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Notre chroniqueur vous parle de ses lectures...

Ce polar du belge Stanislas-André Steeman, fut d'abord publié en 1931 ; il met en scène le commissaire Malaise, héros récurrent de l'auteur.
Il sera modifié puis re-publié en 1949, à l'occasion d'une adaptatation au cinéma par Roger Blanc, sous le titre "Mystère à Shanghai" après avoir déplaçé l'action d'Anvers à Shanghai, pour des questions de bienséance en rapport avec l'usage et le trafic d'opium autour desquels se tisse l'action.

Malheureusement, l'auteur commence par une très longue préface où il se répand en une litanie de récriminations envers le monde de l'édition, du cinéma et de la société en général, tentant de faire valoir que sa liberté d'écriture a été censurée pour de mauvaises raisons.
Cela laisse déjà un avant-goût amer avant la lecture de l'ouvrage...

Herbert Aboody, associé dans une affaire d'import-export installlée à Shanghai, reçoit des lettres le menaçant de mort pour la nuit du 12 au 13, s'il ne paie pas 50 000 dollars à un mystérieux "Dragon vert". Sur les conseils de son secrétaire Steve Alcan, il fait appel à M. Wens, un enquêteur privé de passage à Shanghai.
Mais ce dernier vient juste d'y retrouver - comme par hasard - son vieil ami le commissaire Malaise, qui enquête, lui, sur des trafics d'opium.
Ils vont unir leurs efforts pour dénouer cette intrigue.

Le résultat n'est pas fameux du point de vue du lecteur féru de romans policiers !
La trame reste brouillonne, avec des rebondissements délayant une sauce mal maîtrisée malgré une pincée d'intrigue amoureuse et un zest d'adultère.
On est finalement content de tourner la dernière page en se disant que l'on ne nous y reprendrait pas...
A cet égard, le film se suit avec plus d'intérêt.