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Prix de l'amour tarifé en 1915...



Tout augmente, malheureusement et le service n'est plus aussi soigné ?
Merci à Franck Romefort


Pour être un peu plus sérieux et informatif sur le sujet :
Le 13 avril 1946, la loi dite "Marthe Richard" (loi n°46-685) abolit le régime "de la prostitution réglementée" qui remontait à 1804.
Cette dernière cumulait les qualités d'ancienne prostituée, d'ancienne résistante, d'aviatrice, d'espionne et de nouvelle conseillère municipale de Paris
C'est donc la fin des établissements de la rue Aublanc et de la rue du Singe à Nevers.

La rue du Singe
Situé entre la Porte du Croux et la Loire au numéro 14, l'endroit se distinguait par une façade rouge et son enseigne avec trois étoiles qui illuminaient la rue ; il comptait une vingtaine de "pensionnaires" et sa clientèle était plutôt bourgeoise.
L'intérieur était cosi, avec une décoration (poufs, divans, bar...) au rez de chaussée dans les tons rouges et donnait sur un grand jardin.
Seul vestige de cette époque, sa porte portant les stigmates d'un mitraillage allemand pour manifester leur colère de ne pouvoir y entrer un jour au delà de l'heure de fermeture légale !

La rue Aublanc
Bien moins chic, cet établissement, situé en contrebas et pas si loin de l'église Saint-Etienne, était fréquenté par une clientèle moins huppée que celle "du Singe".
Lorsque ses pensionnaires se retrouvaient au dispensaire pour les vérifications sanitaires régulières, et qu'elles y rencontraient leurs collègues de l'autre maison close, elles s'écharpaient souvent ou se faisait la tête...

L'état sanitaires des prostituées
Une infirmière, Geneviève Brousse, alors stagiaire en vénérologie auprès de Mademoiselle Auclair, l'assistante sociale de l'hôpital, visitait les établissements neversois une fois par semaine, et effectuait des prises de sang. C'était le docteur Bourdillon (*) qui avait la responsabilité des maisons closes.

D'autres prostituées exerçaient leur ministère dans la rue autour de la gare et de la place Mossé, guettant les arrivées des trains ; elles étaient connues et fichées, avec l'obligation de se présenter régulièrement au dispensaire, près de la Préfecture.

(*) Charles Bourdillon assurait à la fois les fonctions de médecin de l'hôpital et de médecin de la prison ; il a joué un rôle non négligeable dans l'organisation de la résistance neversoise. Voir : maquis nièvre


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