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Notre chroniqueur vous parle de ses lectures...

Azincourt, c'est le souvenir d'une bataille perdue le 25 octobre 1415, contre les anglais pourtant 10 fois moins nombreux et bloqués en haut d'un talus par l'armée française dans leur retraite vers Calais puis l'Angleterre.
Mais il pleut à seau sur l'Artois.
Quelques milliers de soldats anglais sont acculés, pris au piège par des Français en surnombre.
Ces derniers sont bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, et sont tellement certains de ne faire qu'une bouchée de leurs adversaires, qu'ils festoient et se défient en brandissant fièrement leurs étendards.
Tout ce que la cour de France compte d'aristocrates se précipite pour participer à la curée avec la ferme intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française.
A les entendre, aucun anglais n'en reviendra vivant !
Mais rien ne va se passer comme prévu...
Suite à une pluie incessante qui les embourbent, d'erreurs monumentales de stratégie et de guerre d'égo entre ces chevaliers, il vont subir un désastre dantesque sans même qu'ils soient en situation de combattre !
Seule, une petite prostituée à soldats à l'écharpe orange va tenter de les avertir de ce qui va leur arriver, sans que personne ne l'écoute, évidemment...
Avec sa verve truculente et son sens du détail historique, Jean Teulé nous raconte par le menu ces trois jours épiques où, sous une pluie battante et dans un boue immobilisante, des milliers d'hommes tellement sûrs de leur supériorité et appuyés sur leurs règles de chevalerie plus de mise, vont se faire massacrer dans un affrontement sanglant.