d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU) dans la commune de Saint-Jean aux Amognes (58270).
Les nuisances qu'entraînerait l'implantation éventuelle d'un CSDU suscitent l'unanime hostilité des habitants. En effet, les riverains craignent qu'une telle implantation comporte des risques de pollution, de contamination de l'eau et de l'air, notamment parce que le site choisi est proche de lieux d'habitation et abrite des sources ainsi qu'un petit affluent de l'Ixeure.


Les personnes qui se sont installées dans les Amognes ont choisi cette région pour la qualité de son environnement, qui présente de nombreux atouts comme la verdure, la tranquillité, l'air pur et la production de produits du terroir de qualité.
D'ailleurs, cette région a fait du tourisme vert un de ses axes de développement.
Pourriez-vous me faire savoir dans quelle mesure vous pourriez vous opposer à la réalisation d'un tel projet, auquel pourraient être substitués d'autres types de traitement de déchets moins polluants ?
Vous remerciant de l'attention que vous porterez à la présente, je vous prie de croire, Madame le Ministre, en l'expression de ma haute considération. »
G.F


Le 08/04/03
Réponse à la lettre aux Maires :
Monsieur Vincent n'a pas écouté ou il fait semblant de ne pas comprendre le message diffusé d'abord par le Petit Béninois et explicité en détail par la Voix des Amognes puis repris en réunion publique par Vital'Amognes, à savoir que :
l'élimination des déchets est un problème qui doit être traité globalement au niveau départemental ce qui n'a pas été le cas jusqu'à maintenant. La recherche de solutions passe par une étude approfondie de toutes les possibilités et aurait due être initiée par les responsables politiques (Communautés de Communes et Conseil Général)d'où il résulte que, dans l'état actuel de non existence d'un dossier sérieux, la recherche d'un site est hors de propos, aucune décision n'ayant été prise quand à la pertinence du projet préparé dans des conditions plus que douteuses par une Société privée dont la fonction n'est pas de prendre en charge les affaires publiques.
D'autre part, pour ce qui concerne Vannay, Monsieur Vincent devrait faire preuve de plus de rigueur, voire d'honnêteté dans sa présentation des faits et aussi, en tant qu'élu, de plus de respect pour les institutions de la République, qu'il s'agisse de l'Etat ou de l'appareil judiciaire. Faut-il rappeler qu'il ne s'est jamais agi d'implanter une porcherie industrielle dans la mesure où la porcherie existait depuis au moins 20 ans. La démarche des frères Poncelet a consisté à mettre de leur propre initiative, leur entreprise agricole traditionnelle et traditionnellement polluante aux normes visant sinon à faire disparaître totalement, du moins à réduire considérablement les nuisances en améliorant à la fois leurs conditions de travail et la qualité de leur production agricole dans un canton jusqu'à nouvel ordre à vocation rurale.
Ils ont mené à bien cette affaire avec une telle rigueur que tous les Services officiels concernés leur ont unanimement délivré un satisfecit et que la Justice a totalement confirmé le bien-fondé de ces décisions. Votre acharnement est à la fois ridicule et suspect. On peut se demander comment quelqu'un à la narine aussi chatouilleuse a pu ne pas sentir venir les risques d'un projet infiniment plus redoutable, qui de plus se mijotait sous son nez.
Monsieur Vincent fait semblant de découvrir qu'il serait peut-être temps que les élus locaux se remuent pour réfléchir à l'élimination des déchets et paraît tomber des nues en ayant découvert le Projet.
Un peu de respect pour vos Administrés, Monsieur.

S.A

Sury le 26 février 2003
Monsieur le Maire,
Je fais suite à notre conversation du 22 février relative à la création prochaine d'un lieu de stockage en Centre d'Enfouissement Technique de classe 2 au lieu dit SURY pour l'élimination des déchets ménagers, industriels et commerciaux banals avec deux de vos conseillers municipaux à la mairie de Saint Jean aux Amognes.
Je suis consterné par cette éventualité sur un site champêtre et de ses conséquences environnementales.
En effet, j'avais choisi, il y a bien longtemps, les Amognes pour sa verdure et son air pur.
Or, il est indéniable que les nuisances d'un Centre d'Enfouissement Technique de classe 2, sont liées aux odeurs et restent un problème majeur de même que la pollution des eaux souterraines.
Pour ceux qui n'en seraient pas convaincus, je les invite à lire le rapport d'enquête daté du 08/04/2002 demandé par Monsieur le Ministre sur les centres d'enfouissement techniques de déchets ménagers et assimilés.
La mission concluait que l'on ne pourra plus autoriser de décharges nouvelles si une solution n'est pas apportée en ce qui concerne le BIOGAZ, problème sous-évalué par l'inspection des ICPE comme par de nombreux exploitants.
Par ailleurs, les décharges d'ordures ménagères sont équipées de "puits" pour la récupération du méthane (brûlé dans une torchère), elles émettent également ce gaz de manière diffuse et contribuent ainsi à l'effet de serre.
Enfin, les DIB (déchets industriels banals) regroupent l'ensemble des déchets "non dangereux" produits par les industriels et les entreprises de la métallurgie, la plasturgie, la peinture, la chimie et la pétrochimie et sont assimilables aux ordures ménagères.
En somme donc que des désagréments.
Il n'a même pas été prévu une valorisation énergétique en brûlant le méthane, ce qui aurait permis de chauffer gratuitement les habitants de la commune.
J'ai fait réévaluer la valeur de vente de ma maison, depuis l'annonce soudaine et imprévue de cette future installation négociée en grand secret.
C'est tout bonnement catastrophique, c'est une perte de plus de 30 %.
Qui est le responsable ?
Je vous autorise la diffusion de ce courrier notamment aux habitants de Saint Jean aux Amognes.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération distinguée.

Jean Marquette.

Le 25/03/03
J'habite SURY et je découvre votre site, j'ai écrit une lettre à Monsieur le Maire de Saint Jean aux Amognes (en fichier attaché).
Pour moi c'est très simple, les habitants concernés du canton doivent écrire individuellement une pétition aux élus (député, Conseil général et Maire), et leur écrire que si ce CET existe à Saint Jean, ils voteront pour le parti politique opposé aux prochaines élections.
Si c'est de gauche, se sera à droite, si c'est à droite, se sera de gauche et vous verrez qu'ils préserveront leur rente.
Autre chose, le propriétaire locataire, pour cette belle réalisation, aurait été dupé :-))) par la société, il aurait signé par fourberie de la SITA, qui aurait annoncé initialement que ce terrain servirait à enfouir du carton :-))), admettons, mais il s'agit d'un DOL, et un contrat usurpé par tromperie peut être dénoncé juridiquement, si donc le proprio, qui je suis sûr est de bonne foi :-))) n'agit pas, c'est qu'il n'en a pas les moyens (et cela se comprend s'il est agriculteur, vu la conjoncture :-))) et je compatis :-)))) aussi, je propose que l'association des Amognes Fer de Lance contre ce CET, l'aide financièrement afin de financer un avocat, sinon il faudrait faire une souscription :-))) et dire une messe pour ce pauvre paysan dupé :-)))

J.M

Le 25/03/03
Je découvre dans votre dossier réaction (page 3), que le propriétaire du site À SURY, louant pour une belle contrepartie financière son terrain à la SITA aurait dit : « De toute façon, la première habitation est à 700 m, donc il n'y a pas de problème. »
Il s'avère que l'une de cette première habitation est la mienne et je suis bien conscient qu'une vie ou deux de brebis humaines égarés dans la verdure ne pèse pas dans l'immédiateté pour un gérant exploitant un élevage quand il s'agit de préserver ses futures rentrées d'argent en vue d'une bonne retraite prochaine.
Des intérêts divergents s'affrontent et seront violents, car il s'agit égoïstement de ma peau et celle de ma femme, ensuite celle des voisins et celle de la prochaine génération locale.
Pour mémoire, c'est cette même politique et cette même philosophie mercantile qui a amené certains éleveurs par souci ultime de rentabilité à distribuer volontairement dans l'alimentation des bovins laitiers, des farines de viandes recyclées de carcasses de ruminants atteints d'une encéphalopathie (ESB).
Je voudrais donc rappeler un principe, celui de précaution :
En France, loi du 2 février 1995, article 200-1 du Code rural définissant les principes généraux du droit de l'environnement : « Le principe de précaution selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement, à un coût économiquement supportable. »
Pour la Commission européenne (consommation, santé), 1998 : « Le principe de précaution est une approche de gestion des risques qui s'exerce dans une situation d'incertitude scientifique. Il se traduit par une exigence d'action face à un risque potentiellement grave sans attendre les résultats de la recherche scientifique. »
Or, il y a bien en l'espèce une situation d'incertitude, que le flou des connaissances et l'ignorance de l'ampleur du danger permettent de trancher pour la non-installation de ce C.E.T.
Il y a en effet, un risque grave potentiel avec menace de dommages graves et irréversibles.
QUE MONSEIGNEUR N'AIT CURE DE MA SANTÉ ET DE CELLE DE SES SEMBLABLES, C'EST SON PROBLÈME DEVANT L'ÉTERNEL, MAIS J'ESTIME QUE TOUTE PERSONNE SE DOIT DE DÉFENDRE SON INTÉGRITÉ PHYSIQUE PAR TOUS LES MOYENS.

J.M

Le 15/03/03
Hier soir j'ai assisté à la réunion organisée à St-Benin sur la Décharge de St-Jean.
Que les choses soient claires : j'y suis allé, et j'ai convaincu mes proches d'y aller en nombre, parce que je vous fais confiance.
Vous avez suffisamment prouvé et depuis longtemps que vous défendiez l'intérêt public, et sur beaucoup de dossiers il faut rendre hommage à votre clairvoyance.
J'aurais d'ailleurs apprécié que l'association Vital'Amognes, salue votre participation active, tant sur votre site que par la distribution de leur dossier.
Cela n'a l'air de rien, mais s'il avait été distribué sans être joint au Petit Béninois, par une association de riverains inconnue chez nous, je ne suis pas seul à penser qu'il n'aurait pas été reçu de la même façon !
J'y ai appris des choses, notamment sur le comportement des uns et des autres plus que sur le fond, car à cet égard, le dossier de votre site est exemplaire.
Je n'ai pas apprécié non plus, que le SEUL conseiller municipal de tout le canton, qui se soit MOUILLE en prenant position contre le projet, et en organisant cette réunion n'ait même pas reçu un merci du bout des lèvres, de l'association qui a pourtant monopolisé la réunion d'information !
De même il est intolérable d'avoir entendu dire de son responsable : « Je prends aux politiques, et je ne leur rends rien !»
Comment peut-on manquer autant de maturité citoyenne, et être si prétentieux.
Au contraire, les politiques sont avant tout décideurs et élus pour s'occuper de nos affaires ; je les aurais obligé à prendre position officiellement et les aurais jugé sur leurs actes !
Cela laisse à penser que le noyau dur de cette association, est de gauche (sans doute pas la même que la mienne !), et veut préserver ses amis politiques même si c'est suicidaire !
Auraient-ils réagi de la même façon si le Conseil Général, le Canton et les Maires étaient de droite ?
J'ai entendu le Maire de St-Jean, empêtré dans ses mensonges, qui a donné un ton discourtois et agressif à la réunion, alors qu'elle était d'une tenue exemplaire avant ses interventions, cherchant à déplacer le problème sur les sacs en plastique des supermarchés et le centre d'enfouissement sur la commune de Guipy (les élus et les habitants de cette commune apprécieront la proposition.)
J'ai entendu avec plaisir la prise de position des LOISY, père et fils, qui rassure par son bon sens, parle vrai et honore les agriculteurs dignes de ce nom !
J'ai entendu un représentant des verts, qui a réagi à juste titre contre la proposition d'installer le Centre sur d'autres cantons, où il polluera autant. Et l'intervention lunaire de la représentante de l'association « Amognes ».
J'ai regretté que les autres possibilités de traitement des déchets n'aient été qu'effleurés vaguement.
En conclusion, c'était une bonne réunion dans le sens où chacun a dévoilé sa stratégie ou sa vraie personnalité.
Je suis contre le projet, ici ou ailleurs sous cette forme, et conseillerai à Vital'Amognes de perdre un peu la grosse tête et de ne pas oublier que sans les autres, ils ne peuvent rien faire.
Personnellement, à voir comment ils traitent ceux qui les aident objectivement et comment ils épargnent ceux qui les ont mis dans cette situation, je n'ai pas envie d'adhérer à leur association.
J'espère que vous publierez cette lettre en entier.

P.E

Le 12/03/03
Si j'ai bien compris, les lixiviats sont le jus malodorant produit par le lessivage des déchets par la pluie. Ils contiennent des métaux lourds, des sels minéraux, des composés azotés et des matières organiques.
Tous ces produits sont dissouts et les lixivats comprennent donc des éléments sous forme aqueuse (par ex. NaCl(s) donnent après lixification : NA+ (aq) et CL-(aq) ) qui vont diffuser dans les sols si la membrane n'est pas parfaitement étanche. C'est d'ailleurs ce qui devait se produire dans nos bonnes vieilles décharges à ciel ouvert !
Le seul vrai problème en dehors du rejet des biogaz est celui de l'étanchéité de la géomembrane (compétence de la SITA) :
1) Problème immédiat : les chlorures alcalins se dissolvent très vite et on risque de les retrouver rapidement dans les nappes phréatiques (membrane passoire)
2) Problème à moyen terme : les carbonates et autres anhydrites ont une dissolution plus longue (Pb. des membranes endommagées par les ans)
3)Problème à long terme :on ne possède pas à l'heure actuelle de données exploitables sur le comportement des silicates et des silicos-aluminates, qui ne se dissolvent que très lentement (ce qui pourrait signifier que dans 100 ans ces produits commenceraient seulement à s'infiltrer insidieusement dans nos rivières)
Prions Dieu que nos arrières petits-enfants ne soient pas amateurs de pêche à la truite sauvage !

J-J. M

Le 08/03/03
Sur la méthanisation
Depuis plus de 25 ans, les pouvoirs publics tentent d'inciter la population aux économies d'énergie. On nous annonce un site où la décomposition des déchets produirait du méthane, qui s'avère être un excellent combustible. Tout ce qui est proposé, c'est de le détruire en érigeant au milieu des champs une torchère.
Il serait peut-être temps d'aller voir ce qui se passe ailleurs. J'ai le souvenir d'avoir vu, aux Etats-Unis, il y a plus de 20 ans, un centre de traitement des déchets implanté en pleine ville, et qui sans polluer le voisinage, produisait du méthane récupéré pour chauffer une bonne partie des habitations alentour.
Je note que Nevers, qui sera le plus gros pourvoyeur de matières dernières, est en train de se doter d'un nouvel hôpital, futur producteur de choses à éliminer. Hormis le fait que cette nouvelle implantation soit fort mal située par rapport au Département, on peut se demander s'il ne serait pas pertinent d'envisager ce type de récupération sur place. L'intérêt économique paraît assez évident, qu'il s'agisse d'économies de transport ou de production de chaleur.
Cette approche est un exemple qui sous-tend l'hypothèse de plusieurs sites moins lourds à tous points de vue, en terme de coûts de transport ou de maîtrise générale des nuisances.

A.V
Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
Ce qui se mijote actuellement à St-Jean aux Amognes est tout simplement invraisemblable. En effet, on découvre qu'une Société privée, déjà acteur sur le terrain sur quelques sites se comporte comme si elle détenait le monopole du traitement des déchets sur la Nièvre et se substitue à la seule autorité compétente en la matière pour élaborer et mettre en place de manière très insidieuse un projet à sa convenance, sans consultation aucune.
Le problème est bien réel, mais c'est au Conseil Général et à lui seul de prendre toutes les initiatives et mesures adéquates pour le résoudre et à personne d'autre. Pour l'heure, on a vu seulement une action de promotion du tri sélectif qui fait son chemin et un traitement suivi des factures qui progressent encore plus vite.
Mais pour le morceau difficile qui nous revient à la figure d'étrange manière, rien. Si tout se déroulait normalement, les Autorités auraient dû diligenter une étude approfondie des besoins réels en parallèle avec une recherche exhaustive des solutions possibles avant de déclencher un appel d'offres auprès des Sociétés ou Organismes publics ou privés susceptibles d'intervenir.
Que la SITA tente sa chance, soit, mais que le Conseil Général (auquel le projet aurait déjà été soumis) ne l'ait pas remis à sa place, on peut s'étonner. L'information aurait été communiquée aux membres de l'Intercom' du canton de St BENIN en juillet 2002, tellement discrètement que certains ne s'en souviennent même pas. Quant au Président de cette nouvelle Institution, il était sans doute absent ou peu concerné.
Bref, on aimerait que ceux qui se sont battus aux dernières élections pour avoir le privilège et l'honneur de défendre nos intérêts soient présents et actifs là où leur devoir les appelle, en particulier quand il est question de problèmes aussi délicats comportant autant de menaces. Est-ce un hasard si cette affaire atterrit sur notre canton ou bien est-il réputé être le ventre mou du Département ?

A.V

Le 20/02/03
Cher Béninois,
Ayant participé avec un vif intérêt à la réunion d'information avec SITA, lundi soir à St Jean aux Amognes, je me permets de vous adresser un petit récapitulatif des mensonges proférés devant les quelques 200 personnes présentes...
Chacun jugera !

S.M
Nous avons publié dans son intégralité ce document intitulé « 11 mensonges de la SITA » dans la page de présentation du projet de la SITA. Vous pouvez y accéder directement en cliquant sur ce lien. (Ndlr)

Le 20/02/03
Cher béninois,
Que de projets dans les Amognes, depuis 32 ans, je suis un petit gars de ST BENIN, j'y ai passé des superbes années, à l'école, les débuts du centre social, les associations sportives, etc...
J'ai entendu la création d'un camping voilà quelques années, RIEN, les promesses d'une salle de sport voilà quelques années, RIEN, et enfin un gymnase à peu près potable, et oui au bout de 2 ans, il y a des problèmes avec les douches, le chauffage, la lumière, le carrelage à peu près terminé, sans oublier qu'il faut prévoir son rouleau de papier WC.
Bref c'est formidable, puis la création d'un golf sur un endroit exceptionnel de beauté, malheureusement il a disparu avec des souvenirs, un deuxième stade de football ou seul les vaches peuvent se plaire, une salle des fêtes ou la location est toujours terrifiante pour les associations communales, par exemple vous touchez une subvention de la commune, vous organisez 3 manifestations donc vous payez le prêt de ce vestige, résultat vous rendez les quelques sous à la mairie des Amognes, et maintenant j'entends parler du centre d'enfouissement de ST JEAN, enfin souhaitons que cette "bombe à retardement" ne reste pas le seul héritage pour les futurs petits amognards. Alors messieurs les politiques, (gauche, droite) actuellement nous n'entendons aucunes réactions de votre part, il serait souhaitable de se remuer le popotin pour faire revivre un (ex) bel endroit de la Nièvre.
Sinon, vous aurez un bulletin de moins dans vos urnes !
PS : FAUT IL S'APPELER JOSE BOVE POUR DEFENDRE LA NATURE ?
Au fait, monsieur José est agriculteur, comme ce petit gars de Sury, l'un aime la nature, l'autre l'argent !

M.M

Le 19/02/03
Je salue le petit béninois.
Habitant St. Jean et côtoyant bon nombre d'habitant de St. Benin, je suis surpris par le détachement des personnes de cette commune vis-à-vis du projet de décharge à la "frontière" de St. Jean et de St. Benin.
Cette décharge se situerait à 2 km du coeur de St Benin, or les odeurs et les rejets de gaz toxiques s'étendent sur 5-7 km... Vous êtes plus que concernés.
Si vous désirez plus d'informations pour votre journal, je me tiens à votre disposition.
En vous remerciant.

N.O

Le 13/02/03
Ce qui fait le malheur des uns fera le bonheur des autres.
Alors que nos voisins de Saint Honoré les Bains, illustre station thermale dédiée à nos chers bambins toussoteux et crachoteux, s'inquiètent de leur avenir, c'est avec plaisir que d'ici quelques années nos bambins leur rendront visite. Nous leur demandons un peu de patience. Bravo !

F.R

Le 11/02/03
Ai-je bien lu, l'article du JdC, sur le centre d'enfouissement ?
Le propriétaire du site disant en gros : « De toute façon, la première habitation est à 700 m, donc il n'y a pas de problème. »
On croit rêver !
Comme si les ennuis s'arrêtaient au portail du site.
Ca me rappelle 1986, le nuage de Tchernobyl, à propos duquel un responsable est venu nous dire - sans rire - au JT de 20 heures, qu'il s'était arrêté à la frontière, et que donc il n'y avait pas de problème.
On connaît la suite.
Dormez tranquilles, braves gens.
C.L

Le 11/02/03
Je suis étonnée de voir qu'on ne parle, sur ce « forum » que de pollution, de nuisances, etc.
Mais quelqu'un a t'il une autre idée pour traiter ces « déchets ultimes » ?
On ne peut pas impunément consommer toujours plus, produire des tonnes de déchets et ne pas vouloir d'un centre de traitement en bout de chaîne !
A moins qu'on en veuille bien, mais chez nos voisins, ou un peu plus loin !
Je pense, ce projet doit trouver sa place dans notre région, mais la taille du centre semble bien supérieure au raisonnable, et de ce fait risquerait de mettre en péril un certain équilibre écologique, touristique et même simplement quotidien de ce secteur.
Par contre, on peut s'interroger sur la façon dont ce dossier, a été soigneusement caché semble-t-il.
C'est de bien mauvais augure sur l'honnêteté de la manoeuvre !
J.E

Le 11/02/03
J'ai profité du W.E pour lire les différents témoignages.
Si ceux que vous avez publiés sont intéressants et ont le mérite d'exister, je serai plutôt inquiète pour tous ceux qui ne réagiront pas.
En matière de pollution, on est dans un domaine incolore, inodore (Bon, pas toujours !) et souvent sans saveur et sans traces apparentes sauf à les chercher vaillamment.
Qu'est-ce qui ressemble plus à l'air pur de la campagne que l'air pollué de la campagne ?
Qu'est-ce qui ressemble plus à une eau saine qu'une eau pleine de nitrates ou de pesticides ?
Quand à la terre, avec ou sans métaux lourds, qui voit la différence ?
Tous ceux qui font amoureusement pousser : salades, radis et autres dans leur jardin, et en nourrissent leur famille, sont-ils bien sûrs que c'est meilleur qu'au magasin ?
A part les proches riverains que je plains déjà, qui vont se taper : camions, bruits, fumée, etc ; les autres, je le crains, se sentiront bien peu concernés ou pas en mesure de réagir !
Que dois-je faire alors ? Sûrement, ce que vous faites tous ici : en parler, expliquer, faire réfléchir.

N.R

Le 10/02/03
"Réagissons avant qu'il ne soit trop tard..."
Je lis et relis le projet tel qu'il est décrit par les futurs réalisateurs... très "clean", livraison clé en mains pour le bien-être collectif !
Je lis aussi les réactions que vous notifiez.
Car, j'ai beau essayer de me révolter contre l'implantation de ce futur site : je n'y arrive pas.
Ce centre d'enfouissement à venir, serait-il mieux implanté plus loin de chez moi ?
Que faire de toute cette "merde" produite pour notre confort moderne ?
Un de vos lecteurs "réactifs" écrit - avec calme : (en substance) renseignons-nous auprès de personnes actuellement concernées et qui vivent à proximité de ce genre de centre.
Cela me paraît intéressant : les malheureux riverains de telles installations sauront nous en décrire les désagréments exacts - le cas échéant. Peut-être, au contraire, nous permettront-ils de relativiser le propos.
G.M

Le 07/02/03
Salut à toi, Petit Béninois, clairon des Amognes !
Je viens souvent me balader sur tes pages. Et comme tout le monde, j'y ai découvert le « courage » de nos responsables, avec ce dossier du centre d'enfouissement.
Veux-tu le fond de ma pensée ?
Je suis bien sûre que si tu n'avais pas « claironné » cette histoire, nos vaillants représentants se diraient encore à ce jour :
- « On en parle ?
- Mais non, on attend !
- Il sera bien temps ! »
Je suis bien sûre qu'on nous aurait emmenés comme cela jusqu'à la publication officielle et irrémédiable des choses.
On a bien appris à lire les emballages du moindre paquet de gâteaux qu'on achète, à gueuler si y'a trop de colorants ou le plus petit soupçon d'OGM !
Qui peut t'en vouloir de « carillonner » pour une « usine à gaz » qui nous engage au mieux pour 20 à 30 ans, (qu'y nous disent) mais plutôt pour 50 ans à mon idée.
J'espère qu'ils ne sont pas légion, les dossiers de ce genre.

C.H

Le 06/02/03
En lisant les réactions et surtout celle signée S.M, qui a l'air d'émaner de futurs proches voisins du Centre de Stockage, je me demande s'il n'y a pas moyen d'obtenir de riverains de sites en activité équivalents, des témoignages avec les vrais problèmes de tous les jours de ces gens.
Ils auront peut-être un regard, un recul, une expérience bénéfique pour nous tous.
Moi en tout cas ça m'intéresserait.
J.B

Le 06/02/03
J'entends dire de-ci delà, à propos de ce problème : « Ce dossier ne doit pas être traité de façon politique
Elle est bien bonne celle-là !
J'en avais pas entendu d'aussi rigolote depuis la dernière campagne électorale, ou celle d'avant, à moins que ce soit la précédente.
Allons, ceux qui ont décidé de l'implantation de ce centre, ce n'est ni mon voisin, ni le facteur, ni moi !
C'est bien un, deux, trois hommes ou femmes politiques.
Alors on voudrait que quand il y a problème, j'oublie la politique ?
Et quand je vote, je fais quoi, là ?
J'y pense à la politique ou je me bande les yeux ? Ou j'bois pour oublier ?
Ou, je vote pas ? Ou les deux ?
Je crains bien que dans cette histoire, on me prenne pour une andouille.
Merci à toute l'équipe de la Voix des Amognes, qui doit bien « ramer » pour sortir des dossiers si bien cachés et si peu politiques.
N.M

Le 05/02/03
Ca y est, le JdC a enfin eu vent du projet d'enfouissement de déchets ultimes dans les Amognes, maintenant que tout le monde ne parle que de cela !
Voilà de l'information de terrain comme on l'aime.
Le bon côté, c'est que maintenant, tout le monde sait qu'il ne s'agit plus de rumeurs ! Et accessoirement qu'une fois de plus vous n'aviez pas crié au loup pour rien.
Le mauvais côté, c'est que l'article présenté par le quotidien est loin d'être complet, amputé de la position des élus locaux.
C'est quand même eux qui ont permis à ce projet d'arriver à son stade actuel, (c'est à dire presque abouti) tout en le cachant soigneusement à leur population !
On comprend facilement qu'ils aient quelque embarras à communiquer pour justifier leur position !
Cela laisse à penser que de gros intérêts sont en jeu : cela pue la magouille et le fric à plein nez.
Je crois sincèrement que les dés sont jetés, et que ce ne sont pas les quelques vociférations des riverains proches et de l'association écolo « AMOGNES » (dont les positions sont loin d'être claires !) qui changeront la donne :
- Les politiques locaux sont forcément d'accord, puisqu'ils n'ont pas voulu prendre le risque de faire capoter l'affaire en consultant leurs administrés.
- Tous les autres sont soulagés d'avoir bientôt une belle poubelle toute neuve pour leur ordures, et préfèrent que cela se fasse chez ces gentils « amognards » plutôt que chez eux !
Qui pourrait les en blâmer ?

P.E

Le 04/02/03
C'est nouveau, çà vient de sortir dans la Pravda du jour, encore une fois bien après que l'ayez annoncé d'abord, puis présenté sur votre site !
A première lecture, on trouve les ambiguïtés sur la terminologie : pas question d'enfouissement, mais de stockage, ce qui paraît plus honnête puisqu'il repartira des choses (lixiviats) et que signifie déchets ultimes alors qu'on annonce de l'incinération avec rejet dans l'atmosphère d'on ne sait quoi (forcément des gaz tellement propres qu'on les utiliserait pour propulser des eaux de toilette !).
Quand aux innocents lixiviats, on peut s'étonner qu'après avoir lavé des cochonneries impossibles à éliminer préalablement, on va se retrouver par miracle avec des produits qu'une banale station d'épuration va tellement bien maîtriser que l'eau effluente pourra diluer le pastis.
Quelle belle époque nous vivons !
J'ai cru bêtement que les déchets ultimes étaient des choses intraitables par tous les moyens d'utilisation, de recyclage ou de destruction et que s'en débarrasser consistait à les soustraire totalement du milieu ambiant sans possibilité de retour. Suis-je naïf ?
Je croyais aussi que, pour mettre en place ce genre de projet, il fallait une autorisation préfectorale obligatoirement précédée par une enquête "commodo et incommodo" diligentée par la Préfecture et annoncée dans tout le voisinage par voix d'affiches (jaunes) afin de recueillir les avis et éventuelles objections des riverains au cours d'une réunion confiée à un rapporteur désigné (en général le Maire d'une commune avoisinante) chargé de faire la synthèse et de remettre des conclusions.
Nb : Se méfier, car le délai de réaction est court, l'affichage généralement discret (on ne veut pas déranger !) et curieusement, les affiches sont éventuellement terriblement volatiles.

A.V

Le 28/01/03
Je suis directement concernée par cette installation et je milite contre son implantation, car je l'estime susceptible de générer des risques sanitaires pour les populations et les animaux.
Mon intolérance à cette décharge est proportionnelle à la quantité et à la fréquence des traces perceptibles de sa présence dans notre quotidien.
Je suis persuadée qu'il y aura pollution, même si elle sera lente et insidieuse. Elle ne vise pas seulement nos organismes mais également, l'environnement. La pollution produit du doute, de l'incertitude, de l'angoisse. On sait qu'il y a danger, mais on ne le discerne pas bien. Personne aujourd'hui ne le discerne totalement. Ni Sita, ni même les scientifiques. La pollution est l'objet d'interrogations existentielles sur l'avenir du monde de demain.
J'estime que ce type d'installation est incompatible avec le confort psychologique des habitants qui vont avoir le sentiment de vivre dans un environnement malsain (alors qu'ils ont fait le choix de vivre à la campagne en subissant nombre de contraintes liées à ce mode de vie, éloigné de tout).
Pourquoi, à défaut de voir les industriels travailler ce problème en amont, pourquoi ne pas installer ces décharges loin de toute habitation ? Pourquoi préférer une gestion du moindre kilomètre au détriment du ressenti des riverains et de la santé des générations à venir ?

M.P

Le 13/01/03
Résidant à Saint Jean aux Amognes, c'est avec surprise que nous découvrons qu'un projet de construction d'un centre d'enfouissement de déchets ultimes est en cours d'instruction (depuis plusieurs années, selon votre article...) Ceci m'amène à quelques réflexions par rapport à ce projet :
Quelle est la logique de la construction de ce centre suite à celle de l'investissement démesuré (financièrement, et en terme de potentiel de volume des déchets à traiter localement) que représente l'incinérateur de Fourchambault ?
Comment expliquera-t-on aux Amognards qu'après les efforts individuels consentis pour le tri sélectif (tri + transport particulier des déchets ménagers individuels vers les bennes de collecte) et l'augmentation concomitante de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (+ 22 % en 3 ans selon vos calculs), ils devront en plus supporter les nuisances du centre d'enfouissement ?
Quelles sont les nuisances potentielles :
Le captage AEP de Trailles est à 2 km, et approvisionne nos communes en eau potable (devra-t-on se satisfaire de dires d'experts pour continuer à consommer cette eau en toute confiance? ce captage fait il aujourd'hui l'objet d'une déclaration d'utilité publique (différents périmètres de protection) comme cela aurait dû être fait pour tous les points de captage depuis 1997 ? (il me semble que le dernier rapport de la DDASS à ce sujet mentionne que le captage de Trailles ne fait pas encore l'objet d'une déclaration d'utilité publique)
Devra-t-on abandonner le développement des activités touristiques dans notre région ? (il semble difficile de concilier "l'image poubelle" avec les atouts naturels des Amognes): réhabilitation de sentiers de randonnées de proximité réalisée par des bénévoles des communes, accueil en milieu rural (chambres d'hôtes, restauration...), efforts de communication pour développer les activités équestres, sports nature...
Flux de camions transporteurs incompatibles avec le développement de communes rurales "privilégiées" par leur proximité de Nevers. D'ailleurs au sujet de la voie d'accès au site prévue, je m'étonne qu'elle n'emprunte pas la D958 plutôt que la D978 (dans le dossier il est argumenté que ce site présente l'avantage de limiter les distances de transport en provenance du centre de tri sélectif de la ZA de Saint Eloi, or il est possible d'économiser 10.000 km de transport annuels ((60.000 tonnes / 18 tonnes par camion) x 3 km), soit 200.000 km sur 20 ans d'exploitation prévus... (ça représente tout de même quelques milliers de tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère...)
Les nuisances sonores, olfactives et liées à la prolifération de rongeurs doivent être prises en compte
Qui sera chargé du traitement des nuisances au terme de l'exploitation du centre (les collectivités locales devront-elles prendre le relais pour gérer le site sur le long terme lorsque l'exploitant sera parti ? Qui financera ?)
les efforts considérables des agriculteurs du canton pour communiquer sur leurs méthodes de production respectant l'environnement et l'animal, et la qualité de leurs produits locaux ne risque t ils pas d'être réduits à néant ?
Beaucoup de questions (non exhaustives) qui méritent d'être explicitées, débattues, et à propos desquelles les initiateurs (et soutiens) du projet ne pourront faire l'économie de la discussion publique.

S.M

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