Mardi Gras
et les carnavals...
Origines, superstitions et dictons
Origines
Cette fête célébrant la nature remonte une fois de plus à l'Antiquité.
On y célèbre le réveil de la nature en bousculant les apparences et la hiérarchie sociale.
Pendant plusieurs jours, on se déguise en ce que l'on est pas et souvent en son contraire social
: maître en esclave, enfant en adulte, riche en pauvre, prince en mendiant... femme du grand monde en prostituée... et réciproquement.
Au Moyen-Age, au cours de la fête des ânes, on dansait dans l'église, on chantait la messe à l'envers...
Aujourd'hui, tout cela est plus raisonnable à travers des bals costumés et des carnavals dont chacun a sa particularité géographique et thématique.
C'est la religion catholique qui a donné son nom définitif au carnaval qui signifie enlever la chair.
La période qui suit le Mardi gras est celle du carême et son régime sévère pour se purifier avant Pâques.
Mardi gras, veille du carême, est donc le dernier jour où l'on peut profiter de la bonne chère et prendre des forces.
Le gras est en effet banni pendant le Carême, et la dernière occasion d'utiliser la graisse qui restait dans les réserves pour ripailler et préparer des beignets.
Les crêpes sont aussi l'occasion d'utiliser les derniers oeufs.
Le carême
Le carême vient du latin "quadragesima" (quarantième jour), "quaresme" en ancien français.
Il désigne la période de 40 jours avant Pâques, consacrée au jeûne d'avant Pâques.
La date du Dimanche-Gras - dénommé dans le calendrier ecclésiastique, dimanche de la Quinquagésime - se calcule à partir de Pâques, en remontant de 49 jours. Les jours gras se situent donc à des dates variables, à l'intérieur d'une période qui fluctue du début février jusqu'en mars.
La Bible enseigne que Jésus de Nazareth s'est retiré dans le désert pour jeûner pendant 40 jours, au milieu des bêtes sauvages, servi par les anges et tenté par le diable...
La discipline de l'église interdisait certaines pratiques pendant le Carême, notamment la consommation de viande, les cérémonies de mariage et les relations conjugales.
Le carnaval
L'origine du mot "Carnaval" la plus communément retenue est "carne levare" (enlève la chair).
Dès le Moyen Âge, les catholiques, avant de jeûner pendant quarante jours selon la tradition du Carême, profitaient d'une cuisine grasse, riche et copieuse tandis que chacun, caché derrière des masques ou des déguisements, se livrait aux pitreries et farces d'usage jusqu'au Mardi-Gras.
A cette époque, les fêtards romains participaient à une procession au terme de laquelle ils tuaient des bouvillons et d'autres animaux pendant une cérémonie publique, rituel qui a été repris par la célèbre coutume du boeuf gras à Paris qui représente la saison de l'abondance, suivie de celle de la pénurie, dans le cycle de l'année.
Mais les excès sont rapidement contrôlés par les "Abbés des Fous", chargés par le clergé de canaliser la liesse populaire. Sous l'influence du Carnaval de Venise, un Carnaval de salon et les "Veglioni " - bals masqués privés - se développent au cours du XVIIIe siècle, au détriment des distractions de rue. Les fêtes de Carnaval furent interrompues lors de graves événements politiques et militaires qui ont marqué l'Histoire comme durant la Révolution Française, puis le 1er Empire.
Le carnaval de Venise
Ce carnaval remonte au XIème siècle et durait deux mois du 26 décembre à Mardi gras.
La République de Venise déclarait alors que tout était permis.
Porter un masque était bien commode pour faire tout ce qui était interdit et les vénitiens décident de le faire dès octobre pour profiter de l'aubaine.
Les autorités durent donc réglementer le port du masque :
- interdiction de le porter la nuit,
- interdiction de le porter à certains endroits
- interdiction de le porter en dehors du carnaval et de certaines cérémonies,
- interdiction de le porter certains jours du carnaval...
Les vénitiens, vêtus de longues capes (tabarro) et du fameux masque (la bauta), se laissent aller à toutes les extravagances. Le jeu des masques et des déguisements, garants de l'anonymat autorrise entre autres les joutes amoureuses...
Comme autrefois, les cérémonies du carnaval d'aujourd'hui suivent des règles précises. Puis, progressivement, l'ambiance glisse vers des fêtes moins "encadrées" et Venise se transforme en une scène de théâtre baroque géante où tout le monde joue un rôle.
Le carnaval de Venise est sans doute le plus raffiné, en ce qui concerne les costumes, et le charme de la ville des doges fait le reste.
Que serait Venise sans son carnaval ? La question fut posée lorsque le gouvernement décida de le supprimer de la liste des festivités, suite à de trop nombreux "dérapages" au fil des années.
Mais cela représentait un tel manque à gagner tant touristique qu'en notoriété, que dans les années 1970 il sera officiellement "réhabilité".
Le carnaval de Nice
La première mention retrouvée des réjouissances carnavalesques niçoises remonte à 1294, lorsque Charles d'Anjou, Comte de Provence, signale qu'il a passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval".
Le boeuf gras, fait son apparition au carnaval de Nice en 1512, et occupe ensuite une place importante dans les coutumes françaises, plus particulièrement à Paris.
Jusqu'au XVIIIe siècle, les festivités carnavalesques sont ponctuées de bals masqués et de farandoles dans l'actuelle Vieille Ville.
En 1830, un premier cortège fut organisé en l'honneur de Charles-Félix et de Marie-Christine, souverains du Royaume de Piémont-Sardaigne. La trentaine d'équipages défilant pour le roi et la reine annonçait le futur déroulement du Carnaval.
Jusqu'en 1872, la fête bat son plein dans les rues de Nice, au gré de la fantaisie de chacun : la foule déguisée se bombarde de confettis, de plâtre, de farine, d'oeufs.
En 1873, le niçois Andriot SAËTONE prend l'initiative de fonder le "Comité des Fêtes" qui, sous le patronage de la municipalité, est chargé d'organiser et donner de l'ampleur au Carnaval de Nice.
Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entra dans la ville. Le Carnaval moderne était né, auquel Alexis MOSSA puis son fils Gustav-Adolf apportent, jusqu'en 1971, une dimension particulière, en réalisant les maquettes de chars spectaculaires.
Le 14 février 1882, sa Majesté "Triboulet", modeste pantin de paille et de chiffons, fait une entrée triomphale dans la Cité participe pour la première fois au cortège, trônant sur le "Char royal" identique à ceux d'aujourd'hui.
Les première et seconde guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années.
En 1991, la Guerre du Golfe l'oblige à renoncer également.
A l'occasion de Mardi-Gras, les niçois prépare la "ganse" où l'oreillette, sorte de beignet traditionnel.
Le carnaval de Dunkerque
On prétend qu'en Flandre le carnaval existait avant l'occupation Espagnol qui datait du début du XVIIéme siècle.
Ce sont les pécheurs dunkerquois d'Islande qui, avant de partir pour un périple d'environ 6 mois, organisaient une grande fête dans les rues de la ville.
Traditionnellement, ils partaient pour pêcher la morue le mercredi des cendres, après les Jours-Gras, époque à laquelle se déroule encore le carnaval de Dunkerque.
Deux cents ans plus tard, le carnaval est aussi l'occasion de fêter Jean Bart et Dunkerque continue d'être fière d'avoir participé à l'histoire de France, par l'intermédiaire d'un héros.
Par ses faits d'armes, le corsaire Jean Bart est devenu le père spirituel des Dunkerquois et "ses enfants carnavaleux" chantent la "Cantate à Jean Bart" à la fin de tous les bals et les carnavals de le région Dunkerquoise.
Jean Bart
Né à Dunkerque au sein d'une famille de marins d'origine flamande, il s'embarque dès l'âge de douze ans et sert d'abord la Hollande. Dès le début de la guerre entre la France et la Hollande, il se met au service de Louis XIV comme corsaire. D'anord lieutenant de vaisseau, puis capitaine de frégate, il multiplie les attaques contre la flotte de commerce anglaise et hollandaise.
En 1694, lors d'une terrible famine, il force le blocus anglais en ramenant un convoi de blé russe repris aux Hollandais.
En récompense, il est anobli et décoré de la croix de Saint-Louis, puis promu Chef d'Escadre en 1697.
il meurt au début de la guerre de succession d'Espagne.
Carnavals Basques
Carnaval se dit Ihauteri en basque et il y en a de multiples formes en Pays Basque.
Ce sont avant tout des cérémonies d'origine rurale, permettant de revivre les rites des anciens dérivés du paganisme.
La plupart de ces carnavals se déroulent durant les jours gras (les 3 jours précédant le mardi gras) et sont largement ouverts à la population et aux touristes comme ceux de Lantz, d'Ituren et de Zubieta dont la réputation attire maintenant une immense foule de visiteurs.
Le défilé labourdin garde une certaine discrétion, mais d'autres s'entourent de secrets et certains restent même interdits aux étrangers à la commune, comme celui d'Ariskun dans la vallée du Baztan (Navarre).
Principales fêtes carnavalesques basques :
- Altsasu : Momotxorak (les hommes-vaches)
- carnaval Donostiar : très ancien Iturengo
- ihauteria : Yoaldunak (hommes-cloches)
- Lantz : les Ziripots (vieux sacs)
- Lapurdiko ihauteria : carnaval labourdin
- Luzaideko ihauteria : au pied nord d'Ibañeta
- San Fermin : les fameuses fêtes de Pampelune
- San Fermin : les autres moments
- Vera : les "Nousnous"
- Zalduendo : Malquitos et son âne Zuberoako
- Ihauteria : La mascarade souletine, Fêtes en Navarre.
Carnaval de la Nouvelle Orléans (USA)
Le Mardi Gras, journée où dominent partout costumes et défilés, est le festival le plus animé de Louisiane.
D'origine européenne, cette tradition est maintenant une fête multiculturelle qui rappelle aussi les racines africaines et caraïbes de certains Louisianais.
De la simple commémoration de la journée en 1699 aux bals et aux défilés élaborés de notre époque, c'est l'histoire de la Louisiane qui est célébrée à travers Mardi Gras.
Plus de quatre-vingt villes et villages de Louisiane le célèbrent à leur manière.
Le boeuf gras est devenu un symbole important du défilé de la confrérie Rex dans les années 1870, défilé auquel participait un boeuf. Absent entre les années 1909 et 1959, le boeuf gras est réapparu sous forme de sculpture de papier mâché et figure dans le défilé de la confrérie Rex de nos jours.
Dans la seule région métropolitaine de la Nouvelle-Orléans, les foules descendent dans la rue chaque année pour participer à plus de soixante-dix défilés comme celui de la confrérie Endymion. Les sociétés du Carnaval commanditent l'un ou l'autre des quelque cents bals que l'on y donne.
C'est l'occasion pour certains habitants d'accueillir les carnavaliers d'un "courir rural".
Les Louisianais organisent aussi des bals et des fêtes pendant le Carnaval : "fais-do-do" (danses cajun) dans les petites villes ou bals élégants à Lafayette et à la Nouvelle-Orléans.
Le carnaval Rhénan (Allemagne)
Ce carnaval se déroule en Allemagne.
Il débute chaque année le 11 novembre à 11 h11 et dure jusqu'au "mercredi des cendres" qui marque le début du Carême.
Des centaines de réunions et de bals costumés, organisés par les sociétés de carnaval, "préparent" l'événement majeur de chaque saison, le cortège du "Lundi des roses".
Depuis longtemps les villes de Cologne, Düsseldorf et Mayence sont les hauts lieux de cette liesse organisée.
Des chars somptueusement décorés et des fanfares colorées serpentent alors à travers les villes.
Les "Jecke" ou Fous sont sur les chars, dans la suite du couple princier du Carnaval ou bordent les routes par certaines de milliers.
Confettis et bonbons pleuvent par millions sur une foule déchaînée qui ne se couchera souvent que le surlendemain, au lever du jour.
Le carnaval Alémanique (Allemagne)
Appelé aussi "Fasnet", il a lieu en Forêt-Noire et en Souabe, et conserve son caractère païen et mystérieux.
Chaque hiver, les habitants des villages et cités du sud-ouest de l'Allemagne se travestissent et peuplent les rues de dieux et de démons, de sorcières et de sorciers.
Leurs masques en bois, sculptés et peints à la main au cours de l'année, varient selon les villes. Les différents costumes ont une signification particulière, ainsi les "Narro", sortes de fous du roi aux traits aristocratiques, déguisés en monstres, chats, ânes ou sorcières.
Les festivités sont menées crescendo jusqu'au mardi gras lorsque les défilés traversent villes et villages.
Les hauts lieux du Fasnet alémanique sont : Villingen, Rottweil, Bad Dürrheim, Donaueschingen, Fribourg, Waldshut et Rottenburg.
Le carnaval de Munich (Allemagne)
A Munich, le carnaval s'appelle "Fasching".
Les journées folles et nuits chaudes de la saison carnavalesque munichoise débutent le 7 janvier, au lendemain de la fête des rois.
C'est plus de 1.000 manifestations et bals qui sont organisés par les théâtres et les brasseries munichoises.
Le carnaval se clôt avec la danse des marchandes en costume traditionnel, le "Dirndl", sur la place du Viktualienmarkt en plein cour du Munich.
Carnaval de Binche (Belgique)
Le Carnaval de Binche se rattache aux anciens carnavals de Wallonie et aux fêtes païennes européennes et remonte historiquement à 1549, mais on parle déjà d'un Carnaval à Binche en 1395. On le nommait Quaresmiaux ou Caresmiaux et l'on évoquait déjà le Cras Dimence.
Plus précisément, l'histoire des fêtes carnavalesques belges remonte au XVI ème siècle, période de fastueuses cérémonies données par Marie de Hongrie en l'honneur de son illustre frère Charles Quint et de son fils Philippe II d'Espagne.
Le 22 août 1549, l'empereur de l'Empire Romain Germanique accompagné de toute sa cour espagnole entre par la grande porte au sein de la place fortifiée.
Marie de Hongrie, la Dame de Binche veut éblouir l'héritier, Philippe II en organisant une semaine de fêtes restées dans la légende sous la forme d'un proverbe : "Mas bravas que las fiestas de Bains", soit : "Pas de fêtes plus magnifiques que celles de Binche".
Bals, démonstrations militaires, banquets et feux d'artifices étaient de la partie. Les courtisans étant travestis avec des costumes bariolés rappelant les victoires espagnoles sur les Incas en Amérique.
Les Binchois auraient été séduits par ces personnages et auraient pris l'habitude, depuis, de se travestir en sauvages américains.
C'est ainsi, dit-on, que naquit le personnage des "Gille" (survivance du prénom Gil très répandu en Espagne). Le rôle très important joué par la couleur orange dans le rituel des Gilles est dû à leur origine espagnole.
Ces cérémonies avaient pour but essentiel de chasser le mauvais esprit, de combattre les forces du mal en faisant appel à des forces magiques à travers la danse et au moyen de l'offrande afin d'assurer la fertilité des champs, la fécondité des femmes. Ce Carnaval se célèbre aussi juste avant le Carême, la mobilité de la fête chrétienne entraînant de-facto celle de la fête profane.
En prévision et par compensation de la période de mortification qui s'annonçait, on en profitait pour prendre du bon temps, danser et boire dans les tavernes et sur les places publiques.
Carnaval de Laetare (Wallonnie)
1502 : Naissance des Blancs Moussis.
Le prince-abbé régnant interdit aux religieux de se mêler aux réjouissances populaires.
La foule évoqua la joyeuse et regrettée présence des moines en s'affublant d'un capuchon et d'une robe imitant leur tenue et leur couleur vestimentaire.
Après de nouvelles interdictions, une seule tenue blanche rappelant le costume monacal fut admise complété par un masque hilare au long nez. A cette époque également, on retrouve à travers la Wallonie des grands feux d'artifice et de Bengale. Surtout lors du rondeau final, le soir du Mardi-Gras.
Si cette légende est aujourd'hui communément admise, elle se concrétisera en 1947 et se structurera en confrérie grâce à Walter Fostier parfois appelé créateur de cette fantaisie pseudo-historique. Ami de Stavelot et de son folklore, il sera à l'origine en 1950 de la naissance d'une Chevalerie d'Honneur d'une superbe étonnante.
Au cours du XIXe siècle d'autres sociétés naîtront : les Gais Amis, l'Orphée, la Bourgeoise, l'Emulation.
Les deux fanfares restent particulièrement actives en ce début du XXIe siècle.
Les Bons Amis furent le moteur de la relance aidés par le Comité Saint-Laurent... l'Orphée ... l'Emulation et bientôt un Comité des Fêtes.
Après 1945 naissance ou renaissance de la Confrérie des Blancs Moussis grâce à 21 jeunes garçons.
1950 connut la participation du Réveil Ardennais au Laetare.
Cette décade connut un grand développement folklorique et touristique :
- Les Grosses Têtes de Parfondruy,
- Le Quartier Saint-Louis,
- Les Amis de la campagne de Masta,
- Les Choeurs mixtes François Prume,
- Le Quartier Saint-Laurent,
- L'Emulation et les Bons Amis,
- Les Joyeux Carnavaleurs,
- La Dramatique de Masta,
- La Colombe,
- Le Comité des Fêtes,
- Les Blancs Moussis... firent grimper l'étoile du Laetare au firmament du folklore wallon et européen (40.000 personnes en 1954).
Parallèlement au développement du Laetare, les "goldens sixties" favorisent le développement culturel. On assiste à la naissance du Festival de Musique, du Festival de Théâtre (les VTS), des colloques Guillaume apollinaire, d'une exposition "Trésors religieux", du Musée du Circuit de Spa-Francorchamps.
Une particularité du Laetare de Stavelot, il est une oeuvre collective de toute une cité :
Artisans Réunis, Blancs Moussis, Clownettes, Clowns Cyclistes, Djoyeûs Cooytais, Djoyeûs Pign'teûs, Emulation, Grosses Tièsses, Jeunesse Stavelotaine, Joyeux Lurons, Mums, Lollipops, Luitons, Orphée, Réveil Ardennais, Ribambelle Saint-Louis, Tchèts d'Nute, Vétérans, Vive la Fête, Zygomars... déferlent dans les rues et animent un cortège de plus de 2000 participants dont la plupart de Stavelot.
Un habitant sur trois participe activement.
Recette de Bugne ou beignet
Prévoir 15 mn de préparation + 45 mn de repos
Ingrédients (pour 4 personnes)
- 60 g de sucre,
- 4 g de sel,
- 500 g de farine,
- 30 g de levure de boulanger,
- 120 g de beurre,
- 4 oeufs,
- 50 g d'eau (50 ml),
- 3 gouttes d'extrait de citron,
- Huile pour friture.
Préparation
Battre le sucre avec les oeufs,
Ajouter la farine, la levure dissoute dans l'eau tiède, le sel, le beurre en pommade et l'extrait de citron.
Pétrir le tout jusqu'à obtention d'une pâte souple (genre pâte à brioche).
Laisser reposer environ 30 à 45 minutes (la pâte doit doubler de volume).
Etaler la pâte obtenue au rouleau puis la couper avec une roulette à la forme choisie.
Faire chauffer l'huile dans une casserole,
Plonger les morceaux de pâte dans l'huile chaude en n'oubliant pas de les retourner.
Déposer les beignets sur du papier absorbant.
Saupoudrer de sucre glace.
Servir tiède ou froid.
d'autres recettes locales ?
Expressions
- face de carême : face amaigrie,
- tomber comme mars en carême : arriver inévitablement,
- arriver comme marée en carême : arriver fort à propos.
Proverbe
"Caresme ou jeune n'ennuient pas
Qui fait grand chère à tous repas."
Poème sur Carnaval
La période du Carnaval change le monde.
Celui qui va bien, celui qui va mal,
Le Carnaval nous fait tous nous réjouir.
Celui qui a de l'argent, doit le dépenser,
Celui qui n'en a pas, espère en trouver ;
Il fait le marchand pour aller s'amuser.
Ici la femme et là-bas le mari,
Chacun, à son goût,
Va où il est invité,
A jouer et à danser.
Carlo Goldoni
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